Imaginez pouvoir dépenser vos bitcoins ou vos stablecoins chez le boulanger du coin, dans un supermarché à Buenos Aires ou un café à Londres, aussi simplement qu’avec votre carte bancaire habituelle. Sans frais cachés, sans ponts complexes, et surtout sans jamais confier vos clés privées à quiconque. Cela ressemble à un rêve pour beaucoup d’utilisateurs de cryptomonnaies depuis des années. Pourtant, en cette fin d’année 2025, une startup nommée Tria est en train de transformer ce rêve en réalité concrète.
En seulement trois mois de beta fermée, Tria a enregistré plus de 20 millions de dollars de volume transactionnel onchain. Un chiffre impressionnant qui dépasse de loin les performances des premiers concurrents dans le domaine des cartes crypto. Derrière cette success-story se cache une vision ambitieuse : faire de la finance décentralisée un outil du quotidien, accessible et sécurisé.
Tria : la néobanque qui mise tout sur la simplicité et le contrôle utilisateur
Depuis les premières cartes Bitcoin lancées il y a une décennie, le secteur a connu de nombreuses tentatives pour connecter les actifs numériques au monde réel. La plupart se sont heurtées à des obstacles majeurs : interfaces complexes, frais de conversion élevés, ou obligation de céder la garde des fonds. Tria prend le contrepied complet de ces approches.
La plateforme se présente comme une véritable néobanque, avec une application moderne et intuitive. Mais contrairement aux acteurs traditionnels ou aux solutions crypto classiques, l’utilisateur reste maître absolu de ses actifs. C’est ce que l’on appelle le self-custody : vos clés, vos cryptos.
Le fondateur et CEO, Vijit Katta, résume parfaitement la philosophie : offrir une expérience qui ressemble à celle d’une banque digitale classique, tout en préservant la souveraineté de l’utilisateur sur ses fonds. Un équilibre délicat qui semble porter ses fruits.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Les statistiques annoncées fin décembre 2025 sont éloquentes. Plus de 50 000 utilisateurs ont rejoint la plateforme durant la phase beta. Le volume total traité atteint les 20 millions de dollars, soit treize fois plus que ce qu’avait réalisé un concurrent majeur sur la même période.
Le 19 novembre 2025 marque un tournant : Tria enregistre son premier million de dollars dépensé en une seule journée. Un seuil symbolique qui démontre que les utilisateurs ne se contentent pas d’essayer le service, ils l’intègrent réellement dans leur quotidien.
Les chiffres clés de la beta Tria (trois premiers mois)
- Volume onchain traité : 20 millions de dollars
- Utilisateurs inscrits : plus de 50 000
- Pic quotidien : 1 million de dollars (19 novembre)
- Ambassadeurs actifs : environ 5 000
- Actifs supportés au dépôt : plus de 1 000
- Pays où la carte est utilisable : plus de 150
Une technologie qui efface les frontières entre chaînes
Le véritable tour de force de Tria repose sur son infrastructure sous-jacente : BestPath AVS. Ce système permet des exécutions cross-chain automatiques sans que l’utilisateur n’ait à gérer le moindre détail technique.
Pas de bridges manuels, pas de frais de gas à payer, pas de changement de réseau à effectuer. Vous déposez vos actifs – quel que soit leur réseau d’origine – et vous pouvez immédiatement les dépenser partout où Visa ou Mastercard sont acceptés. Derrière l’écran, BestPath calcule en temps réel le chemin le plus efficace, le plus rapide et le moins cher.
Ce marketplace de solveurs décentralisés met en concurrence différents acteurs (relayers, routeurs de liquidité, couches de finalité rapide) pour garantir les meilleures conditions possibles. Le tout en conservant une sécurité maximale grâce à une combinaison de permissions onchain et d’exécution basée sur la technologie TSS (Threshold Signature Scheme).
« Transformer une action simple de l’utilisateur en une exécution cross-chain complexe, sans ponts, sans gas et sans compromettre la custody, représente à la fois un défi d’ingénierie, de sécurité et d’économie. Chaque chaîne a ses particularités, et nous avons dû les apprivoiser toutes. »
Vijit Katta, CEO et cofondateur de Tria
Pourquoi les utilisateurs adoptent-ils si rapidement Tria ?
Plusieurs facteurs expliquent cette adoption fulgurante. D’abord, la simplicité d’usage. L’application a été pensée comme une banque mobile traditionnelle : onboarding rapide, interface claire, notifications familières. La dimension crypto reste totalement invisible pour l’utilisateur final.
Ensuite, la liberté offerte. Contrairement aux solutions custodiales, vous pouvez à tout moment retirer vos fonds vers n’importe quel wallet externe. Aucun verrouillage, aucune dépendance à la plateforme.
Enfin, les incitations bien dosées ont joué un rôle. Durant la période des fêtes, le programme « Tria Treasure » remboursait aléatoirement un achat par jour à certains utilisateurs. Une mécanique simple qui a boosté l’engagement sans créer d’effet artificiel.
Mais au-delà des campagnes, c’est l’utilité réelle qui fidélise. Quand un produit permet de payer son café du matin avec des stablecoins gagnés la veille sur une plateforme DeFi, sans perdre de temps ni d’argent en conversions, il devient vite indispensable.
Self-custody : un défi relevé pour le grand public
Historiquement, la garde autonome des clés privées effraie les utilisateurs non techniques. Perdre sa phrase de récupération signifie perdre ses fonds, sans recours possible. Tria a donc travaillé particulièrement sur l’expérience de récupération et de sécurité.
L’application propose des mécanismes modernes de sauvegarde (cloud chiffré, social recovery optionnel) tout en maintenant le principe fondamental : la plateforme n’a jamais accès à vos clés. Le résultat ? Une sécurité équivalente aux meilleurs wallets self-custodial, mais avec la fluidité d’une néobanque.
Une communauté d’ambassadeurs particulièrement active
Parmi les 50 000 utilisateurs, environ 5 000 se sont spontanément transformés en ambassadeurs. Ils partagent leurs expériences, expliquent le produit à leur entourage, créent du contenu. Un phénomène rare pour un produit aussi jeune.
Cette ferveur ne repose pas sur des programmes de parrainage agressifs, mais sur une conviction partagée : Tria représente enfin la promesse initiale des cryptomonnaies – la liberté financière – appliquée au quotidien.
Qu’est-ce qui différencie vraiment Tria des cartes crypto existantes ?
De Coinbase Card à Wirex en passant par les récentes tentatives sur Ethereum ou Solana, le marché ne manque pas de solutions. Pourtant, la plupart souffrent des mêmes limitations : conversion forcée en fiat, custody partielle ou totale, restriction à certains réseaux.
Tria se positionne différemment. Ce n’est pas simplement une carte adossée à un wallet, mais une couche d’exécution complète. BestPath et les CoreSDK forment une infrastructure programmable, agnostique aux chaînes, qui pourra à terme alimenter bien d’autres services : trading, rendement, prêt, etc.
- Autres cartes crypto : bridges manuels, frais de gas, custody obligatoire pour les paiements
- Tria : exécution automatique, gasless, full self-custody à chaque étape
- Autres cartes : limitation à quelques chaînes ou actifs
- Tria : plus de 1 000 actifs supportés, toutes chaînes majeures
- Autres cartes : expérience fragmentée
- Tria : sensation d’une véritable banque globale
Expansion internationale et feuille de route
Déjà disponible dans plus de 150 pays, Tria continue son déploiement géographique rapide. Fin 2025, trois nouveaux marchés stratégiques ont été ajoutés : l’Argentine, le Royaume-Uni et le Nigeria. Des pays où la demande pour des solutions alternatives au système bancaire traditionnel est particulièrement forte.
La stratégie reste claire : maintenir une expérience utilisateur homogène partout dans le monde, tout en respectant les spécificités réglementaires locales sans jamais compromettre le modèle self-custodial.
Vers une nouvelle ère de la finance grand public
Les premiers résultats de Tria laissent présager un changement profond dans la manière dont les individus vont gérer leur argent dans les années à venir. Quand les rails onchain deviennent plus rapides, moins chers et plus accessibles que les systèmes traditionnels, l’adoption massive devient inévitable.
Dans cinq ans, il est probable que des millions de personnes utilisent quotidiennement des plateformes comme Tria pour épargner, dépenser, investir et emprunter, sans même se rendre compte qu’elles interagissent avec la blockchain. La finance décentralisée aura enfin tenu sa promesse : redevenir un outil au service des individus, et non l’inverse.
« Dans les cinq prochaines années, nous pensons que Tria sera la principale plateforme de finance grand public onchain, où tout le monde pourra épargner, trader, dépenser et emprunter – et pas seulement les crypto-natifs. »
Vijit Katta
La route est encore longue, mais les premiers pas sont déjà gigantesques. Tria ne se contente pas de suivre la tendance : elle est en train de redéfinir les contours de ce que peut être la banque du futur. Une banque où le pouvoir reste entre les mains de l’utilisateur.

