Le président argentin Javier Milei se retrouve au cœur d’une polémique suite à ses publications sur les réseaux sociaux soutenant le memecoin LIBRA. Cette cryptomonnaie, qui a d’abord explosé de 400% avant de s’effondrer brutalement, soulève des questions quant à l’implication de Milei dans cette affaire. Face aux accusations de fraude qui se multiplient, le président tente de se défendre.
Un tweet qui déclenche une tempête
C’est un simple tweet du président Milei qui a mis le feu aux poudres. En relayant des informations sur le memecoin LIBRA, Milei a involontairement déclenché un engouement massif pour cette cryptomonnaie. Le cours du LIBRA s’est envolé de plus de 400% en quelques heures, avant de s’effondrer tout aussi brutalement peu après. De nombreux investisseurs ont subi de lourdes pertes.
Très vite, les regards se sont tournés vers le président Milei. Certains l’accusent d’avoir sciemment manipulé le marché en faisant la promotion d’une cryptomonnaie douteuse. D’autres lui reprochent son imprudence et son manque de discernement en relayant des informations sur le LIBRA sans en mesurer les conséquences.
Milei se défend : “Je n’ai incité personne à acheter”
Face à la tempête médiatique et politique, Javier Milei est monté au créneau pour se défendre. Lors d’une interview télévisée, il a affirmé n’avoir jamais eu l’intention de pousser quiconque à investir dans le LIBRA :
“Je n’en ai pas fait la promotion, je l’ai partagé. L’État a-t-il perdu de l’argent ? Non. Les Argentins ont-ils perdu de l’argent ? Peut-être quatre ou cinq au maximum. La grande majorité des investisseurs sont chinois et américains.”
Javier Milei, président de l’Argentine
Selon lui, il s’agissait simplement de “répandre la nouvelle” sur cette cryptomonnaie, sans pour autant en faire la publicité. Il a également minimisé l’impact de cette affaire en Argentine, prétendant que seule une poignée de ses concitoyens avaient investi dans le LIBRA.
Des révélations embarrassantes
Mais la défense de Milei a été mise à mal par de nouvelles révélations. Peu après son interview, le président a en effet retweeté un tutoriel expliquant comment acheter des LIBRA. Un geste en totale contradiction avec ses propos précédents, qui jette le doute sur sa sincérité.
De plus, des enquêtes journalistiques ont révélé que Milei avait rencontré les créateurs du LIBRA avant le lancement de la cryptomonnaie. Le président assure que ces entrevues visaient uniquement à “soutenir les entreprises utilisant la crypto”, mais ses détracteurs y voient la preuve d’une collusion.
Vers des poursuites judiciaires ?
Malgré les dénégations de Milei, la polémique ne retombe pas. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer l’ouverture d’une enquête sur cette affaire. Certains parlementaires de l’opposition évoquent même la possibilité de poursuites judiciaires contre le président pour fraude et manipulation de marché.
Reste à savoir si ces menaces se concrétiseront ou si Milei parviendra à convaincre de sa bonne foi. Une chose est sûre : cette controverse jette une ombre sur la crédibilité et le jugement du président argentin. Elle rappelle aussi les dangers des memecoins et l’importance pour les personnalités publiques de faire preuve de prudence et de responsabilité lorsqu’elles s’expriment sur ces sujets hautement spéculatifs.
En résumé :
- Le président argentin Javier Milei est accusé d’avoir promu le memecoin LIBRA avant son crash.
- Milei nie avoir incité à l’achat mais a retweeté un tutoriel pour acheter du LIBRA.
- Des révélations montrent que Milei avait rencontré les créateurs du LIBRA avant son lancement.
- L’opposition menace de poursuites judiciaires, mettant en cause la crédibilité de Milei.
Cette affaire illustre une fois de plus les dangers des memecoins et l’importance de la régulation des cryptomonnaies. Elle met aussi en lumière la responsabilité des personnalités publiques, dont les propos peuvent avoir un impact considérable sur les marchés. À l’heure où les cryptomonnaies gagnent en popularité, il est crucial que les dirigeants fassent preuve d’éthique et de discernement dans leur communication sur ces sujets sensibles.
Très vite, les regards se sont tournés vers le président Milei. Certains l’accusent d’avoir sciemment manipulé le marché en faisant la promotion d’une cryptomonnaie douteuse. D’autres lui reprochent son imprudence et son manque de discernement en relayant des informations sur le LIBRA sans en mesurer les conséquences.
Milei se défend : “Je n’ai incité personne à acheter”
Face à la tempête médiatique et politique, Javier Milei est monté au créneau pour se défendre. Lors d’une interview télévisée, il a affirmé n’avoir jamais eu l’intention de pousser quiconque à investir dans le LIBRA :
“Je n’en ai pas fait la promotion, je l’ai partagé. L’État a-t-il perdu de l’argent ? Non. Les Argentins ont-ils perdu de l’argent ? Peut-être quatre ou cinq au maximum. La grande majorité des investisseurs sont chinois et américains.”
Javier Milei, président de l’Argentine
Selon lui, il s’agissait simplement de “répandre la nouvelle” sur cette cryptomonnaie, sans pour autant en faire la publicité. Il a également minimisé l’impact de cette affaire en Argentine, prétendant que seule une poignée de ses concitoyens avaient investi dans le LIBRA.
Des révélations embarrassantes
Mais la défense de Milei a été mise à mal par de nouvelles révélations. Peu après son interview, le président a en effet retweeté un tutoriel expliquant comment acheter des LIBRA. Un geste en totale contradiction avec ses propos précédents, qui jette le doute sur sa sincérité.
De plus, des enquêtes journalistiques ont révélé que Milei avait rencontré les créateurs du LIBRA avant le lancement de la cryptomonnaie. Le président assure que ces entrevues visaient uniquement à “soutenir les entreprises utilisant la crypto”, mais ses détracteurs y voient la preuve d’une collusion.
Vers des poursuites judiciaires ?
Malgré les dénégations de Milei, la polémique ne retombe pas. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer l’ouverture d’une enquête sur cette affaire. Certains parlementaires de l’opposition évoquent même la possibilité de poursuites judiciaires contre le président pour fraude et manipulation de marché.
Reste à savoir si ces menaces se concrétiseront ou si Milei parviendra à convaincre de sa bonne foi. Une chose est sûre : cette controverse jette une ombre sur la crédibilité et le jugement du président argentin. Elle rappelle aussi les dangers des memecoins et l’importance pour les personnalités publiques de faire preuve de prudence et de responsabilité lorsqu’elles s’expriment sur ces sujets hautement spéculatifs.
En résumé :
- Le président argentin Javier Milei est accusé d’avoir promu le memecoin LIBRA avant son crash.
- Milei nie avoir incité à l’achat mais a retweeté un tutoriel pour acheter du LIBRA.
- Des révélations montrent que Milei avait rencontré les créateurs du LIBRA avant son lancement.
- L’opposition menace de poursuites judiciaires, mettant en cause la crédibilité de Milei.
Cette affaire illustre une fois de plus les dangers des memecoins et l’importance de la régulation des cryptomonnaies. Elle met aussi en lumière la responsabilité des personnalités publiques, dont les propos peuvent avoir un impact considérable sur les marchés. À l’heure où les cryptomonnaies gagnent en popularité, il est crucial que les dirigeants fassent preuve d’éthique et de discernement dans leur communication sur ces sujets sensibles.