Le compte à rebours est lancé. Depuis l’approbation tant attendue de la SEC fin mai dernier, les émetteurs d’ETF Ethereum au comptant sont sur les starting-blocks. L’enjeu ? Faire valider au plus vite leurs formulaires S-1 détaillant le fonctionnement de ces fonds révolutionnaires. Une course contre la montre réglementaire passionnante, dont les derniers développements méritent qu’on s’y attarde.
Des frais imbattables pour séduire les investisseurs
Dans ce grand prix de la finance décentralisée, chaque détail compte. Et les frais de gestion appliqués à ces véhicules d’investissement nouvelle génération font partie des éléments scrutés de près. C’est Franklin Templeton qui a dégainé le premier, annonçant un taux défiant toute concurrence à seulement 0,19%.
Une barre placée très haut, quand on sait que les frais des ETF Bitcoin au comptant oscillent entre 0,21% et 0,39%. De quoi pousser les concurrents comme VanEck à revoir leurs copies pour ne pas être distancés. La tendance est claire : les ETF Ethereum s’annoncent comme les produits financiers les plus abordables du marché.
Des investissements de départ conséquents
Autre indicateur clé dévoilé au compte-gouttes par les gestionnaires de fonds : le montant de l’investissement initial. Sur ce terrain, 21Shares fait figure de précurseur en injectant plus de 340 000$ pour amorcer son ETF. Une somme obtenue via l’achat de 20 000 actions par son sponsor, 21 Shares US LLC.
En comparaison, les 100 000$ de mise de départ annoncés par Franklin Templeton et l’ETF Invesco Galaxy paraissent presque timides. Mais il ne faut pas s’y tromper, ces montants sont voués à rapidement gonfler une fois les vannes de la cotation ouvertes.
Les acteurs majeurs du secteur restent discrets :
- Grayscale et BlackRock n’ont pas encore communiqué de chiffres
- Ils semblent concentrés sur les détails techniques de leurs offres
- Des précisions attendues dans les prochains jours à l’approche du lancement
2 juillet : une date à marquer d’une pierre blanche
Pas de temps à perdre pour les émetteurs, qui doivent impérativement obtenir le feu vert de la SEC d’ici le 2 juillet. Une deadline qui semble inébranlable, malgré le différend juridique opposant l’autorité des marchés financiers à Consensys. Les prochaines heures s’annoncent donc décisives.
Nul doute que les derniers ajustements seront apportés dans un climat d’effervescence, pour offrir aux investisseurs des produits aux petits oignons. Avec en ligne de mire ce nouvel horizon pour Ethereum, qui pourrait bien redistribuer les cartes de l’industrie des cryptomonnaies. Vivement le 2 juillet !