C’est une annonce qui fait l’effet d’une bombe dans le monde des cryptomonnaies. Gary Gensler, le puissant président de la Securities and Exchange Commission (SEC), a déclaré qu’il quitterait ses fonctions le 20 janvier 2025. Une décision lourde de sens, qui pourrait bien sonner le glas d’une ère de régulation intensive et ouvrir la voie à un avenir plus radieux pour les actifs numériques aux États-Unis.
Le shérif de Wall Street tire sa révérence
Nommé par le président Biden en avril 2021, Gary Gensler s’est attelé dès son arrivée à une tâche herculéenne : réformer en profondeur les marchés financiers américains, encore ébranlés par l’affaire GameStop. En quelques années, il aura mené pas moins de 2700 actions coercitives, générant plus de 21 milliards de dollars de sanctions, dont 7 milliards rien que pour les cryptomonnaies.
Fervent défenseur de la protection des investisseurs, Gensler n’a pas hésité à s’attaquer aux géants du secteur, de Coinbase à Binance en passant par Ripple. Une approche jugée trop agressive par beaucoup, qui lui a valu le surnom de « shérif de Wall Street ».
L’élection de Trump, un tournant décisif
Mais le vent semble avoir tourné avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Le nouveau président, connu pour ses positions pro-business, a rapidement fait savoir qu’il entendait donner un coup de pouce aux cryptomonnaies. Un changement de cap qui a sans doute précipité la décision de Gary Gensler de passer la main.
Vers une nouvelle ère pour les cryptos ?
Le départ de celui qui fut qualifié de « régulateur trop agressif » par les acteurs de la crypto laisse donc présager une période plus clémente pour le secteur. Reste à savoir qui lui succèdera et quelle ligne sera adoptée. Une chose est sûre : dans une Amérique qui s’annonce résolument pro-crypto, les cartes sont rebattues.
Les points clés à retenir :
- Gary Gensler quittera son poste de président de la SEC le 20 janvier 2025
- Durant son mandat, il a mené plus de 2700 actions et infligé 21 milliards de dollars de sanctions
- L’élection de Donald Trump, favorable aux cryptos, a sans doute précipité sa décision
- Son départ augure une nouvelle ère, potentiellement plus clémente, pour les cryptomonnaies aux USA
Quelles perspectives pour l’avenir ?
Le mandat de Gary Gensler aura été marqué par une volonté farouche de réguler un secteur encore jeune et en pleine expansion. Une approche qui, si elle partait d’une bonne intention, a parfois été perçue comme un frein à l’innovation. Son départ ouvre donc la voie à une nouvelle phase, où les cryptomonnaies pourraient bénéficier d’un cadre réglementaire plus souple et propice à leur développement.
Bien sûr, tout dépendra de son successeur et de la politique qui sera menée. Mais une chose est certaine : avec un président résolument pro-crypto à la Maison Blanche, le vent semble avoir définitivement tourné. Les prochains mois s’annoncent donc décisifs pour l’avenir des actifs numériques aux États-Unis et, par ricochet, dans le monde entier.
Car ne nous y trompons pas : ce qui se joue actuellement outre-Atlantique aura des répercussions majeures sur l’ensemble de l’écosystème. Si la première puissance mondiale décide d’embrasser pleinement les cryptomonnaies, nul doute que beaucoup lui emboîteront le pas. À l’inverse, un durcissement de la réglementation pourrait freiner considérablement leur adoption à l’échelle planétaire.
Quoi qu’il en soit, une page se tourne avec le départ de Gary Gensler. Une page qui, espérons-le, en annonce de nouvelles, plus enthousiasmantes encore pour cette technologie révolutionnaire que sont les cryptomonnaies. L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : nous vivons un moment charnière, dont les conséquences se feront sentir pendant de nombreuses années. À nous de rester vigilants et de continuer à œuvrer pour que cette formidable aventure se poursuive dans les meilleures conditions.