Imaginez un instant qu’une des plus grandes économies du monde décide d’investir massivement dans le Bitcoin. C’est précisément ce qui pourrait se produire très bientôt au Brésil, où un projet de loi audacieux vient d’être déposé à la Chambre des députés. Une initiative qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans l’adoption des cryptomonnaies par les États.
5% des réserves brésiliennes en Bitcoin ?
Les législateurs brésiliens proposent d’allouer pas moins de 5% des réserves du pays, soit environ 18,5 milliards de dollars, à l’achat de Bitcoins. Une somme colossale qui représenterait près de 1% de la capitalisation totale de la cryptomonnaie reine, actuellement évaluée à 1 830 milliards de dollars.
Pour que ce projet devienne réalité, il devra d’abord être approuvé par la Chambre des députés, puis par le Sénat fédéral, avant d’être soumis à la sanction présidentielle. Un parcours législatif qui s’annonce semé d’embûches, mais qui témoigne de l’intérêt croissant des gouvernements pour les cryptoactifs.
Le concept de réserve Bitcoin gagne du terrain
L’idée de constituer des réserves stratégiques en Bitcoin n’est pas nouvelle. Ces derniers mois, plusieurs pays et juridictions ont évoqué cette possibilité, y voyant à la fois un outil de protection économique et un argument politique porteur.
Quelques exemples récents d’initiatives en faveur de réserves Bitcoin :
- Le ministre polonais et aspirant président Sławomir Mentzen a promis de créer une réserve BTC s’il est élu en 2025.
- Au Sénat américain, la sénatrice du Wyoming Cynthia Lummis a poussé pour l’achat de 4% de l’offre de Bitcoin sur cinq ans.
- Samson Mow, PDG de Jan3, a conseillé à l’Allemagne d’acheter du Bitcoin avant la réélection de Donald Trump aux États-Unis.
Une course à l’adoption souveraine du Bitcoin
Force est de constater que le Bitcoin s’invite de plus en plus dans les considérations souveraines et géopolitiques. Que ce soit à travers les saisies criminelles en Chine, l’exploitation minière au Bhoutan ou les propositions de réserve aux États-Unis et au Brésil, les nations voient de plus en plus la cryptomonnaie comme un actif incontournable.
L’administration Trump, réélue en 2024, a d’ailleurs nommé plusieurs experts de l’industrie des cryptomonnaies à des postes clés, avec un accent particulier sur la politique liée aux actifs numériques. Des discussions sur la nomination d’un “Crypto Czar” et la création d’un nouveau rôle crypto à la Maison Blanche ont alimenté l’euphorie du marché.
Les leçons de l’Allemagne
L’Allemagne, qui avait vendu ses 3 milliards de dollars de BTC en juillet dernier lorsque le cours était sous les 54 000 dollars, doit aujourd’hui regretter cette décision. Avec un Bitcoin qui s’échangeait à plus de 91 000 dollars au moment de la rédaction de cet article, atteignant même 99 600 dollars ce mois-ci, les gains manqués se chiffrent à plus de 1,5 milliard de dollars pour le gouvernement allemand.
Une erreur stratégique qui devrait servir de leçon aux autres pays tentés de se délester trop rapidement de leurs avoirs en Bitcoin. Car dans un contexte d’adoption croissante et d’institutionnalisation des cryptomonnaies, les réserves en BTC pourraient bien devenir un atout géopolitique et économique majeur dans les années à venir.
Vers un nouvel ordre monétaire mondial ?
Si le projet de loi brésilien venait à être adopté, il marquerait une étape décisive dans la reconnaissance du Bitcoin comme actif de réserve par les États. Une évolution qui pourrait accélérer l’adoption de la cryptomonnaie par d’autres pays et ouvrir la voie à un nouvel ordre monétaire mondial, moins dépendant du dollar américain.
Bien sûr, le chemin est encore long et semé d’embûches. Les régulateurs du monde entier continuent de scruter avec méfiance l’essor des cryptoactifs, craignant pour la stabilité du système financier traditionnel. Mais force est de constater que le vent tourne et que de plus en plus de gouvernements commencent à entrevoir le potentiel du Bitcoin et des technologies blockchain.
Une chose est sûre : l’initiative brésilienne sera suivie de près par les observateurs du marché des cryptomonnaies et pourrait bien inspirer d’autres pays à se lancer dans la course aux réserves Bitcoin. Une nouvelle ère s’annonce, et ceux qui sauront prendre le train en marche pourraient bien en récolter les fruits dans les années à venir.
L’Allemagne, qui avait vendu ses 3 milliards de dollars de BTC en juillet dernier lorsque le cours était sous les 54 000 dollars, doit aujourd’hui regretter cette décision. Avec un Bitcoin qui s’échangeait à plus de 91 000 dollars au moment de la rédaction de cet article, atteignant même 99 600 dollars ce mois-ci, les gains manqués se chiffrent à plus de 1,5 milliard de dollars pour le gouvernement allemand.
Une erreur stratégique qui devrait servir de leçon aux autres pays tentés de se délester trop rapidement de leurs avoirs en Bitcoin. Car dans un contexte d’adoption croissante et d’institutionnalisation des cryptomonnaies, les réserves en BTC pourraient bien devenir un atout géopolitique et économique majeur dans les années à venir.
Vers un nouvel ordre monétaire mondial ?
Si le projet de loi brésilien venait à être adopté, il marquerait une étape décisive dans la reconnaissance du Bitcoin comme actif de réserve par les États. Une évolution qui pourrait accélérer l’adoption de la cryptomonnaie par d’autres pays et ouvrir la voie à un nouvel ordre monétaire mondial, moins dépendant du dollar américain.
Bien sûr, le chemin est encore long et semé d’embûches. Les régulateurs du monde entier continuent de scruter avec méfiance l’essor des cryptoactifs, craignant pour la stabilité du système financier traditionnel. Mais force est de constater que le vent tourne et que de plus en plus de gouvernements commencent à entrevoir le potentiel du Bitcoin et des technologies blockchain.
Une chose est sûre : l’initiative brésilienne sera suivie de près par les observateurs du marché des cryptomonnaies et pourrait bien inspirer d’autres pays à se lancer dans la course aux réserves Bitcoin. Une nouvelle ère s’annonce, et ceux qui sauront prendre le train en marche pourraient bien en récolter les fruits dans les années à venir.