Alors que la bataille entre la SEC et le monde des cryptomonnaies fait rage depuis plusieurs années aux États-Unis, un vent de changement pourrait bientôt souffler sur la régulation crypto outre-Atlantique. En effet, que ce soit du côté républicain avec Donald Trump ou démocrate avec Kamala Harris, les deux principaux candidats à l’élection présidentielle de 2024 semblent décidés à limoger l’actuel président de la SEC, Gary Gensler, connu pour son opposition farouche aux crypto-actifs.

Gary Gensler, l’épouvantail de la crypto

Nommé à la tête de la Securities and Exchange Commission par Joe Biden en 2021, Gary Gensler n’a eu de cesse de partir en croisade contre les cryptomonnaies, multipliant les actions en justice et les déclarations hostiles envers ce secteur innovant. Une attitude qui agace de plus en plus, non seulement au sein de la cryptosphère, mais également parmi les élus du Congrès américain, qui craignent de voir leur pays prendre du retard dans la révolution des crypto-actifs et de la blockchain.

Lors de la récente Bitcoin Conference 2024 de Nashville, Donald Trump a ainsi promis de renvoyer Gary Gensler dès le premier jour de son nouveau mandat s’il est réélu. Mais c’est du côté démocrate que vient la surprise, puisque Kamala Harris, l’actuelle vice-présidente de Joe Biden et candidate à la présidentielle, envisagerait elle aussi sérieusement de se séparer du très controversé patron de la SEC.

Une fin de partie en janvier 2025 pour Gary Gensler, quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle ?

Deux potentiels remplaçants plus ouverts aux cryptos

D’après le média Unchained, Kamala Harris aurait déjà deux noms en tête pour succéder à Gary Gensler : Chris Brummer, professeur de droit à Georgetown et fondateur de la société de conformité régemlentaire pour les crypto-entreprises Bluprynt, et Erica Williams, présidente du Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB).

Si Chris Brummer apparaît comme le choix le plus favorable au secteur crypto de par son expertise, les deux candidats sont décrits comme ayant “des visions progressistes de la réglementation financière” et étant tous deux susceptibles de “soutenir une législation sur les cryptos”. Un changement de cap qui semble inéluctable face au blocage actuel.

Une régulation claire et adaptée, enfin en vue ?

Difficile en effet d’imaginer pire que la guerre frontale menée par Gary Gensler, qui aura considérablement freiné l’adoption et l’innovation autour des cryptomonnaies et de la blockchain aux États-Unis ces dernières années.

D’autres régulateurs américains se montrent plus ouverts :

  • La Commodity Futures Trading Commission (CFTC)
  • Son président Rostin Behnam favorable à un cadre réglementaire clair pour le secteur crypto

Avec un possible assouplissement de la position de la SEC, combiné aux signaux positifs envoyés par d’autres régulateurs comme la CFTC, les États-Unis pourraient enfin se doter d’un cadre réglementaire adapté et équilibré pour accompagner le développement des crypto-actifs. Une bouffée d’oxygène pour un secteur longtemps étouffé par l’intransigeance de Gary Gensler.

Vers une nouvelle ère pour les cryptos en Amérique ?

Si le départ de Gary Gensler se confirme en janvier 2025, quelle que soit l’issue du scrutin présidentiel, cela marquera sans nul doute un tournant pour l’industrie des cryptomonnaies aux États-Unis. Avec une régulation enfin propice à l’innovation et à l’adoption, le pays pourrait rattraper son retard et redevenir un leader de cette révolution technologique et financière mondiale. Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir des cryptos en Amérique.

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