Alors que le monde de la crypto retient son souffle, une rumeur se propage comme une traînée de poudre : le président nouvellement élu Donald Trump envisagerait de nommer Paul Atkins, un ancien commissaire de la Securities and Exchange Commission (SEC), pour remplacer Gary Gensler à la tête du gendarme boursier américain. Cette nouvelle a de quoi faire frémir l’industrie des cryptomonnaies, qui pourrait bien y voir un tournant favorable après des années de réglementation musclée.
Paul Atkins, un allié de poids pour les cryptos
Connu pour ses positions favorables à l’industrie des cryptomonnaies, Paul Atkins pourrait bien être l’homme providentiel pour adoucir l’approche intransigeante adoptée par la SEC ces dernières années sous la houlette de Gary Gensler. En effet, l’ancien commissaire n’a jamais caché son soutien au développement des actifs numériques, estimant qu’une réglementation trop stricte risquerait d’étouffer l’innovation dans ce secteur en plein essor.
Un changement de cap attendu
Si la nomination de Paul Atkins se confirme, elle marquerait un tournant majeur dans la politique de régulation des cryptomonnaies aux États-Unis. Après une période marquée par de nombreux litiges et une approche répressive, l’industrie blockchain espère un assouplissement des règles du jeu pour lui permettre de se développer dans un cadre plus propice à l’innovation.
Les acteurs du secteur ne cachent pas leur enthousiasme face à cette possible nomination, saluant le choix d’un profil expérimenté et ouvert au dialogue avec les entreprises innovantes. Sur les réseaux sociaux, les commentaires se multiplient pour applaudir ce qui pourrait être un nouveau départ pour la crypto aux États-Unis.
Une décision qui ne fait pas l’unanimité
Cependant, certaines voix s’élèvent pour mettre en garde contre un assouplissement trop rapide de la réglementation. Les partisans d’une approche plus prudente craignent qu’un cadre trop laxiste ne favorise les dérives et ne mette en péril la protection des investisseurs. C’est notamment le cas de Chris Giancarlo, ancien président de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), qui a décliné l’offre de Donald Trump, estimant qu’il ne souhaitait pas avoir à “nettoyer le désordre laissé par Gary Gensler”.
Les autres candidats pressentis :
- Brian Brooks, ancien PDG de Binance US
- Teressa Goody Guillén, experte en droit des valeurs mobilières
- Mark Uyeda, actuel commissaire de la SEC
- Hester Peirce, actuelle commissaire de la SEC surnommée “Crypto Mom”
Une nomination qui se fait attendre
Malgré l’enthousiasme suscité par la possible nomination de Paul Atkins, rien n’est encore fait. L’intéressé lui-même semble hésiter à accepter le poste, conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend pour remettre de l’ordre dans la politique de la SEC après le mandat tumultueux de Gary Gensler. Les semaines à venir seront donc décisives pour connaître l’identité du futur patron du gendarme boursier américain.
Une chose est sûre : l’industrie des cryptomonnaies suivra de près cette nomination, qui pourrait bien façonner son avenir aux États-Unis et au-delà. Avec un allié de poids à la tête de la SEC, c’est tout l’écosystème blockchain qui pourrait connaître un nouvel élan, ouvrant la voie à une adoption plus large et à des innovations encore insoupçonnées.