Imaginez la surprise de cette hôte Airbnb en découvrant l’activité secrète de son locataire… et l’état de sa facture d’électricité ! Cette histoire rocambolesque nous prouve une fois de plus que la créativité des mineurs de cryptomonnaies n’a pas de limites. Mais cette combine bien rodée pourrait bien se retourner contre eux. Décryptage.

Une location Airbnb pas comme les autres

Ashley, une propriétaire dont la maison est régulièrement louée sur la plateforme Airbnb, pensait louer son bien pour 3 semaines à un gentil vacancier. Mais quelle ne fut pas sa surprise en recevant sa facture d’électricité quelques jours après le départ du locataire !

Le montant s’élevait à la modique somme de 1172 livres sterling, soit environ 1375 euros. Un véritable choc quand on sait que la consommation moyenne d’un foyer britannique se situe autour de 50 livres par mois. Que s’était-il donc passé dans sa maison pendant ces 3 semaines ?

Une ferme de minage clandestine

En consultant ses caméras de surveillance, Ashley a rapidement compris l’origine de cette explosion de sa facture. Son locataire avait tout simplement installé une véritable ferme de minage de cryptomonnaies avec plus d’une dizaine d’ordinateurs!

Profitant certainement d’un tarif électrique avantageux négocié par la propriétaire, ce mineur opportuniste a vu dans cette location une aubaine pour faire tourner ses machines à plein régime sans se ruiner en électricité. Un calcul gagnant sur le papier, mais sans compter sur la vigilance de son hôte !

Un litige rapidement résolu

Après avoir contacté le service client Airbnb, Ashley s’est vu conseiller de se retourner directement vers le locataire indélicat. Après plusieurs tentatives, ce dernier a fini par répondre et accepter de rembourser intégralement les frais d’électricité.

Pire, il se serait même vanté d’avoir gagné plus de 100 000 dollars grâce à son installation sauvage pendant ces 3 petites semaines! Un joli pactole… sur le dos de sa loueuse et au mépris total des règles de location.

Le locataire n’a pas seulement mis en place une station pour véhicule électrique, ce qui est généralement cher. Il a aussi miné de la cryptomonnaie!

Ashley, propriétaire du Airbnb

Une pratique de plus en plus fréquente

Ce cas est loin d’être isolé. De plus en plus de mineurs peu scrupuleux n’hésitent pas à détourner de l’électricité pour alimenter leurs installations énergivores.

Écoles, prisons, lieux de travail… tous les espaces disposant d’une alimentation électrique bon marché sont susceptibles d’être visés. Certains vont même jusqu’à se brancher illégalement sur le réseau public!

Face à ce fléau, Ashley a décidé de modifier son règlement intérieur. Désormais, il est clairement stipulé qu’il est interdit d’installer des équipements de minage de cryptomonnaies dans sa maison. Une décision radicale mais compréhensible au vu de sa mésaventure.

Airbnb impuissant face au phénomène

De son côté, Airbnb peine à endiguer ces abus. La plateforme reçoit de plus en plus de signalements de ce type de la part d’hôtes excédés. Mais difficile de contrôler les faits et gestes des locataires une fois sur place.

La seule parade pour les propriétaires reste donc la prévention, en incluant l’interdiction du minage dans le contrat de location. Et en cas de litige, mieux vaut privilégier un arrangement à l’amiable avec le locataire, comme l’a fait Ashley, plutôt que de compter sur l’aide d’Airbnb.

Quand le minage pousse à l’ingéniosité

Cette histoire rocambolesque prouve une fois de plus que la quête de rentabilité des mineurs de cryptomonnaies les pousse à redoubler d’inventivité pour trouver de l’électricité à bas coût.

Petit tour d’horizon des combines les plus folles :

  • Installation sauvage dans des lieux publics (écoles, prisons, bureaux…)
  • Branchement illégal sur le réseau électrique
  • Détournement de bornes de recharge pour véhicules électriques
  • Minage caché dans des fermes de cannabis

Si la créativité des fraudeurs peut prêter à sourire, ces pratiques représentent un vrai danger et un manque à gagner important pour les victimes. Sans parler de l’impact environnemental désastreux d’un minage incontrôlé et toujours plus énergivore.

Vers une régulation plus stricte du minage ?

Face à la multiplication des dérives, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un meilleur encadrement de l’activité de minage, en particulier dans le secteur locatif.

Certains appellent à une modification de la loi pour considérer le minage illégal comme un vol d’électricité et le sanctionner plus sévèrement. D’autres plaident pour une régulation à l’échelle mondiale visant à limiter l’empreinte carbone de l’industrie des cryptomonnaies.

Mais en attendant une hypothétique législation, les propriétaires n’ont d’autre choix que de faire preuve de vigilance. Vérifier l’identité des locataires, poser des compteurs individuels, inclure des clauses spécifiques dans les contrats… Autant de mesures contraignantes mais nécessaires pour se prémunir contre les mineurs indélicats.

Car si le minage peut rapporter gros, comme s’en est vanté le locataire d’Ashley, c’est bien souvent au détriment des autres. Une réalité que les autorités peinent encore à appréhender et à endiguer, laissant le champ libre aux fraudeurs de tout poil. En espérant que cette histoire serve de piqûre de rappel et incite à une prise de conscience collective sur les dérives du minage sauvage.

Partager

Passionné et dévoué, je navigue sans relâche à travers les nouvelles frontières de la blockchain et des cryptomonnaies. Pour explorer les opportunités de partenariat, contactez-nous.

Laisser une réponse

Exit mobile version