Imaginez une blockchain conçue dès le départ pour que vous ne payiez jamais vos frais de transaction en token natif volatil, mais uniquement en USDT. Une chaîne où les validateurs gagnent en stablecoin, où les entreprises peuvent faire des millions de transactions sans craindre la moindre fluctuation. Ce n’est plus une utopie : c’est Stable, et ça arrive dans cinq jours.
Stable dévoile enfin son modèle économique complet avant le grand jour
Le 3 décembre 2025, l’équipe de Stable a publié les tokenomics tant attendus de son token STABLE. À quelques jours seulement du lancement officiel du mainnet prévu le 8 décembre, cette annonce lève le voile sur la structure qui doit permettre à cette layer 1 soutenue par Bitfinex et très proche de Tether de devenir le réseau de référence pour les paiements en stablecoins.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet ne fait pas les choses à moitié.
Une supply fixe et une répartition pensée pour la longévité
Le token STABLE aura une supply totale fixe de 100 milliards d’unités. Pas d’inflation programmée, pas de mint supplémentaire : une rareté absolue dans l’univers des layer 1 récentes.
Voici comment ces 100 milliards seront distribués :
- 40 % (40 milliards) → Écosystème et communauté (grants développeurs, incitations utilisateurs, intégrations, fonds de croissance long terme)
- 25 % (25 milliards) → Équipe fondatrice
- 25 % (25 milliards) → Investisseurs et conseillers
- 10 % (10 milliards) → Liquidité initiale et adoption précoce
Ce qui frappe immédiatement, c’est la part colossale réservée à l’écosystème. 40 %, c’est du jamais-vu sur la plupart des layer 1 concurrentes qui privilégient souvent les investisseurs privés.
Un vesting ultra-strict pour éviter le dump post-lancement
L’équipe et les investisseurs ne toucheront rien pendant un an complet (cliff d’un an). Ensuite, les tokens se débloqueront progressivement sur trois années supplémentaires. Soit un vesting total de quatre ans.
Côté écosystème, 8 % seront débloqués dès le lancement pour créer du momentum, le reste (32 %) arrivera progressivement sur trois ans.
« Les utilisateurs effectuent toutes leurs transactions en USDT, tandis que STABLE constitue la couche de coordination qui sécurise la gouvernance et aligne les incitations à long terme. »
Compte officiel @stable – 2 décembre 2025
USDT0 comme gaz : la révolution que tout le monde attendait
C’est probablement la killer-feature de Stable : vous ne payez jamais vos frais en STABLE. Le réseau utilise USDT0 (une version « zero-fee » technique de l’USDT) comme actif de gaz. Les validateurs collectent donc les frais directement en stablecoin.
Pour une entreprise qui fait des centaines de milliers de paiements par jour, cela change tout : coûts prévisibles à la virgule près, aucune exposition à la volatilité du token natif.
Dans un marché où les frais de gaz en ETH ou SOL peuvent exploser en quelques minutes, Stable propose une stabilité digne des réseaux traditionnels… mais en restant 100 % on-chain.
1,1 milliard de dollars déjà pré-déposés : la preuve par les chiffres
Le programme de pré-dépôts en deux phases a été un carton absolu :
- Phase 1 → 825 millions de dollars remplis en 22 minutes
- Phase 2 → introduction du KYC et de limites par wallet pour démocratiser l’accès
- Total → plus de 1,1 milliard provenant de plus de 10 000 portefeuilles
À titre de comparaison, beaucoup de layer 1 peinent à atteindre 100 millions de TVL des mois après leur lancement. Stable démarre avec une liquidité déjà supérieure à la majorité des réseaux établis.
Un positionnement clair : le réseau des institutions et des stablecoins
Stable ne se cache pas : son ADN, c’est le monde des stablecoins et des flux institutionnels. La proximité avec Tether (même maison-mère via iFinex) n’est pas un hasard.
On se souvient de l’annonce de novembre 2025 : Tether s’associe à KraneShares et Bitfinex Securities pour créer un marché de titres tokenisés qui pourrait atteindre le millier de milliards de dollars. Stable est clairement pensé comme le réseau d’exécution de cette vision.
PayPal Ventures a d’ailleurs participé à la seed de 28 millions de dollars précisément pour intégrer PYUSD nativement. Quand deux des plus gros émetteurs de stablecoins (USDT et PYUSD) soutiennent le même réseau, ça commence à faire sérieux.
La concurrence s’organise déjà
Stable arrive dans un segment qui commence à se structurer :
- Arc (ex-Facebook Novi team)
- Plasma
- Les multiples sidechains et app-chains stables d’Ethereum et Solana
Mais aucun concurrent n’a la combinaison suivante :
- Soutien direct de l’émetteur du plus gros stablecoin (USDT > 180 milliards de market cap)
- Frais en stablecoin natif
- 1,1 milliard de liquidité dès le jour 1
- Tokenomics avec 40 % écosystème et vesting très long
Que va-t-il se passer le 8 décembre ?
Le compte à rebours est lancé. Dans cinq jours, le mainnet Stable sera live. Les 1,1 milliard pré-déposés seront immédiatement utilisables. Les premiers projets partenaires (déjà nombreux selon les rumeurs) dévoileront leurs intégrations.
Et surtout, le token STABLE fera ses premiers pas sur les marchés. Avec seulement 10 % + 8 % de l’écosystème débloqués au lancement, l’offre circulante restera extrêmement limitée face à une demande qui s’annonce explosive.
Certains analystes parlent déjà d’un des lancements les plus attendus de 2025.
« Si Stable réussit à capter ne serait-ce que 5 % des volumes quotidiens d’USDT, le réseau deviendra instantanément un des plus gros de l’écosystème. »
Un VC ayant participé à la seed (sous couvert d’anonymat)
Le 8 décembre 2025 pourrait bien marquer un tournant : celui où les stablecoins ne sont plus seulement des actifs, mais deviennent enfin l’infrastructure dominante des paiements mondiaux on-chain.
Stable est prêt. La question est maintenant de savoir si le marché l’est aussi.
Une chose est sûre : dans cinq jours, plus rien ne sera comme avant dans le monde des layer 1 spécialisées stablecoins.
