Alors que l’industrie du jeu vidéo continue de croître à un rythme effréné, dépassant même les revenus combinés de la musique et du cinéma, les modèles traditionnels comme le “Games as a Service” (GaaS) font face à de nouveaux défis. Mais si le GaaS trouvait un second souffle en s’alliant au web3 et à la blockchain ?
L’âge d’or du modèle GaaS touche à sa fin
Pendant des années, le modèle free-to-play (F2P) du GaaS a régné en maître, permettant aux joueurs d’accéder gratuitement aux jeux puis de monétiser via des achats in-game comme des cosmétiques ou des avantages de gameplay. Séduisant pour les joueurs qui n’ont rien à perdre à essayer, ce système est devenu un incontournable pour tous les acteurs du secteur.
Mais aujourd’hui, la rentabilité du F2P GaaS est menacée. Entre un marché saturé, des coûts d’acquisition en hausse et les récents changements en matière de confidentialité des données, les marges se réduisent. L’industrie cherche donc de nouveaux relais de croissance.
Le web3, une lueur d’espoir pour le gaming
C’est ici qu’intervient la promesse du web3 et de la blockchain de révolutionner la monétisation des jeux. Les premiers essais se sont concentrés sur les NFT et le modèle play-to-earn (P2E), mais ceux-ci souffraient d’un problème majeur : la nécessité d’un afflux constant de nouveaux joueurs pour subsister.
Les systèmes P2E et de tokenomics qui ont suivi n’ont fait qu’empirer les choses en se rapprochant d’un modèle pay-to-win, décourageant la majorité des joueurs. De plus, beaucoup craignent une dérive vers des mécaniques proches des jeux d’argent.
Combler le fossé entre web2 et web3
Pour la majorité des joueurs, le web3 reste une proposition futuriste qu’ils préfèrent ignorer pour l’instant. Il y a encore un gouffre entre la qualité actuelle des jeux web2, la réalité des jeux web3 et le véritable potentiel de la blockchain pour le gaming.
Mais certains comme GFAL (Games For A Living) travaillent à rapprocher ces deux mondes à travers un modèle économique innovant. Leur approche se concentre sur les objets de collection in-game en les transformant en véritables actifs, via des principes de propriété, de saisonnalité et de standardisation :
- Propriété : les joueurs deviennent propriétaires des objets qu’ils acquièrent et peuvent exploiter leurs droits de PI au-delà du jeu.
- Saisonnalité : un système de “Battle Pass” saisonnier maintient l’engagement avec des mécaniques de fusion d’objets.
- Standardisation : chaque objet a une valeur transparente, comparable et transférable entre les jeux GFAL.
Au-delà du modèle économique, l’expérience de jeu reste primordiale :
- GFAL développe un écosystème robuste avec système d’identité intégré et marketplace multi-jeux pour favoriser les interactions.
- L’approche vise à réduire les frictions pour les joueurs passant du web2 au web3.
- L’objectif final est de gommer la frontière entre web2 et web3 pour une expérience unifiée, respectueuse de la culture gaming.
Le modèle GaaS pourrait finalement être le chaînon manquant entre l’industrie du jeu traditionnelle et l’écosystème web3 en pleine ébullition. Une opportunité unique de combiner le meilleur des deux mondes pour façonner le futur du jeu vidéo. Rendez-vous dans quelques années pour voir qui aura réussi son pari !