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    Larry Fink et Brian Armstrong : Crypto entre Peur et Espoir

    Steven SoarezDe Steven Soarez04/12/2025Aucun commentaire6 Mins de Lecture
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    Il y a encore cinq ans, Larry Fink qualifiait Bitcoin de « poison pour rats » et d’indice du blanchiment d’argent. Hier, sur la scène du DealBook Summit, le patron de BlackRock – 11 500 milliards de dollars sous gestion – a expliqué pourquoi il gère aujourd’hui le plus gros ETF Bitcoin spot au monde. À ses côtés, Brian Armstrong, patron de Coinbase, affichait un sourire tranquille : la revanche était totale.

    Leur discussion, animée par Andrew Ross Sorkin, a duré près d’une heure. Et elle valait de l’or. Parce qu’elle n’opposait plus les « anciens » aux « nouveaux ». Elle montrait deux visions complémentaires d’un même futur où la blockchain s’invite au cœur du système financier traditionnel.

    Quand le plus grand sceptique devient le plus grand défenseur

    Larry Fink n’a pas cherché à cacher son revirement. Il l’a même assumé avec une franchise désarmante.

    « Pendant le Covid, je me suis dit : teste tes convictions. J’ai rencontré des défenseurs de Bitcoin, j’ai séparé Bitcoin du reste de la crypto… et j’ai compris qu’il existait désormais un vrai cas d’usage à long terme. »

    Larry Fink, PDG de BlackRock

    Aujourd’hui, il décrit Bitcoin comme « un actif de peur ». Pas une insulte. Une réalité géopolitique et monétaire. Les gens achètent du BTC parce qu’ils ont peur de l’inflation, peur des crises bancaires, peur que leur gouvernement ne confisque ou ne dévalue leur épargne. En clair : Bitcoin devient l’or numérique du XXIe siècle.

    Brian Armstrong, lui, refuse catégoriquement l’idée que Bitcoin puisse retourner à zéro, comme le répètent encore Warren Buffett et Charlie Munger.

    « Ils ont grandi dans un monde où le dollar régnait sans partage. Imaginer un système décentralisé, natif de l’internet, leur est presque impossible. »

    Brian Armstrong

    Le ton était posé, presque respectueux. Mais le message clair : l’ancien monde a vécu.

    2025, l’année où tout bascule côté régulation

    Les deux hommes s’accordent sur un point crucial : 2025 sera l’année du grand ménage réglementaire aux États-Unis.

    • Le Genius Act sur les stablecoins vient d’être adopté à une large majorité bipartisane.
    • Un texte plus large sur la structure de marché crypto a passé la Chambre et arrive au Sénat.
    • Les plateformes offshore ultra-levierées (type Bybit, Hyperliquid) viennent de provoquer une liquidation massive en octobre… preuve que l’absence de règles claires fait fuir le risque hors des États-Unis.

    Pour Armstrong, c’est simple : « On passe du marché gris au marché éclairé. » Traduction : les institutions vont pouvoir investir sans peur d’un coup de tonnerre réglementaire soudain.

    Petit moment de tension quand même : le lobbying. Coinbase a dépensé environ 50 millions de dollars en dons politiques en 2024 et soutenu massivement le super PAC Fairshake. Armstrong assume totalement.

    « 52 millions d’Américains utilisent la crypto. Ils méritent des règles claires pour être protégés. Tenir un mauvais gouvernement pour responsable fait partie de notre mission d’augmenter la liberté économique. »

    Larry Fink, plus prudent, rappelle que BlackRock donne « 50 % à chaque parti » et filtre chaque don pour éviter tout soupçon d’achat de faveurs.

    Tokenisation : la vraie révolution selon Larry Fink

    Si Bitcoin est l’actif de peur, la tokenisation est l’actif d’espoir. Et là, Fink s’enflamme littéralement.

    Selon lui, tokeniser tous les actifs – actions, obligations, immobilier, œuvres d’art – sur blockchain va :

    • Réduire drastiquement les coûts de friction (intermédiaires, délais de règlement-livraison)
    • Permettre le règlement instantané 24/7
    • Démocratiser l’accès à des actifs autrefois réservés aux ultra-riches
    • Rendre les marchés plus transparents (propriétaire réel connu en temps réel)

    Il cite le chiffre impressionnant de 4 100 milliards de dollars déjà immobilisés dans des wallets numériques, majoritairement en stablecoins. Imaginez passer directement de dollars tokenisés à des fractions d’immeubles ou d’obligations d’État en un clic…

    Armstrong enfonce le clou sur les stablecoins : les banques qui les combattent ne font que protéger leurs marges.

    « Elles ne veulent pas payer d’intérêts sur vos dépôts. Dans un ou deux ans, elles supplieront pour émettre leurs propres stablecoins avec rendement. »

    Et il sait de quoi il parle : Coinbase fournit déjà la technologie de custody et de trading à plus de 80 % des ETF crypto existants et pilote des projets stablecoins avec plusieurs grandes banques.

    Les États-Unis en retard… et ça inquiète Fink

    Un des moments les plus forts de l’interview : Larry Fink qui déclare sans détour que les États-Unis sont en retard sur les infrastructures financières numériques.

    Les pays qui nous ont dépassés selon Larry Fink :

    • Inde → paiements instantanés universels via UPI
    • Brésil → Pix et monnaie digitale en pleine expansion
    • Singapour, Hong Kong, Émirats → cadres réglementaires clairs et attractifs

    « Si nous n’investissons pas massivement, d’autres nations vont nous battre. »

    Armstrong, plus optimiste, parle d’un « âge d’or de la liberté » grâce à l’accès démocratisé aux produits crypto et aux marchés de prédiction.

    IA, emploi et substitution du travail : le sujet qui fâche

    Larry Fink a été très direct sur l’impact de l’intelligence artificielle : chez BlackRock, les revenus ont augmenté de 40 % ces dernières années alors que les effectifs n’ont crû que de 5 %. Conséquence : les marges se sont envolées.

    Il s’interroge ouvertement : l’atonie du marché de l’emploi en 2025 (31 000 emplois créés par mois contre 154 000 l’année précédente) vient-elle de l’incertitude politique… ou de la substitution accélérée du travail par l’IA ?

    La réponse n’est pas tranchée. Mais la question est posée. Et elle pèse lourd.

    Gouvernance d’entreprise et marchés de prédiction : les idées folles d’Armstrong

    Deux sujets bonus qui ont marqué les esprits :

    • Armstrong a justifié le déménagement juridique de Coinbase du Delaware vers le Texas : « Les tribunaux du Delaware sont devenus hostiles aux fondateurs et imprévisibles. »
    • Fink imagine un futur où chaque action est tokenisée → vote actionnarial instantané directement dans l’app, sans passer par les proxies.
    • Armstrong défend les marchés de prédiction (Polymarket and co.) comme alternative crédible aux médias traditionnels, allant jusqu’à suggérer qu’on pourrait autoriser le délit d’initié si l’objectif est d’améliorer l’information disponible.

    Provocateur, mais cohérent avec sa vision libertarienne.

    Ce qu’il faut retenir pour 2025-2026

    En une heure de discussion, Fink et Armstrong ont dessiné une feuille de route crédible :

    • Bitcoin s’installe comme réserve de valeur « or numérique » dans les portefeuilles institutionnels
    • La régulation américaine devient enfin claire va attirer des centaines de milliards
    • La tokenisation des actifs réels devient le prochain relais de croissance massif
    • Les stablecoins vont forcer les banques à se réinventer ou mourir
    • Les États-Unis doivent accélérer sous peine de se faire distancer face à l’Inde, le Brésil, etc.

    Le plus frappant ? Il n’y avait plus d’opposition frontale. Juste deux visions – peur d’un côté, espoir de l’autre – qui convergent vers le même constat : la blockchain n’est plus une menace extérieure. Elle est en train de devenir le nouveau système nerveux de la finance mondiale.

    Et quand le patron du plus grand gestionnaire d’actifs du monde et celui de la plus grande plateforme crypto américaine racontent la même histoire… il est probablement temps de l’écouter.

    2025 s’annonce explosive.

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    Steven Soarez
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    Passionné et dévoué, je navigue sans relâche à travers les nouvelles frontières de la blockchain et des cryptomonnaies. Pour explorer les opportunités de partenariat, contactez-nous.

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