En cette fin d’année 2025, une question brûlante anime les débats : quand les pays du monde se lanceront-ils dans la détention de réserves stratégiques en Bitcoin ? Cette interrogation est désormais inscrite au catalogue des promesses politiques de certains candidats, comme en témoigne l’élection récente de Donald Trump. Mais pendant que certains tergiversent, d’autres nations ont pris une longueur d’avance. C’est notamment le cas du Salvador, qui vient de franchir une étape historique en détenant plus de 6000 Bitcoins, intégrant ainsi le top 6 mondial des pays détenteurs de cryptomonnaies.
États-Unis, Chine et Royaume-Uni en tête des pays détenteurs de Bitcoin
Lorsqu’on parle de réserves nationales en Bitcoin, deux cas de figure se distinguent. D’un côté, il y a les pays qui achètent effectivement des BTC, comme le Salvador ou le Bhoutan. De l’autre, ceux qui détiennent des bitcoins saisis lors de procédures judiciaires, à l’instar des États-Unis, de la Chine ou du Royaume-Uni. Ces derniers pourraient théoriquement les convertir en réserves officielles.
Selon le classement établi par Treasuries Bitbo, les États-Unis pointent en tête avec un butin estimé à plus de 200 000 BTC saisis. La Chine suit de près avec environ 190 000 BTC, tandis que le Royaume-Uni ferme le podium, loin derrière, avec 60 000 BTC dans ses coffres.
Le Salvador, 6e pays au monde à détenir plus de 6000 BTC
Mais la donne est en train de changer rapidement. La récente annonce du Bitcoin Office du Salvador jette un pavé dans la mare. Le pays centraméricain vient en effet de franchir le cap symbolique des 6000 bitcoins détenus, faisant une entrée fracassante dans le top 6 mondial.
Une excellente nouvelle pour ceux qui craignaient de voir la stratégie Bitcoin de Nayib Bukele se heurter aux exigences du FMI, notoirement hostile aux cryptomonnaies. Le Salvador semble bien décidé à poursuivre ses achats réguliers de BTC, même si son wallet national Chivo pourrait disparaître face aux pressions de l’institution financière internationale.
Le Salvador, pionnier de l’adoption du Bitcoin malgré les obstacles
Rappelons que le Salvador a été le premier pays au monde à faire du Bitcoin une monnaie légale en septembre 2021. Une décision audacieuse qui n’a pas manqué de susciter des critiques, notamment de la part du FMI qui y voyait une menace pour la stabilité financière du pays.
Malgré ces obstacles, le président Nayib Bukele n’a jamais dévié de sa ligne. Au contraire, il a multiplié les initiatives pour promouvoir l’usage du Bitcoin, comme la création de la Bitcoin Beach pour attirer les touristes et les investisseurs, ou encore la construction d’une Bitcoin City alimentée par l’énergie géothermique des volcans.
Les promesses électorales de Donald Trump relancent le débat
Si l’exemple du Salvador fait figure de précurseur, la question des réserves nationales en Bitcoin prend une nouvelle dimension avec les récentes élections américaines. En effet, Donald Trump avait fait de ce sujet l’un des points clés de son programme, promettant de faire des États-Unis le leader mondial dans ce domaine s’il était élu.
Une perspective qui n’a pas manqué de faire réagir les autres puissances, comme la Chine et la Russie, qui s’interrogent désormais sur l’opportunité d’emboîter le pas à l’Oncle Sam. Car si les États-Unis venaient à franchir ce Rubicon, cela changerait assurément la donne sur l’échiquier géopolitique mondial.
En résumé :
- Le Salvador vient d’entrer dans le top 6 mondial des pays détenant le plus de Bitcoin avec plus de 6000 BTC.
- Les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni restent en tête du classement grâce aux bitcoins saisis lors de procédures judiciaires.
- Malgré les pressions du FMI, le Salvador poursuit sa stratégie d’adoption du Bitcoin initiée en 2021.
- L’élection de Donald Trump relance le débat sur les réserves nationales en BTC et pourrait changer la donne géopolitique.
Une chose est sûre, la révolution Bitcoin est en marche et nul ne peut prédire jusqu’où elle nous mènera. Le Salvador fait figure de pionnier en la matière, ouvrant la voie à ce qui pourrait devenir la norme pour les États dans un avenir proche. Une affaire à suivre de très près en 2025 et au-delà !