Alors que le Bitcoin continue de séduire les investisseurs du monde entier, il semblerait que même les politiques ne soient pas insensibles à ses charmes. Ken Sim, le maire de Vancouver, a récemment annoncé son intention de faire de la plus grande ville de l’Ouest canadien une cité amie du Bitcoin. Une décision qui pourrait bien changer la donne pour la crypto-monnaie reine dans le pays.
Vancouver se tourne vers le Bitcoin
Lors d’une réunion du conseil municipal le 26 novembre dernier, Ken Sim a présenté son projet ambitieux : faire de Vancouver une ville résolument tournée vers le Bitcoin. S’il ne prévoit pas de constituer des réserves en BTC comme certains États américains, le maire souhaite néanmoins intégrer la crypto-monnaie dans le portefeuille d’investissement de la ville.
L’objectif ? Diversifier les actifs financiers de Vancouver et bénéficier de l’exposition aux variations du marché des cryptomonnaies. Une stratégie déjà adoptée par de nombreuses entreprises, caisses de retraite, gestionnaires d’actifs publics et financiers.
Une tendance qui se confirme
Vancouver n’est pas la seule à s’intéresser au Bitcoin. Plusieurs villes et États à travers le monde ont déjà franchi le pas ou prévoient de le faire. Aux États-Unis, les investisseurs institutionnels ont acquis pour 13 milliards de dollars d’ETF Bitcoin.
Le State of Wisconsin Investment Board figure parmi les précurseurs, avec des positions dans l’ETF Bitcoin spot iShares Bitcoin Trust (IBIT) de BlackRock. Au Japon, le plus grand fonds de pension au monde, le Government Pension Investment Fund (GPIF) qui gère 1 400 milliards de dollars d’actifs, a également exprimé son intérêt pour inclure le Bitcoin dans son portefeuille.
Quelques exemples d’investisseurs institutionnels dans le Bitcoin :
- State of Wisconsin Investment Board : ETF Bitcoin IBIT de BlackRock
- Government Pension Investment Fund (Japon) : intérêt pour le Bitcoin
- Goldman Sachs : 461 millions de dollars dans l’ETF IBIT et 71 millions dans le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC)
L’avenir du Bitcoin au Canada
Si la décision de Ken Sim est mise en application, Vancouver pourrait bien devenir un modèle pour les autres villes canadiennes. Avec l’adoption croissante du Bitcoin par les institutionnels et sa reconnaissance comme une classe d’actifs à part entière, il ne serait pas étonnant de voir d’autres municipalités lui emboîter le pas.
Cette annonce intervient alors que le Canada s’est positionné comme l’un des pays les plus ouverts aux cryptomonnaies. Avec des réglementations claires et des fonds négociés en bourse (ETF) Bitcoin disponibles, le pays offre un environnement favorable au développement de l’écosystème crypto.
La décision de Vancouver d’intégrer le Bitcoin à son portefeuille d’investissement pourrait donc ouvrir la voie à une adoption encore plus large de la crypto-monnaie au Canada. Un pays qui semble décidé à jouer un rôle de premier plan dans la révolution des actifs numériques.
Un avenir prometteur pour le Bitcoin
Alors que le Bitcoin continue de gagner en popularité auprès des investisseurs individuels et institutionnels, l’annonce de Ken Sim démontre que même les politiques commencent à percevoir son potentiel. Si Vancouver parvient à mettre en œuvre cette stratégie avec succès, nul doute que d’autres villes lui emboîteront le pas.
À mesure que l’adoption du Bitcoin se généralise et que sa légitimité en tant que classe d’actifs s’affirme, il est fort probable que de plus en plus d’institutions publiques et privées chercheront à l’intégrer dans leurs portefeuilles d’investissement. Une tendance qui pourrait bien accélérer la démocratisation de la crypto-monnaie et ouvrir la voie à une nouvelle ère financière.
Reste à voir comment le projet de Ken Sim sera accueilli par les habitants de Vancouver et quelles seront les modalités de sa mise en œuvre. Une chose est sûre : cette annonce marque un tournant dans la perception du Bitcoin par les décideurs politiques et laisse présager un avenir prometteur pour la crypto-monnaie reine.