Depuis plusieurs années, Craig Steven Wright, un informaticien australien de 54 ans, clame haut et fort être Satoshi Nakamoto, le créateur énigmatique de Bitcoin. Une affirmation qui fait beaucoup parler dans la communauté crypto, suscitant scepticisme et parfois même agacement face à ces allégations répétées malgré l’absence de preuves tangibles.
Mais cette histoire vient de prendre un tournant judiciaire majeur. La Crypto Open Patent Alliance (COPA), un organisme à but non lucratif œuvrant pour démocratiser les cryptomonnaies, a intenté une action en justice contre Craig Wright devant la Haute Cour de Londres. L’objectif : tirer au clair une bonne fois pour toutes l’identité réelle du créateur de Bitcoin.
Le verdict est tombé : Craig Wright n’est pas Satoshi Nakamoto
Et le jugement rendu ce 14 mars par le juge James Mellor ne laisse place à aucune ambiguïté :
Un revers cinglant pour celui qui se présentait comme le père du Bitcoin. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Car durant le procès, Craig Wright aurait multiplié les fausses déclarations sous serment…
La justice britannique contre-attaque et inculpe CSW pour parjure
Visiblement très remonté contre ces mensonges répétés à la barre, le juge Mellor a décidé de saisir le Crown Prosecution Service (CPS) britannique. Son avis est sans appel :
Craig Wright risque donc très sérieusement des poursuites judiciaires pour avoir menti sous serment à de multiples reprises. Une situation inédite qui démontre à quel point la justice britannique a peu goûté son obstination dans le mensonge.
Un nouveau rebondissement dans la quête de l’identité de Satoshi Nakamoto
Cette décision de justice marque un tournant majeur dans la quête sans fin de la véritable identité du créateur de Bitcoin. Si l’on ne sait toujours pas avec certitude qui se cache derrière le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, une chose est désormais actée : ce n’est pas Craig Wright.
Un coup dur pour celui qui aura passé des années à tenter de s’approprier ce statut, allant jusqu’à s’empêtrer dans ses propres mensonges devant la justice. Espérons que ce jugement mettra un terme définitif à ses affabulations et permettra de recentrer le débat sur l’essence même de la technologie Bitcoin, bien plus importante que l’identité de son créateur.
En bref :
- Craig Wright n’est pas Satoshi Nakamoto selon la justice britannique
- Il risque des poursuites pour parjure suite à ses mensonges répétés au tribunal
- Un nouveau rebondissement dans la quête de l’identité du créateur de Bitcoin
Une chose est sûre : le feuilleton judiciaire autour de Craig Wright est loin d’être terminé. Affaire à suivre, donc. En attendant, le mystère Satoshi Nakamoto reste entier…