Alors que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, les marchés financiers s’agitent, en particulier dans l’univers des cryptomonnaies. Le soutien affiché par le président américain Joe Biden aux frappes israéliennes contre les installations pétrolières iraniennes a en effet fait plonger le cours du Bitcoin sous la barre symbolique des 60 000 dollars, une première depuis la mi-septembre.
Cette chute brutale du roi des cryptos a entraîné dans son sillage l’ensemble du marché. Des altcoins comme l’Ethena, le Conflux ou le Beam ont ainsi dévissé de plus de 15%. En parallèle, les cours du pétrole ont bondi de plus de 4%, le Brent atteignant 76,5 dollars et le WTI 73 dollars, sur fond de craintes d’une perturbation de l’approvisionnement mondial en cas de conflit ouvert dans la région.
Le spectre d’une guerre ouverte plane
En apportant son soutien à une éventuelle action militaire d’Israël contre l’Iran, Joe Biden a considérablement accru le risque d’un embrasement dans une zone déjà sous haute tension. Le New York Times cite ainsi des responsables israéliens affirmant que le pays serait prêt à entrer en guerre contre Téhéran.
Sur la plateforme de paris Polymarket, les traders estiment désormais à 63% la probabilité d’une attaque israélienne contre les installations pétrolières iraniennes d’ici la fin du mois. Un tel scénario aurait des répercussions majeures sur l’ensemble des classes d’actifs, cryptomonnaies comprises.
Les conséquences potentielles d’un conflit prolongé
En cas de guerre ouverte, les cours du pétrole et du gaz s’envoleraient, l’Iran exportant plus de 1,3 million de barils par jour. La mer Rouge étant un point de passage stratégique du commerce mondial, on assisterait également à de graves perturbations des chaînes d’approvisionnement.
Cette poussée inflationniste des prix de l’énergie ne manquerait pas de compliquer la tâche des banques centrales, à commencer par la Fed, dans leur lutte contre la hausse des prix. Le resserrement monétaire pourrait être plus fort et plus long que prévu, avec un impact négatif sur l’économie et les actifs risqués comme les cryptomonnaies.
Le Bitcoin, valeur refuge en temps de crise ?
Si une escalade militaire ferait souffrir les cryptos à court terme, le Bitcoin pourrait paradoxalement tirer son épingle du jeu sur le plus long terme. C’est la thèse défendue par plusieurs analystes du géant BlackRock dans une récente note.
En passant en revue six événements géopolitiques majeurs récents, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie à la crise bancaire américaine, ils constatent que le Bitcoin a systématiquement surperformé l’indice S&P 500 et l’or sur une période de 60 jours. La première crypto jouerait donc de plus en plus un rôle de valeur refuge en période d’incertitude.
Les analystes de BlackRock identifient plusieurs catalyseurs qui pourraient doper le Bitcoin à long terme : la dynamique de la dette américaine, ses performances passées, son caractère d’actif décorrélé et son offre limitée à 21 millions d’unités. Des arguments qui font écho à ceux de Michael Saylor, pour qui le Bitcoin est la meilleure protection contre l’inflation.
Malgré sa chute des derniers jours, liée aux tensions géopolitiques, le Bitcoin conserve donc de solides arguments pour s’imposer comme une réserve de valeur alternative. Un scénario qui pourrait se renforcer si le conflit entre l’Iran et Israël venait à dégénérer avec le soutien des États-Unis, laissant craindre une flambée des prix de l’énergie. Dans ce contexte troublé, les fondamentaux uniques du Bitcoin seraient un atout clé.
Sur la plateforme de paris Polymarket, les traders estiment désormais à 63% la probabilité d’une attaque israélienne contre les installations pétrolières iraniennes d’ici la fin du mois. Un tel scénario aurait des répercussions majeures sur l’ensemble des classes d’actifs, cryptomonnaies comprises.
Les conséquences potentielles d’un conflit prolongé
En cas de guerre ouverte, les cours du pétrole et du gaz s’envoleraient, l’Iran exportant plus de 1,3 million de barils par jour. La mer Rouge étant un point de passage stratégique du commerce mondial, on assisterait également à de graves perturbations des chaînes d’approvisionnement.
Cette poussée inflationniste des prix de l’énergie ne manquerait pas de compliquer la tâche des banques centrales, à commencer par la Fed, dans leur lutte contre la hausse des prix. Le resserrement monétaire pourrait être plus fort et plus long que prévu, avec un impact négatif sur l’économie et les actifs risqués comme les cryptomonnaies.
Le Bitcoin, valeur refuge en temps de crise ?
Si une escalade militaire ferait souffrir les cryptos à court terme, le Bitcoin pourrait paradoxalement tirer son épingle du jeu sur le plus long terme. C’est la thèse défendue par plusieurs analystes du géant BlackRock dans une récente note.
En passant en revue six événements géopolitiques majeurs récents, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie à la crise bancaire américaine, ils constatent que le Bitcoin a systématiquement surperformé l’indice S&P 500 et l’or sur une période de 60 jours. La première crypto jouerait donc de plus en plus un rôle de valeur refuge en période d’incertitude.
Les analystes de BlackRock identifient plusieurs catalyseurs qui pourraient doper le Bitcoin à long terme : la dynamique de la dette américaine, ses performances passées, son caractère d’actif décorrélé et son offre limitée à 21 millions d’unités. Des arguments qui font écho à ceux de Michael Saylor, pour qui le Bitcoin est la meilleure protection contre l’inflation.
Malgré sa chute des derniers jours, liée aux tensions géopolitiques, le Bitcoin conserve donc de solides arguments pour s’imposer comme une réserve de valeur alternative. Un scénario qui pourrait se renforcer si le conflit entre l’Iran et Israël venait à dégénérer avec le soutien des États-Unis, laissant craindre une flambée des prix de l’énergie. Dans ce contexte troublé, les fondamentaux uniques du Bitcoin seraient un atout clé.