L’arrivée massive de la finance traditionnelle sur le marché des cryptomonnaies était vue d’un bon œil par beaucoup. Mais les récentes déclarations de BlackRock, leader mondial de la gestion d’actifs et désormais gros détenteur de bitcoins, risquent de faire grincer quelques dents au sein de la communauté crypto.
BlackRock questionne le plafond des 21 millions de BTC
Dans une vidéo de présentation intitulée “Bitcoin: Bit by Bit”, BlackRock a glissé une phrase qui ne passe pas inaperçue: “Il n’y a aucune garantie que le plafond d’approvisionnement de 21 millions de bitcoins ne sera pas modifié”. Une affirmation qui va à l’encontre d’un des principes fondamentaux du Bitcoin, gravé dans le marbre de son code.
Cette déclaration soulève de nombreuses questions. S’agit-il d’une simple erreur de débutant de la part du géant de la finance traditionnelle ? Ou doit-on y voir un avertissement sur les ambitions de BlackRock et d’autres acteurs de ce type sur le Bitcoin ?
Le code du Bitcoin est-il vraiment immuable ?
Si la quasi-totalité de la communauté crypto s’accorde à dire que le plafond de 21 millions est inviolable, il existe en théorie une possibilité de le modifier via un hard fork. Si une majorité des nœuds et mineurs décidait de soutenir une telle évolution, un nouveau réseau Bitcoin pourrait voir le jour, avec une offre en BTC augmentée.
Mais peut-on encore parler de Bitcoin dans ce cas ? Pour beaucoup, comme le souligne un utilisateur sur Twitter, “chaque modification ne sera plus Bitcoin, elle se transformera en quelque chose d’autre”. Le plafond fixe fait partie de l’ADN même du Bitcoin.
Les géants de la finance veulent-ils réécrire le white paper du BTC ?
Cette sortie de BlackRock fait écho à d’autres déclarations récentes de grands noms de la finance. Michael Saylor, dont la société MicroStrategy détient plus de 130 000 BTC, affirmait en mars dernier que le statut de monnaie du Bitcoin était un “malentendu fondamental”.
Alors que l’appétit des investisseurs institutionnels pour le BTC ne cesse de croître, on peut légitimement s’interroger sur leurs véritables intentions. Cherchent-ils à faire évoluer le Bitcoin pour mieux servir leurs intérêts, quitte à trahir son idéologie originelle ?
La question se pose d’autant plus que les États eux-mêmes commencent à s’intéresser de près au Bitcoin. L’idée de réserves stratégiques en BTC fait son chemin, mais pourrait aussi s’accompagner d’une volonté de contrôle accrue sur le réseau.
L’avenir du Bitcoin en question
Si la déclaration de BlackRock peut sembler anodine, elle révèle en creux les défis auxquels le Bitcoin devra faire face dans les années à venir. Sa nature décentralisée et son plafond fixe, qui font sa force, seront-ils mis à mal par l’appétit des géants de la finance ?
Une chose est sûre, la communauté Bitcoin reste plus que jamais attachée aux fondamentaux posés par Satoshi Nakamoto dans son white paper originel. Le premier crypto-actif a déjà traversé de nombreuses crises et controverses. Gageons qu’il saura aussi résister à la pression grandissante des investisseurs institutionnels, pour préserver son essence révolutionnaire.
Les prochains mois et années s’annoncent déterminants pour l’avenir du Bitcoin. Entre adoption massive et risque de dénaturation, la crypto-monnaie numéro un va devoir naviguer en eaux troubles. Mais avec une communauté toujours aussi engagée pour défendre son intégrité, le Bitcoin a encore de beaux jours devant lui.
Les géants de la finance veulent-ils réécrire le white paper du BTC ?
Cette sortie de BlackRock fait écho à d’autres déclarations récentes de grands noms de la finance. Michael Saylor, dont la société MicroStrategy détient plus de 130 000 BTC, affirmait en mars dernier que le statut de monnaie du Bitcoin était un “malentendu fondamental”.
Alors que l’appétit des investisseurs institutionnels pour le BTC ne cesse de croître, on peut légitimement s’interroger sur leurs véritables intentions. Cherchent-ils à faire évoluer le Bitcoin pour mieux servir leurs intérêts, quitte à trahir son idéologie originelle ?
La question se pose d’autant plus que les États eux-mêmes commencent à s’intéresser de près au Bitcoin. L’idée de réserves stratégiques en BTC fait son chemin, mais pourrait aussi s’accompagner d’une volonté de contrôle accrue sur le réseau.
L’avenir du Bitcoin en question
Si la déclaration de BlackRock peut sembler anodine, elle révèle en creux les défis auxquels le Bitcoin devra faire face dans les années à venir. Sa nature décentralisée et son plafond fixe, qui font sa force, seront-ils mis à mal par l’appétit des géants de la finance ?
Une chose est sûre, la communauté Bitcoin reste plus que jamais attachée aux fondamentaux posés par Satoshi Nakamoto dans son white paper originel. Le premier crypto-actif a déjà traversé de nombreuses crises et controverses. Gageons qu’il saura aussi résister à la pression grandissante des investisseurs institutionnels, pour préserver son essence révolutionnaire.
Les prochains mois et années s’annoncent déterminants pour l’avenir du Bitcoin. Entre adoption massive et risque de dénaturation, la crypto-monnaie numéro un va devoir naviguer en eaux troubles. Mais avec une communauté toujours aussi engagée pour défendre son intégrité, le Bitcoin a encore de beaux jours devant lui.