Alors que le développement des crypto-monnaies s’accélère dans le monde entier, un pays en particulier semble vouloir prendre le train en marche. En effet, Johnny Ng, un législateur de Hong Kong, a récemment exprimé son souhait de voir le pays intégrer le Bitcoin dans ses réserves financières, s’inspirant ainsi de l’exemple donné par Donald Trump et la sénatrice américaine Cynthia Lummis. Une annonce qui pourrait bien faire date dans l’histoire de l’adoption du Bitcoin à l’échelle étatique.
Hong Kong, futur hub mondial des crypto-monnaies ?
Lors d’une récente conférence à Nashville, l’ancien président américain Donald Trump a soutenu l’idée que les États-Unis devraient garder leurs réserves de Bitcoin au lieu de les déplacer vers les exchanges. Une proposition appuyée par la sénatrice Cynthia Lummis, qui souhaite même que le pays acquière jusqu’à 1 million de BTC supplémentaires pour constituer une réserve stratégique sur le long terme.
De l’autre côté du Pacifique, ces déclarations ont trouvé un écho favorable auprès de Johnny Ng. Ce législateur hongkongais est en effet convaincu que sa région a tout le potentiel pour devenir un véritable “hub de la crypto” dans les années à venir. Selon lui, Hong Kong doit saisir cette opportunité en accélérant le développement de son écosystème Web3 :
Le Bitcoin comme réserve financière : une option à considérer
Mais Johnny Ng ne compte pas s’arrêter là. Il estime en effet que Hong Kong devrait sérieusement envisager d’inclure le Bitcoin dans ses réserves financières stratégiques, au même titre que l’or. Un choix audacieux, mais qui se justifie selon lui par l’acceptation croissante de la crypto-monnaie dans le monde :
Pour le législateur, une telle décision permettrait non seulement d’asseoir la position de Hong Kong comme pôle d’innovation, mais aussi d’attirer talents, investisseurs et entreprises sur son territoire. Un argument de poids dans la compétition que se livrent les pays pour devenir des acteurs incontournables de la révolution Web3.
Un contexte différent de la Chine continentale
Notons qu’à l’inverse de la Chine continentale, Hong Kong se montre beaucoup plus ouverte en matière de réglementation des crypto-monnaies. Là où Pékin a adopté une ligne dure, allant jusqu’à interdire les transactions en Bitcoin, l’ancienne colonie britannique multiplie les initiatives pour encourager le développement des technologies blockchain et du Web3.
Une approche sensiblement différente, qui s’explique en partie par le statut particulier dont jouit Hong Kong. Même si la région est repassée sous souveraineté chinoise depuis 1997, elle conserve une large autonomie, notamment sur le plan économique et financier. Une spécificité qui lui permet d’adopter une politique plus souple vis-à-vis des crypto-monnaies.
Vers un avenir prometteur pour le Bitcoin ?
Si la proposition de Johnny Ng venait à se concrétiser, cela constituerait indéniablement un signal fort en faveur de l’adoption du Bitcoin par les États et les institutions. Après le Salvador et la Centrafrique, Hong Kong pourrait ainsi devenir le prochain territoire à franchir le pas, ouvrant la voie à d’autres pays désireux de diversifier leurs réserves.
Une perspective enthousiasmante pour les partisans de la crypto-monnaie, qui y voient une étape cruciale vers une démocratisation à grande échelle. Reste à savoir si les autorités hongkongaises seront prêtes à sauter le pas, et à assumer le rôle de pionnier dans ce domaine. Une chose est sûre : l’annonce de Johnny Ng ne manquera pas de faire réagir, aussi bien à Hong Kong qu’au niveau international.
Les points clés à retenir :
- Un législateur de Hong Kong souhaite inclure le Bitcoin dans les réserves du pays
- Il s’inspire de la proposition de Donald Trump et Cynthia Lummis aux États-Unis
- L’objectif est de faire de Hong Kong un hub mondial des crypto-monnaies
- Contrairement à la Chine, Hong Kong adopte une approche plus souple envers le Bitcoin
- Cette annonce pourrait ouvrir la voie à une adoption étatique plus large