Le monde de la crypto est en ébullition alors que les tensions géopolitiques au Proche-Orient s’intensifient. De nombreux analystes, dont le célèbre Arthur Hayes, estiment que cette situation pourrait bien enclencher une hausse significative du prix du Bitcoin. Un scénario qui rappelle étrangement la crise pétrolière des années 70 et son impact sur le cours de l’or. Le BTC, en tant qu’énergie numérique, saura-t-il tirer son épingle du jeu ?
Le Proche-Orient, épicentre d’une avalanche crypto ?
Arthur Hayes compare la situation actuelle au Proche-Orient à une couche faible persistante de neige, enfouie en profondeur et pouvant être à l’origine d’une avalanche importante “déclenchée par un stress supplémentaire”. Et ce fameux déclencheur pourrait bien être une escalade des hostilités entre Israël et une autre nation de la région, dont les conséquences sur les prix de l’énergie restent difficiles à estimer.
Une résilience énergétique du Bitcoin ?
En effet, le statut de marchandise acquit par le Bitcoin pourrait bien lui permettre de sortir son épingle du jeu en cas de crise énergétique majeure. Un scénario déjà observé lors de l’embargo pétrolier de 1973 et la guerre du Kippour, où le prix du baril avait bondi de plus de 400%, pendant que l’or explosait de 380% sur la même période.
La Chine ajoute de l’huile sur le feu
Au-delà des tensions au Proche-Orient, Arthur Hayes souligne également le récent revirement de la Chine sur sa politique monétaire. Pékin a en effet lancé un vaste exercice de relance de l’impression monétaire, qui pourrait bien profiter aux actifs à risque comme les cryptomonnaies.
Les ingrédients d’un cocktail haussier pour le Bitcoin ?
- Tensions géopolitiques au Proche-Orient
- Risques de crise énergétique majeure
- Assouplissement monétaire en Chine
- Statut de “marchandise numérique” du BTC
Le dilemme d’Arthur Hayes
Malgré ces signaux positifs, l’investisseur se montre prudent et s’interroge sur l’allocation idéale entre cryptomonnaies, espèces et obligations du Trésor américain. Car en cas d’escalade du conflit au Proche-Orient, il craint d’“incinérer son capital si le Bitcoin chute de 50% en une journée”.
Néanmoins, Arthur Hayes reste confiant sur le potentiel du Bitcoin qui “rebondit toujours”. Ses inquiétudes portent davantage sur les altcoins et autres “memecoins” présents dans son portefeuille, bien plus sensibles aux soubresauts géopolitiques.
En définitive, le conflit israélo-iranien pourrait bien être le catalyseur inattendu d’un nouveau bull run pour le Bitcoin. Mais comme le souligne justement Arthur Hayes, la guerre reste un terrain risqué et imprévisible pour les investisseurs. À chacun donc de mesurer sa prise de risque dans ce contexte géopolitique incertain, où le roi Bitcoin pourrait bien tirer son épingle du jeu.