Alors que l’élection présidentielle américaine de 2024 approche à grands pas, Tyler Winklevoss, co-fondateur de Winklevoss Capital Management et de la plateforme d’échange de cryptomonnaies Gemini, a lancé un appel à l’action. Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a souligné l’urgence de nommer un nouveau président à la tête de la Securities and Exchange Commission (SEC) avant le scrutin de novembre.

Un plaidoyer pour une clarté réglementaire

Selon Tyler Winklevoss, cette demande dépasse les clivages partisans et devrait rassembler l’industrie des cryptomonnaies. Il estime crucial que les électeurs sachent qui sera le prochain dirigeant de la SEC avant de se rendre aux urnes. Cette transparence permettrait de faire des cryptomonnaies un sujet bipartisan.

En juin, @cameron et moi avons été invités à une table ronde sur la crypto à Washington, en présence de la Maison Blanche. Deux semaines plus tard, nous avons été désinvités car nous avons publiquement soutenu @realDonaldTrump.

Tyler Winklevoss

Défaire “quatre ans de terreur” selon Winklevoss

Tyler Winklevoss exhorte l’administration Biden-Harris à défaire ce qu’il qualifie de “quatre ans de terreur” et à prendre des mesures significatives dans les 101 jours restants avant les élections de novembre. Il souligne l’importance d’une direction forte à la SEC pour maintenir la stabilité des marchés et une surveillance réglementaire efficace, en particulier dans le paysage en rapide évolution des cryptomonnaies et des actifs numériques.

Le dirigeant espère qu’à l’avenir, les politiciens n’auront plus besoin d’assister à des conférences sur le Bitcoin (BTC) ou les cryptomonnaies, car leur acceptation sera si universelle que cela ne sera plus un enjeu de campagne.

  • Il appelle l’industrie crypto à exiger des deux partis qu’ils adoptent le secteur
  • Traiter les cryptos équitablement
  • Faire tout leur possible pour que l’Amérique soit le meilleur endroit au monde pour les cryptomonnaies

Gary Gensler sous le feu des critiques

Depuis sa nomination en 2021, l’actuel président de la SEC Gary Gensler, dont le mandat se termine en juin 2026, fait l’objet de critiques pour son approche de la réglementation des cryptomonnaies. Sa position agressive envers les pratiques frauduleuses dans l’industrie crypto a suscité des réactions de diverses parties prenantes.

Gensler soutient que la plupart des cryptomonnaies relèvent de la compétence de la SEC en tant que valeurs mobilières, les soumettant à une réglementation stricte. Cette position a conduit à des batailles juridiques avec des acteurs majeurs comme Coinbase et Ripple.

Une approche réglementaire critiquée

Les détracteurs de Gary Gensler affirment que son approche de “réglementation par l’application” entrave l’innovation et crée une incertitude réglementaire dans l’espace crypto en rapide évolution. Cette approche soulève des inquiétudes quant au manque perçu de flexibilité de la SEC et au risque de dépassement de ses prérogatives.

Les critiques en cours et les défis juridiques mettent en lumière la complexité des plans réglementaires de Gensler, créant un avenir imprévisible pour la SEC sous sa direction. Alors que son mandat se poursuit, les actions réglementaires de la SEC et les batailles juridiques avec les entreprises crypto devraient continuer à façonner l’avenir de l’industrie.

L’appel de Tyler Winklevoss à un changement de direction à la SEC avant les prochaines élections témoigne des enjeux cruciaux auxquels est confrontée l’industrie des cryptomonnaies. Une clarté réglementaire et une approche équilibrée seront essentielles pour favoriser l’innovation tout en protégeant les investisseurs dans cet espace en constante évolution.

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