Et si l’élection présidentielle américaine de 2024 était un tournant majeur pour l’industrie du minage de Bitcoin ? C’est en tout cas le scénario envisagé par les analystes financiers de Bernstein, qui voient en Donald Trump un allié de poids pour les mineurs de cryptomonnaies. Selon leur dernier rapport, un second mandat du milliardaire républicain pourrait faire des États-Unis le nouveau leader du secteur et générer jusqu’à 20 milliards de dollars d’opportunités. Décryptage.
Trump, le champion américain du minage de Bitcoin ?
Depuis plusieurs années, la Chine domine largement le marché du minage de Bitcoin, en particulier grâce à des géants comme Bitmain qui détiennent plus de 80% de parts de marché sur le matériel et les puces de minage. Mais les récentes déclarations de Donald Trump, qui a promis de faire des États-Unis “le leader mondial des cryptomonnaies” s’il était réélu, pourraient redistribuer les cartes.
Pour les analystes de Bernstein, déjà optimistes sur le secteur du minage, un deuxième mandat de Trump serait un véritable coup d’accélérateur. Ils anticipent notamment une envolée de la demande en équipements spécialisés:
Nous prévoyons une croissance de 15 à 30 % de la demande annuelle d’équipement de minage, entraînée par l’augmentation de la puissance de calcul (hashrate) mise sur le réseau BTC.
Rapport Bernstein
Une opportunité à 3-5 milliards de dollars par an
Résultat, le marché du hardware et des composants pour le minage de Bitcoin pourrait représenter une manne de 20 milliards de dollars sur les 5 prochaines années, avec des revenus annuels estimés entre 3 et 5 milliards pour les fabricants. Un potentiel qui fait saliver toute l’industrie.
Le lancement de nouvelles puces crypto-minières aux États-Unis par Block et Auradine offre une opportunité de rivaliser dans la conception de puces avancées aux États-Unis.
Rapport Bernstein
Des acteurs américains comme Block (ex-Square) ou la startup Auradine planchent en effet sur des puces de minage nouvelle génération pour tenter de reprendre l’avantage sur la Chine. Combinés aux grands opérateurs de minage comme Riot Platforms, CleanSpark ou Core Scientific, ces challengers pourraient faire pencher la balance du côté de l’Oncle Sam.
La Chine, un leader paradoxal
Malgré sa domination actuelle, la position chinoise sur le minage reste ambigüe. Pékin a officiellement banni cette activité en 2021, forçant de nombreux mineurs et fabricants à s’exiler. Pourtant, près de 60% du hashrate mondial serait toujours localisé sur le sol chinois, porté par des fermes clandestines tolérées officieusement. Un statu quo précaire sur lequel les États-Unis pourraient capitaliser.
Le minage de Bitcoin en bref :
- Un marché de 20 milliards de dollars d’ici 2027 selon Bernstein
- La Chine leader avec 80% de parts du marché des équipements
- Les USA en embuscade avec le soutien potentiel de Donald Trump
- 3 à 5 milliards de dollars de revenus annuels pour les fabricants
Le Bitcoin, un enjeu géopolitique majeur
Au-delà des considérations économiques, la bataille pour le leadership du minage s’inscrit dans une compétition plus large autour des cryptomonnaies et de la blockchain. En faisant du Bitcoin “une priorité nationale”, Donald Trump place les États-Unis en position de force face à la Chine dans la course à la suprématie technologique et monétaire.
Une vision partagée par le gouvernement de Hong Kong, qui a récemment suggéré de faire du Bitcoin une “réserve stratégique nationale” en réponse aux déclarations trumpiennes. La guerre froide du crypto-minage ne fait sans doute que commencer…
Alors, Donald Trump sera-t-il le prochain champion du minage made in USA ? Réponse en novembre 2024. D’ici là, les mineurs et fabricants américains ont une opportunité en or à saisir. À condition que le Bitcoin poursuive son rebond et maintienne un cours élevé pour garantir la rentabilité des opérations. Un pari sur l’avenir qui en dit long sur le nouveau statut géopolitique et économique acquis par la cryptomonnaie.
Malgré sa domination actuelle, la position chinoise sur le minage reste ambigüe. Pékin a officiellement banni cette activité en 2021, forçant de nombreux mineurs et fabricants à s’exiler. Pourtant, près de 60% du hashrate mondial serait toujours localisé sur le sol chinois, porté par des fermes clandestines tolérées officieusement. Un statu quo précaire sur lequel les États-Unis pourraient capitaliser.
Le minage de Bitcoin en bref :
- Un marché de 20 milliards de dollars d’ici 2027 selon Bernstein
- La Chine leader avec 80% de parts du marché des équipements
- Les USA en embuscade avec le soutien potentiel de Donald Trump
- 3 à 5 milliards de dollars de revenus annuels pour les fabricants
Le Bitcoin, un enjeu géopolitique majeur
Au-delà des considérations économiques, la bataille pour le leadership du minage s’inscrit dans une compétition plus large autour des cryptomonnaies et de la blockchain. En faisant du Bitcoin “une priorité nationale”, Donald Trump place les États-Unis en position de force face à la Chine dans la course à la suprématie technologique et monétaire.
Une vision partagée par le gouvernement de Hong Kong, qui a récemment suggéré de faire du Bitcoin une “réserve stratégique nationale” en réponse aux déclarations trumpiennes. La guerre froide du crypto-minage ne fait sans doute que commencer…
Alors, Donald Trump sera-t-il le prochain champion du minage made in USA ? Réponse en novembre 2024. D’ici là, les mineurs et fabricants américains ont une opportunité en or à saisir. À condition que le Bitcoin poursuive son rebond et maintienne un cours élevé pour garantir la rentabilité des opérations. Un pari sur l’avenir qui en dit long sur le nouveau statut géopolitique et économique acquis par la cryptomonnaie.
