Emprisonné depuis mars dernier au Nigeria, la situation du dirigeant de Binance Tigran Gambaryan semble enfin s’améliorer. En effet, après des semaines d’inquiétudes quant à son état de santé, une lueur d’espoir pointe à l’horizon. Les autorités nigérianes viennent d’abandonner une partie des charges fiscales pesant contre lui et son collègue en cavale au Kenya.

Des charges fiscales abandonnées, une première victoire

C’est un premier pas important dans ce dossier complexe qui secoue le géant des cryptomonnaies Binance au Nigeria. Le Federal Inland Revenue Service (FIRS) a décidé de retirer les accusations fiscales visant personnellement Tigran Gambaryan et Nadeem Anjarwalla, deux hauts responsables de l’exchange.

Cette décision démontre que les deux hommes, dont l’un est actuellement détenu dans des conditions difficiles à la prison de haute sécurité de Kuje à Abuja, ne sont pas considérés comme des décideurs au sein de Binance. Leur maintien en détention apparaît donc de plus en plus illégitime aux yeux de beaucoup.

La pression américaine a-t-elle payé ?

Si rien n’a été officiellement confirmé, il semble que les tractations diplomatiques menées en coulisses par les États-Unis aient joué un rôle dans cette avancée. L’état de santé préoccupant de Tigran Gambaryan, souffrant de paludisme et de pneumonie en prison, a certainement pesé dans la balance.

« Cela montre que Tigran et Nadeem ne sont pas des décideurs chez Binance et qu’ils n’auraient jamais dû être détenus et inculpés. »

Porte-parole de la famille de Tigran Gambaryan

Le volet blanchiment d’argent encore en suspens

Malheureusement, Tigran Gambaryan n’est pas encore tiré d’affaire. S’il n’est plus inquiété sur le plan fiscal, il reste cité dans le volet blanchiment d’argent de la procédure intentée par la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria.

Binance continue de clamer que ses collaborateurs n’ont rien à voir avec ces accusations et que leur détention est abusive. La prochaine audience, prévue le 19 juin, sera cruciale. La plateforme espère que la justice prendra des « mesures similaires » à celles du fisc pour permettre à Tigran de rentrer auprès des siens.

Les points clés à retenir :

  • Les charges fiscales contre Tigran Gambaryan et Nadeem Anjarwalla ont été abandonnées par les autorités nigérianes.
  • Leur détention apparaît de plus en plus injustifiée, les deux hommes n’étant pas des décideurs chez Binance.
  • L’état de santé de Tigran Gambaryan, atteint de paludisme en prison, a probablement influé sur cette décision.
  • Il reste cependant cité dans le volet blanchiment de l’affaire, qui sera examiné lors d’une audience le 19 juin.

Cette affaire illustre la complexité croissante des relations entre les cryptomonnaies et les régulateurs à travers le monde. Si l’on peut comprendre la volonté des États de contrôler et taxer ces nouveaux actifs, la méthode employée au Nigeria interroge. Binance semble déterminé à faire libérer son collaborateur en prouvant sa bonne foi. Espérons que la raison l’emportera et que Tigran Gambaryan pourra bientôt retrouver les siens.

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