Et si tout ce qu’on vous racontait sur Bitcoin et les cryptomonnaies n’était qu’un tissu de mensonges savamment orchestré ? Depuis des années, les gros titres alarmistes se succèdent, accusant ces technologies d’être des outils au service du crime ou des désastres écologiques. Mais aujourd’hui, une nouvelle voix s’élève pour rétablir la vérité : l’Institut National de Bitcoin (INBi) entre en scène, bien décidé à mettre fin à cette désinformation galopante.
L’INBi Face à la Désinformation : Une Bataille pour la Vérité
Créé avec une mission claire – penser et accompagner la transition vers Bitcoin en France –, l’INBi ne se contente pas de paroles en l’air. Face à une énième vague de critiques infondées, cette association s’attaque directement aux médias mainstream, souvent prompts à diaboliser les cryptomonnaies sans preuves solides. Leur dernier coup d’éclat ? Une saisine officielle de l’Arcom, l’autorité française de régulation des médias, pour dénoncer une émission diffusée le 22 mars 2025.
Une Émission Sous le Feu des Critiques
L’émission en question, intitulée *Cryptomonnaies : révolution et manipulations*, animée par une figure bien connue du journalisme français, Christine Ockrent, a relancé le débat. Diffusée il y a quelques jours à peine, elle a une fois de plus peint les cryptos comme des alliées des criminels et des régimes autoritaires. Mais l’INBi n’a pas tardé à réagir, pointant du doigt des affirmations biaisées et des chiffres sortis de leur contexte.
Les cryptomonnaies facilitent visiblement le blanchiment d’argent et les agissements de réseaux criminels.
Christine Ockrent, lors de l’émission du 22 mars 2025
Cette phrase, lâchée sans nuance, a fait bondir les défenseurs de Bitcoin. Car si les cryptomonnaies ont parfois été associées à des activités illégales, les données racontent une tout autre histoire. Et c’est là que l’INBi dégaine des arguments implacables, appuyés par des experts reconnus.
Les Chiffres Qui Détruisent les Clichés
Contrairement aux idées reçues, les activités criminelles liées aux cryptomonnaies sont loin d’être majoritaires. Selon François Volpoet, analyste chez Chainalysis, une référence mondiale en matière de traçabilité blockchain, elles ne représentent que **0,14 %** des transactions totales en 2024. Oui, vous avez bien lu : 99,86 % des échanges en crypto sont parfaitement légitimes.
Comparaison éloquente : cryptos vs monnaies traditionnelles
- Activités illicites en cryptos : 40 milliards de dollars par an.
- Activités illicites en monnaies fiduciaires (euro, dollar, etc.) : 2 129 milliards de dollars, soit environ 3 % du PIB mondial.
- Conclusion : les monnaies étatiques sont bien plus utilisées par les criminels.
Ces chiffres, implacables, montrent une réalité que les détracteurs préfèrent ignorer. Pendant que Bitcoin est cloué au pilori, les monnaies traditionnelles servent massivement au blanchiment d’argent et au financement d’activités illégales. Alors, pourquoi cet acharnement médiatique contre les cryptos ? L’INBi y voit une forme de propagande, et ils ne comptent pas laisser passer ça.
L’Action de l’INBi : Saisir l’Arcom pour Changer la Donne
Face à ce qu’ils qualifient de « dérives médiatiques récurrentes », les membres de l’INBi ont décidé de passer à l’offensive. Leur arme ? Une plainte déposée auprès de l’Arcom pour exiger des explications sur le traitement partial des cryptomonnaies dans cette émission. Ils reprochent aux journalistes de ne pas distinguer Bitcoin des autres actifs numériques, souvent plus spéculatifs, et de balayer d’un revers de main les données objectives présentées par des experts invités.
Certains journalistes invitent des experts avec des données chiffrées, mais refusent de se remettre en question.
Compte X @BitcoinPolicyFr
Ce constat, amer mais lucide, souligne un problème plus large : la mauvaise foi de certains médias. L’INBi espère que cette saisine marquera un tournant, obligeant les rédactions à plus de rigueur. Car, comme ils le rappellent, la désinformation ne nuit pas seulement à Bitcoin, mais aussi à une adoption saine et éclairée de cette technologie en France.
Bitcoin et les Clichés Écologiques : Un Autre Mensonge à Démonter
Outre les accusations de criminalité, un autre reproche revient en boucle : Bitcoin serait une catastrophe pour l’environnement. Là encore, l’INBi monte au créneau pour rétablir les faits. Si le minage de Bitcoin consomme effectivement de l’énergie, des études récentes montrent que plus de 50 % de cette énergie provient de sources renouvelables, un chiffre bien supérieur à celui de nombreux secteurs traditionnels.
De plus, les critiques omettent souvent un détail crucial : la blockchain de Bitcoin sécurise des transactions mondiales sans intermédiaires, réduisant ainsi le besoin d’infrastructures bancaires énergivores. Une fois encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ils peinent à percer le mur de la désinformation.
Pourquoi la France Est-elle en Retard ?
En France, le combat de l’INBi prend une dimension particulière. L’Hexagone, souvent en pointe sur bien des sujets, accuse un retard flagrant en matière de cryptomonnaies. Entre une régulation hésitante et une méfiance culturelle, Bitcoin reste mal compris, tant par les politiques que par le grand public. L’INBi veut changer cela, en éduquant et en plaidant pour une adoption raisonnée.
Les freins à l’adoption en France :
- Une méconnaissance générale des mécanismes de la blockchain.
- Des politiques frileux face à l’innovation financière.
- Un discours médiatique souvent caricatural.
Pour l’INBi, ce retard n’est pas une fatalité. Avec une meilleure information et des actions concrètes, comme leur saisine de l’Arcom, ils espèrent ouvrir les yeux des Français sur le potentiel de Bitcoin. Mais la route est encore longue, et les obstacles nombreux.
Vers une Nouvelle Ère pour Bitcoin ?
Si l’INBi parvient à faire entendre sa voix, cette bataille contre la désinformation pourrait marquer un tournant. À mesure que Bitcoin gagne en popularité – porté par des entreprises, des investisseurs et même certains gouvernements –, les vieux clichés s’effritent. Mais pour que cette révolution prenne pleinement forme, il faudra plus que des chiffres : il faudra un changement de mentalité.
En attendant, l’initiative de l’INBi est un signal fort : la communauté crypto ne se laissera plus faire face aux approximations et aux attaques gratuites. Reste à voir si l’Arcom donnera suite, et si les médias, eux, accepteront enfin de jouer le jeu de la vérité.