Imaginez-vous au bord d’un précipice. D’un côté, la promesse des 4 000 $, de l’autre, le risque d’un retour brutal sous les 3 000 $. C’est exactement la situation dans laquelle se trouve Ethereum en ce 12 décembre 2025. Le prix flirte avec les 3 500 $, une zone que les vendeurs défendent farouchement depuis des mois. Va-t-il enfin céder ou allons-nous assister à un énième rejet douloureux ?
Personne n’a de boule de cristal, mais les indices techniques, on-chain et macro commencent à dessiner un tableau passionnant. Suivez-moi, on décortique tout ça ensemble.
Ethereum face à son mur des 3 500 $ : pourquoi cette zone fait trembler les traders
Les 3 500 $ ne sont pas une résistance comme les autres. C’est un niveau psychologique, mais surtout technique, qui concentre un volume impressionnant d’ordres de vente depuis le début de l’année 2025.
Regardez le graphique journalier : chaque fois qu’Ethereum a tenté de franchir cette barre depuis mars, il s’est pris un mur. Mars, mai, août… même scénario : pump, euphorie, puis distribution massive et chute de 15 à 30 %. Les whales connaissent cette zone par cœur.
Pourquoi 3 500 $ est-il si spécial ?
- Ancien support devenu résistance après la cassure baissière de juillet
- Confluence parfaite avec la moyenne mobile 200 périodes
- Zone de liquidité maximale : stop-loss des longs et take-profit des shorts
- Retracement Fibonacci 0,618 du mouvement 4 800 $ → 1 800 $
Le momentum technique commence à tourner
Pour la première fois depuis le 9 octobre, les EMA 9 et EMA 18 journalières sont haussières. Un croisement doré qui, historiquement, a souvent marqué le début de phases explosives sur Ethereum.
Plus intéressant encore : le RSI journalier vient enfin de casser sa trendline baissière vieille de plus de trois mois. Ce n’est pas une garantie de hausse éternelle, mais c’est un signal que les acheteurs reprennent la main.
Un RSI qui casse sa trendline baissière en journalier, c’est souvent le début d’une accélération. Surveillez le niveau 60 : tant qu’on reste au-dessus, les bulls contrôlent.
– Un vieux loup de l’analyse technique
L’activité on-chain reste solide malgré la correction
On entend souvent que « l’on-chain est mort » quand le prix baisse. Pourtant, les métriques fondamentales d’Ethereum n’ont jamais été aussi encourageantes.
Le nombre d’adresses actives quotidiennes oscille autour de 450 000 – un niveau comparable à celui du bull-run 2024. Les volumes sur les layer 2 explosent, les frais de transaction restent raisonnables grâce à Dencun, et le staking dépasse désormais les 35 % de l’offre totale.
Et surtout : les institutionnels continuent d’accumuler. Les ETF spot Ethereum ont enregistré plus de 2 milliards de dollars d’entrées nettes depuis leur lancement. BlackRock, Fidelity, Grayscale… tout le monde veut sa part du gâteau.
Le ratio ETH/BTC sort enfin de sa léthargie
Pendant que tout le monde pleurait la sous-performance d’Ethereum face à Bitcoin, quelque chose de discret mais puissant s’est produit : le ratio ETH/BTC a rebondi de plus de 15 % depuis son point bas de novembre.
Techniquement, le ratio vient de casser une résistance majeure à 0,056 et pointe désormais vers 0,062–0,065. Si cette dynamique se confirme, Ethereum pourrait surperformer Bitcoin de 20 à 30 % dans les prochaines semaines.
Scénarios possibles pour les prochaines semaines
- Scénario haussier (55 % de probabilité) : cassure nette des 3 500 $, retest en support, puis accélération vers 4 000–4 200 $
- Scénario de range (30 %) : consolidation entre 3 200 $ et 3 500 $ en attendant plus de clarté macro
- Scénario baissier (15 %) : rejet violent et retour vers 2 800–2 600 $ (zone de forte liquidité longue)
Google Trends en chute libre : opportunité ou alerte rouge ?
Il y a un indicateur que beaucoup négligent et qui pourtant a souvent donné des signaux contrariants puissants : Google Trends.
Depuis le pic d’août 2025 (comparable au top de 2021), l’intérêt de recherche pour « Ethereum » a chuté de près de 70 %. Historiquement, les grands bottoms se forment quand plus personne ne parle d’un actif.
Est-ce le calme avant la tempête ou simplement le signe que le grand public a définitivement tourné la page ? L’histoire nous a appris à nous méfier des extrêmes de désintérêt.
Les baleines : elles accumulent ou elles distribuent ?
Les données on-chain montrent une réalité nuancée. Les baleines de plus de 10 000 ETH continuent d’accumuler discrètement depuis septembre. En parallèle, certaines vieilles baleines de l’ICO (2015–2016) se réveillent et vendent par petits paquets.
Résultat ? Une pression vendeuse constante mais maîtrisée. Tant que les nouveaux entrants (institutionnels, ETF) absorbent ces ventes, le prix tient. Le jour où ils ralentissent… la correction pourrait s’accélérer.
Et si c’était enfin le début de l’« Ethereum season » ?
Tout le monde attend « l’altseason » comme le Messie. Mais peut-être que nous sommes déjà en train de vivre le début de quelque chose de plus subtil : une rotation sectorielle où Ethereum redevient le centre de gravité.
Les narratives 2026 sont déjà là : staking ETF, restaking (EigenLayer), layer 2 wars, tokenisation d’actifs réels… Tout passe par Ethereum. Quand le marché s’en rendra compte, il sera peut-être déjà trop tard.
Le vrai bull-run d’Ethereum ne commence jamais quand tout le monde l’attend. Il commence quand plus personne n’y croit.
– Un trader anonyme sur Crypto Twitter
Conclusion : prudence mais optimisme mesuré
Les 3 500 $ vont décider du sort d’Ethereum pour les prochaines semaines, voire les prochains mois. Un rejet ici serait douloureux mais sain. Une cassure franche ouvrirait la porte à une fin d’année explosive.
Personnellement ? Je reste long avec un stop sous 3 100 $ et un premier objectif à 4 200 $. Le momentum technique, les flux institutionnels et la solidité on-chain plaident pour une résolution haussière.
Mais comme toujours dans ce marché : le risque est roi. Gérez vos positions, ne soyez pas gourmands, et surtout… gardez un peu de poudre sèche. On n’est jamais à l’abri d’une surprise.
Et vous, vous pensez qu’Ethereum va enfin casser les 3 500 $ cette fois ? Dites-le moi en commentaire, je lis tout.
