Au cœur d’une bataille juridique intense avec la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine, le PDG de Ripple Labs, Brad Garlinghouse, a récemment exprimé un regret poignant. Lors d’un échange avec CNBC à l’occasion de la DC Fintech Week le 24 octobre, il a admis qu’il aurait dû engager le dialogue avec les régulateurs américains bien plus tôt concernant le trading de cryptomonnaies.
Cette réflexion intervient alors que XRP, la crypto-monnaie de Ripple, est au cœur d’un procès retentissant intenté par la SEC. Garlinghouse a confié avoir fait “beaucoup plus de voyages à Washington ces dernières années” qu’il ne l’avait jamais fait auparavant, principalement en raison de cette affaire juridique qui oppose XRP à l’autorité de régulation financière.
Un regret tardif pour Ripple
Avec le recul, le dirigeant de Ripple admet que son équipe et lui auraient dû prendre le temps de communiquer avec les régulateurs américains bien plus tôt, ce qui aurait pu éviter toute cette situation. “Quand j’y repense, je regrette cette décision. Je pense que nous avons fait une erreur en ne nous impliquant pas plus tôt. Nous essayons de rattraper le temps perdu dans une certaine mesure”, a-t-il déclaré.
Un procès qui pourrait changer la donne
Pour rappel, la SEC a remporté en début d’année un procès contre Ripple Labs, accusant l’entreprise technologique d’avoir orchestré des ventes injustifiées de jetons XRP d’une valeur de 1,3 milliard de dollars. Selon la SEC, ce jeton constituerait une valeur mobilière non enregistrée.
L’autorité de régulation a également allégué que XRP avait créé certaines attentes de profit pour les investisseurs. Ripple s’apprête à déposer son propre appel incident pour contester la décision concernant les ventes institutionnelles. Les deux parties se préparent à un long processus qui pourrait potentiellement changer le paysage crypto aux États-Unis.
Les États-Unis à la traîne sur l’adoption crypto
Brad Garlinghouse est également revenu sur le retard pris par les États-Unis en matière d’adoption et de réglementation des cryptomonnaies par rapport à d’autres pays. Il a mentionné avoir eu des échanges avec des régulateurs et des banques centrales de pays qu’il considère comme étant en avance sur les États-Unis dans ce domaine, comme le Japon, le Royaume-Uni, Singapour, les Émirats arabes unis et le Brésil.
De manière générale, il a imputé ce retard à la désinformation circulant aux États-Unis, pointant notamment du doigt Gary Gensler, le président de la SEC, pour sa position antagoniste envers l’industrie des cryptomonnaies. Sous la direction de Gensler, la SEC a engagé des poursuites contre plusieurs entreprises et dirigeants du secteur, notamment contre la plateforme Coinbase et le fondateur de Binance, Changpeng Zhao.
Le classement mondial de l’adoption crypto
Selon le rapport 2024 de Chainalysis sur l’indice mondial d’adoption des cryptomonnaies, les États-Unis se classent à la quatrième place du classement général, derrière l’Indonésie, le Nigeria et l’Inde. Chainalysis précise dans son rapport que “l’activité crypto a augmenté dans les pays de toutes les tranches de revenus, avec un recul dans les pays à revenus élevés depuis le début de 2024”.
En résumé :
- Le PDG de Ripple regrette de ne pas avoir dialogué plus tôt avec les régulateurs américains sur les cryptos
- XRP est actuellement en procès avec la SEC, un litige qui pourrait redéfinir le paysage crypto aux USA
- Garlinghouse pointe du doigt la désinformation et l’attitude antagoniste de la SEC envers les cryptos
- Selon un rapport, les États-Unis accusent un retard sur l’adoption crypto par rapport à d’autres pays
Ce regret exprimé par Brad Garlinghouse met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises crypto aux États-Unis face à un environnement réglementaire complexe et parfois hostile. Le procès entre XRP et la SEC sera sans nul doute suivi de près par l’ensemble de l’industrie, tant son issue pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir des cryptomonnaies dans le pays.
Brad Garlinghouse est également revenu sur le retard pris par les États-Unis en matière d’adoption et de réglementation des cryptomonnaies par rapport à d’autres pays. Il a mentionné avoir eu des échanges avec des régulateurs et des banques centrales de pays qu’il considère comme étant en avance sur les États-Unis dans ce domaine, comme le Japon, le Royaume-Uni, Singapour, les Émirats arabes unis et le Brésil.
De manière générale, il a imputé ce retard à la désinformation circulant aux États-Unis, pointant notamment du doigt Gary Gensler, le président de la SEC, pour sa position antagoniste envers l’industrie des cryptomonnaies. Sous la direction de Gensler, la SEC a engagé des poursuites contre plusieurs entreprises et dirigeants du secteur, notamment contre la plateforme Coinbase et le fondateur de Binance, Changpeng Zhao.
Le classement mondial de l’adoption crypto
Selon le rapport 2024 de Chainalysis sur l’indice mondial d’adoption des cryptomonnaies, les États-Unis se classent à la quatrième place du classement général, derrière l’Indonésie, le Nigeria et l’Inde. Chainalysis précise dans son rapport que “l’activité crypto a augmenté dans les pays de toutes les tranches de revenus, avec un recul dans les pays à revenus élevés depuis le début de 2024”.
En résumé :
- Le PDG de Ripple regrette de ne pas avoir dialogué plus tôt avec les régulateurs américains sur les cryptos
- XRP est actuellement en procès avec la SEC, un litige qui pourrait redéfinir le paysage crypto aux USA
- Garlinghouse pointe du doigt la désinformation et l’attitude antagoniste de la SEC envers les cryptos
- Selon un rapport, les États-Unis accusent un retard sur l’adoption crypto par rapport à d’autres pays
Ce regret exprimé par Brad Garlinghouse met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises crypto aux États-Unis face à un environnement réglementaire complexe et parfois hostile. Le procès entre XRP et la SEC sera sans nul doute suivi de près par l’ensemble de l’industrie, tant son issue pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir des cryptomonnaies dans le pays.