Imaginez un monde où l’intelligence artificielle dicte le rythme des plus grandes fortunes mondiales. En cette fin d’année 2025, une nouvelle fait trembler le secteur des cryptomonnaies et de la tech : SoftBank, le géant japonais dirigé par le visionnaire Masayoshi Son, serait sur le point de conclure un accord majeur pour acquérir DigitalBridge. Cette opération, rapportée par plusieurs sources fiables comme Bloomberg et Reuters, pourrait redessiner la carte des infrastructures numériques essentielles à l’IA. Mais pourquoi tant d’agitation autour de cette potentielle fusion ?
Les centres de données ne sont plus de simples entrepôts de serveurs. Ils sont devenus les nouvelles mines d’or de l’ère numérique, alimentant les modèles d’IA qui transforment notre quotidien. Avec la demande explosant pour des capacités de calcul toujours plus puissantes, les investisseurs comme SoftBank se lancent dans une course effrénée. Et DigitalBridge, avec son portefeuille impressionnant, représente une cible idéale.
Cette nouvelle tombe à un moment où le marché des cryptos reste volatile, mais où les liens entre blockchain, IA et infrastructures physiques se renforcent. Bien que DigitalBridge ne soit pas directement impliqué dans les cryptomonnaies, ses actifs soutiennent indirectement l’écosystème décentralisé via des réseaux sécurisés et des computations intensives.
SoftBank accélère sa conquête des data centers IA
Depuis plusieurs semaines, les rumeurs enflent. Dès début décembre 2025, Bloomberg révélait que SoftBank était en discussions pour racheter DigitalBridge, un spécialiste des investissements en infrastructures digitales. Les négociations, qualifiées d’avancées mais non finalisées au 29 décembre, pourraient aboutir à une annonce imminente.
Le cours de l’action DigitalBridge (DBRG) en dit long sur l’excitation des marchés : des hausses de plus de 40 % en pré-marché ont été observées, reflétant l’anticipation d’une prime attractive. Les analystes estiment que cette acquisition renforcerait considérablement la position de SoftBank dans l’univers des data centers dédiés à l’IA.
Masayoshi Son, connu pour ses paris audacieux, voit en DigitalBridge un moyen accéléré de dominer ce secteur stratégique. Après avoir vendu des actifs pour financer ses engagements massifs envers OpenAI et le projet Stargate, cette opération s’inscrit dans une stratégie cohérente.
L’acquisition de DigitalBridge permettrait à SoftBank de consolider ses actifs sous un même toit, accélérant le déploiement de nouvelles capacités pour l’IA.
Sources proches des négociations
DigitalBridge gère environ 108 milliards de dollars d’actifs, incluant des opérateurs majeurs comme Vantage Data Centers, DataBank, Switch ou encore Yondr Group. Ces entreprises exploitent des centres de données hyperscale, parfaits pour les charges de travail IA nécessitant une puissance colossale.
Les atouts clés de DigitalBridge pour SoftBank
- Un portefeuille diversifié couvrant data centers, réseaux fibre, tours cellulaires et edge computing.
- Plus de 5,4 GW de capacité en développement ou opération.
- Des partenariats avec des hyperscalers pour des projets AI-massifs.
- Une expertise en gestion d’actifs digitaux, complémentaire à celle de Fortress Investment Group, déjà détenu par SoftBank.
Pourquoi l’IA dévore-t-elle autant de data centers ?
L’intelligence artificielle, particulièrement les modèles génératifs comme ceux d’OpenAI, exige une puissance de calcul phénoménale. Entraîner un grand modèle langagier nécessite des milliers de GPU fonctionnant en parallèle, consommant une énergie folle.
Les prévisions sont vertigineuses : la demande en puissance pour les data centers pourrait augmenter de 165 % d’ici 2030, selon Goldman Sachs. Les centres dédiés à l’IA consomment jusqu’à 10 fois plus d’électricité que les serveurs traditionnels, et leur densité énergétique explose.
Refroidissement liquide, alimentation massive, connexions ultra-rapides : tout cela requiert des infrastructures spécialisées. C’est précisément ce que propose DigitalBridge via ses filiales comme Vantage, qui développe des campus géants adaptés aux GPU haute densité.
Dans ce contexte, SoftBank n’est pas seul. Microsoft investit 80 milliards de dollars, Amazon encore plus. Mais Son mise sur des partenariats comme Stargate – un projet à 500 milliards avec OpenAI et Oracle – pour sécuriser des gigawatts de capacité.
Le parcours de SoftBank dans l’IA et les infrastructures
Masayoshi Son a toujours aimé les grands paris. Après des hauts et des bas avec WeWork, il recentre SoftBank sur l’IA. En 2025, le groupe s’engage lourdement : jusqu’à 22,5 milliards pour OpenAI, des investissements dans des usines pour équipements data centers, et maintenant cette potentielle acquisition.
Le projet Stargate illustre cette ambition : des data centers massifs aux États-Unis, avec des sites atteignant plusieurs gigawatts. SoftBank y contribue financièrement et stratégiquement, aux côtés d’Oracle et OpenAI.
Acquérir DigitalBridge serait la suite logique. Cela rappellerait l’achat de Fortress en 2017 : une plateforme d’investissement pour scaler rapidement dans les actifs alternatifs.
- Engagements massifs envers OpenAI et Stargate.
- Ventes d’actifs (comme Nvidia) pour financer l’IA.
- Recherche active d’opportunités en data centers (intérêt pour Switch également rapporté).
- Focus sur l’Amérique du Nord et l’Asie pour les déploiements.
Les implications pour le marché des cryptos et blockchain
Bien que cette affaire concerne principalement l’IA, les répercussions touchent le monde crypto. Les data centers puissants soutiennent le mining, les nœuds blockchain, et les applications DeFi hybrides avec IA.
Avec Bitcoin autour de 87 000 dollars et Ethereum en hausse, les infrastructures solides deviennent cruciales pour la scalabilité. Une consolidation comme celle-ci pourrait indirectement stabiliser les réseaux décentralisés en offrant plus de capacité fiable.
De plus, la tokenisation d’actifs réels (Real World Assets) gagne du terrain. Des firmes comme DigitalBridge pourraient un jour intégrer la blockchain pour gérer leurs portefeuilles, ouvrant de nouvelles opportunités.
Quels défis pour cette acquisition ?
Tout n’est pas rose. Les négociations restent fragiles : détails non finalisés, timing incertain. Les régulateurs pourraient scruter cette concentration dans un secteur stratégique.
Énergie et eau : les data centers IA sont gourmands. Des critiques émergent sur l’impact environnemental, avec des consommations d’eau massives pour le refroidissement.
Enfin, la valorisation : DigitalBridge valait environ 2,5 milliards après les hausses, mais avec dette, l’entreprise vaut plus. SoftBank devra justifier une prime conséquente.
Scénarios possibles post-acquisition
- Accélération des déploiements Stargate et partenariats OpenAI.
- Intégration des actifs DigitalBridge pour des campus AI dédiés.
- Potentiel impact positif sur les valeurs tech et crypto liées à l’infrastructure.
- Risques si les talks échouent : volatilité accrue pour DBRG.
DigitalBridge : un géant discret des infrastructures
Dirigé par Marc Ganzi, DigitalBridge s’est transformé en leader des investissements digitaux. De Colony Capital à aujourd’hui, la firme a recentré sur data centers, fibre et tours.
Ses joyaux : Vantage avec des campus hyperscale, DataBank pour le colocation, Switch pour l’innovation. Ensemble, ils couvrent Amérique du Nord, Europe et au-delà.
Ces actifs sont taillés pour l’IA : refroidissement avancé, densités élevées, proximité des grands clouds.
Perspectives pour 2026 et au-delà
Si l’accord se concrétise, 2026 pourrait voir SoftBank dominer une part significative des nouvelles capacités IA. Des investissements trillions sont prévus globalement pour les data centers.
Pour les investisseurs crypto, surveiller ces mouvements est clé : l’IA et la blockchain convergent, des DeFi intelligents aux NFT génératifs.
Cette potentielle acquisition illustre parfaitement comment les géants traditionnels se positionnent pour l’avenir numérique. Une chose est sûre : la course à l’IA ne fait que commencer, et les infrastructures en seront le champ de bataille.
(Article basé sur des rapports de Bloomberg, Reuters et analyses sectorielles au 29 décembre 2025. Les négociations évoluent rapidement.)
