En 2024, le marché des NFT semble avoir perdu son éclat des années précédentes. Après une période d’euphorie et d’engouement, l’intérêt des investisseurs et du grand public pour ces tokens uniques s’est progressivement estompé. Aujourd’hui, il ne reste qu’une poignée de projets NFT qui résistent encore, laissant planer le doute sur l’avenir de cette technologie. Alors, quel bilan peut-on tirer de cette année 2024 pour les NFT et quelles perspectives se dessinent pour le futur ?

Un marché NFT en berne

Lorsqu’on analyse l’état du marché des NFT en 2024, force est de constater que l’enthousiasme n’est plus au rendez-vous. Selon les données de CoinMarketCap, le volume total des transactions NFT a considérablement chuté, ne représentant plus que 22 milliards de dollars, soit moins de 0,1% de l’industrie crypto. Un contraste saisissant avec les records atteints lors des années fastes.

Parmi les collections NFT encore actives, on retrouve notamment Terraforms, Meebots et le célèbre Bored Ape Yacht Club. Mais leurs volumes respectifs de 4,5 millions, 3,6 millions et 1,9 million d’ETH sont loin des sommets d’antan. Même la collection Jurassic World, en tête en termes de capitalisation boursière avec environ 1,3 million d’ETH, peine à maintenir l’intérêt des investisseurs.

Les NFTs sont encore une très bonne manière d’attirer des utilisateurs et de faire de l’onboarding, mais il faut que les frais soient très faibles, voire inexistants. Les NFTs sont parfois utilisés au sein des programmes de fidélité.

Danilo Cerullo, CEO de theMiracle

Des cas d’utilisation qui peinent à convaincre

Si l’attrait spéculatif des NFT s’est considérablement réduit, qu’en est-il de leur utilité réelle ? Force est d’admettre que les cas d’usage concrets peinent encore à émerger et à convaincre le grand public. Certains tribunaux commencent timidement à émettre des significations de justice sur la blockchain sous forme de NFT, mais ces initiatives restent isolées. Dans le domaine artistique, quelques créateurs proposent des œuvres physiques accompagnées de leur pendant numérique certifié par un NFT. Mais là encore, ces pratiques demeurent marginales.

Un domaine où les NFT semblent trouver un peu plus leur place est celui des programmes de fidélité des entreprises. Certaines marques utilisent la technologie des tokens non fongibles pour offrir des avantages exclusifs à leurs clients les plus engagés. Néanmoins, l’adoption reste limitée et le concept n’a pas encore fait ses preuves à grande échelle.

Les freins à l’adoption massive des NFT :

  • Complexité technique pour les néophytes
  • Manque de cas d’usage concrets et convaincants
  • Coûts de transaction parfois élevés
  • Volatilité et spéculation du marché

Quel avenir pour les NFT ?

Face à ce constat en demi-teinte, quelles perspectives peut-on envisager pour le futur des NFT ? Si l’engouement spéculatif semble bel et bien révolu, certains experts estiment que ces tokens pourraient trouver leur place dans des applications plus ciblées.

Jacob Haap, CEO d’Anomaly Science, insiste sur la nécessité de simplifier l’expérience utilisateur pour démocratiser l’usage des NFT :

Pour cibler les utilisateurs qui n’ont pas l’habitude de l’industrie crypto, il faut rendre les choses simples. Pensez au nombre de personnes qui rencontrent déjà des difficultés avec l’utilisation d’un ordinateur et d’internet, on ne peut pas leur demander d’installer un wallet et de minter un NFT.

Ainsi, les NFT pourraient potentiellement trouver leur place dans les échanges entre entreprises (B2B), où la traçabilité et l’authenticité apportées par la blockchain sont des atouts indéniables. Mais pour conquérir le grand public, un important travail de vulgarisation et de simplification reste à mener.

En conclusion, l’année 2024 aura été celle d’un sérieux coup de frein pour le marché des NFT. Après des débuts fracassants portés par la spéculation, ces tokens uniques peinent aujourd’hui à trouver leur place et à démontrer leur utilité concrète. Si certaines niches d’application semblent prometteuses, notamment dans les relations inter-entreprises, l’adoption massive par le grand public n’est pas encore au rendez-vous. L’avenir des NFT dépendra de la capacité de l’écosystème à proposer des cas d’usage pertinents et accessibles, tout en gérant les défis techniques et règlementaires. Le chemin est encore long, mais rien n’est joué pour ces actifs numériques uniques en leur genre.

Parmi les collections NFT encore actives, on retrouve notamment Terraforms, Meebots et le célèbre Bored Ape Yacht Club. Mais leurs volumes respectifs de 4,5 millions, 3,6 millions et 1,9 million d’ETH sont loin des sommets d’antan. Même la collection Jurassic World, en tête en termes de capitalisation boursière avec environ 1,3 million d’ETH, peine à maintenir l’intérêt des investisseurs.

Les NFTs sont encore une très bonne manière d’attirer des utilisateurs et de faire de l’onboarding, mais il faut que les frais soient très faibles, voire inexistants. Les NFTs sont parfois utilisés au sein des programmes de fidélité.

Danilo Cerullo, CEO de theMiracle

Des cas d’utilisation qui peinent à convaincre

Si l’attrait spéculatif des NFT s’est considérablement réduit, qu’en est-il de leur utilité réelle ? Force est d’admettre que les cas d’usage concrets peinent encore à émerger et à convaincre le grand public. Certains tribunaux commencent timidement à émettre des significations de justice sur la blockchain sous forme de NFT, mais ces initiatives restent isolées. Dans le domaine artistique, quelques créateurs proposent des œuvres physiques accompagnées de leur pendant numérique certifié par un NFT. Mais là encore, ces pratiques demeurent marginales.

Un domaine où les NFT semblent trouver un peu plus leur place est celui des programmes de fidélité des entreprises. Certaines marques utilisent la technologie des tokens non fongibles pour offrir des avantages exclusifs à leurs clients les plus engagés. Néanmoins, l’adoption reste limitée et le concept n’a pas encore fait ses preuves à grande échelle.

Les freins à l’adoption massive des NFT :

  • Complexité technique pour les néophytes
  • Manque de cas d’usage concrets et convaincants
  • Coûts de transaction parfois élevés
  • Volatilité et spéculation du marché

Quel avenir pour les NFT ?

Face à ce constat en demi-teinte, quelles perspectives peut-on envisager pour le futur des NFT ? Si l’engouement spéculatif semble bel et bien révolu, certains experts estiment que ces tokens pourraient trouver leur place dans des applications plus ciblées.

Jacob Haap, CEO d’Anomaly Science, insiste sur la nécessité de simplifier l’expérience utilisateur pour démocratiser l’usage des NFT :

Pour cibler les utilisateurs qui n’ont pas l’habitude de l’industrie crypto, il faut rendre les choses simples. Pensez au nombre de personnes qui rencontrent déjà des difficultés avec l’utilisation d’un ordinateur et d’internet, on ne peut pas leur demander d’installer un wallet et de minter un NFT.

Ainsi, les NFT pourraient potentiellement trouver leur place dans les échanges entre entreprises (B2B), où la traçabilité et l’authenticité apportées par la blockchain sont des atouts indéniables. Mais pour conquérir le grand public, un important travail de vulgarisation et de simplification reste à mener.

En conclusion, l’année 2024 aura été celle d’un sérieux coup de frein pour le marché des NFT. Après des débuts fracassants portés par la spéculation, ces tokens uniques peinent aujourd’hui à trouver leur place et à démontrer leur utilité concrète. Si certaines niches d’application semblent prometteuses, notamment dans les relations inter-entreprises, l’adoption massive par le grand public n’est pas encore au rendez-vous. L’avenir des NFT dépendra de la capacité de l’écosystème à proposer des cas d’usage pertinents et accessibles, tout en gérant les défis techniques et règlementaires. Le chemin est encore long, mais rien n’est joué pour ces actifs numériques uniques en leur genre.

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