Dans un contexte de marché haussier où le Bitcoin flirte avec les 100 000 dollars, les possesseurs de cryptomonnaies ont sûrement envie de se faire plaisir. Et quoi de mieux qu’un shopping de Noël dans les magasins Printemps pour dépenser ses précieux BTC? C’est désormais possible grâce à un partenariat innovant entre l’enseigne, la fintech française Lyzi, et le géant des crypto-bourses Binance via son système de paiement Binance Pay.
Une adoption qui se concrétise dans les magasins Printemps
Depuis le 20 novembre, les clients des 20 magasins Printemps en France peuvent régler leurs achats directement en cryptomonnaies. Une première pour un grand magasin en Europe ! Bitcoin bien sûr, mais aussi Ethereum et des stablecoins comme l’EURI ou l’USDC sont acceptés.
Emmanuel Suissa, directeur des partenariats de Printemps, se félicite de cette avancée :
Un processus de paiement simplifié pour le client
Pour le client, rien de plus simple. Il lui suffit de scanner un QR code affiché en caisse avec son application Binance, de choisir la cryptomonnaie avec laquelle il souhaite payer, et le tour est joué ! Le paiement est rapide, sécurisé, et ne nécessite pas de manipulation d’espèces ou de carte bancaire.
Des avantages pour les commerçants aussi
Côté commerçants, ces paiements en cryptos sont convertis automatiquement en euros et virés sous 24 à 48h, sans frais additionnels. Cela permet aux enseignes d’élargir leurs moyens de paiement pour s’adapter aux nouveaux usages, tout en se prémunissant de la volatilité des cours des cryptomonnaies.
La France, terre d’adoption pour les cryptos au quotidien
Après les initiatives de certains magasins Carrefour qui acceptent le Bitcoin via le Lightning Network, c’est au tour des Printemps de franchir le pas. La France semble bien partie pour devenir un pays précurseur dans l’utilisation des cryptomonnaies au quotidien.
Mais pour une véritable démocratisation, il faudrait que le statut légal des cryptomonnaies évolue dans l’Hexagone. Car à l’heure actuelle, dépenser ses BTC est toujours considéré comme une cession imposable au titre des plus-values. Un frein à une utilisation massive.
Pas sûr néanmoins que cela décourage les crypto-enthousiastes, trop heureux de pouvoir claquer leurs précieux BTC lors de leur shopping de fin d’année. En espérant que cette initiative de Printemps fasse des émules et contribue à faire bouger les lignes réglementaires pour faciliter l’adoption grand public des cryptos.