Saviez-vous que derrière un simple changement de ligne éditoriale dans un journal, tout un secteur pouvait vibrer ? En février 2025, Jeff Bezos, l’un des hommes les plus riches du monde, a secoué le monde médiatique en annonçant une transformation radicale de la section opinion de *The Washington Post*. Ce virage, orienté vers la défense des libertés individuelles et des marchés libres, a surpris les rédactions, mais a surtout électrisé la communauté crypto. Pourquoi cet engouement ? Plongeons dans cette révolution inattendue.

Un Tournant Historique pour The Washington Post

Quand Jeff Bezos rachète *The Washington Post* en 2013, il ne fait pas que s’offrir un média prestigieux. Il investit dans une institution américaine, souvent perçue comme un bastion de débats équilibrés. Mais le 26 février 2025, tout change. Dans une note adressée à ses employés et partagée sur X, Bezos annonce que le journal soutiendra désormais deux piliers fondamentaux : les **libertés personnelles** et les **marchés libres**. Exit les opinions contraires à ces valeurs.

Ce choix n’est pas anodin. Il marque un virage clair, presque idéologique, dans un média qui, jusque-là, se voulait pluraliste. David Shipley, rédacteur en chef des opinions, préfère quitter son poste plutôt que de suivre cette nouvelle direction. Mais pourquoi ce changement résonne-t-il si fort dans l’univers des cryptomonnaies ? La réponse tient en deux mots : valeurs partagées.

Une Secousse au Sein de The Washington Post

Historiquement, la section opinion de *The Washington Post* accueillait une mosaïque de points de vue, parfois contradictoires. Cette diversité disparaît avec l’annonce de Bezos. Selon le PDG du journal, Will Lewis, cette décision ne vise pas à soutenir un parti politique, mais à affirmer une identité claire. Pourtant, les réactions sont vives : certains y voient un virage à droite, d’autres une trahison des idéaux journalistiques.

Les faits marquants du séisme interne :

  • Démission de David Shipley après des semaines de discussions tendues.
  • Choc des membres du comité éditorial, pris de court par la décision.
  • Exode de journalistes en 2024, après le refus d’endosser un candidat présidentiel.

Ce n’est pas la première fois que le journal connaît des remous. En 2024, la dessinatrice Ann Telnaes claque la porte après le rejet de ses caricatures critiques envers Bezos. Plus tard, le refus d’endosser un candidat lors des élections américaines coûte au journal 8 % de ses abonnés. Une chose est sûre : ce virage ne laisse personne indifférent.

Les Géants de la Crypto Applaudissent

Si les rédactions grincent des dents, la sphère crypto, elle, jubile. Brian Armstrong, PDG de Coinbase, salue l’initiative et relaie un article de son blog vantant les mérites des marchés libres. Justin Sun, figure de Tron, partage l’annonce avec enthousiasme. Même Michael Saylor, stratège chez MicroStrategy, y voit une opportunité pour Bitcoin de briller comme outil de liberté.

Bitcoin est le meilleur moyen de promouvoir les libertés individuelles et les marchés libres. C’est un protocole ouvert pour la prospérité, accessible à tous via la technologie numérique.

Michael Saylor

Nic Carter, écrivain crypto, va plus loin en proposant ses services pour “corriger” la couverture crypto du journal. Pourquoi tant d’enthousiasme ? Parce que les valeurs défendues par Bezos – liberté et dérégulation – sont le carburant idéologique de la blockchain depuis ses débuts.

Libertés et Marchés : Le Credo de la Crypto

Depuis la création de Bitcoin en 2009, la crypto porte un étendard : contourner les systèmes centralisés pour redonner le pouvoir aux individus. Les marchés libres, sans entraves gouvernementales, sont au cœur de cette philosophie. Quand Bezos promet de défendre ces principes, les influenceurs y voient une validation de leur combat.

En 2025, cet élan coïncide avec une vague pro-crypto aux États-Unis. Sous la seconde présidence de Trump, les régulations s’assouplissent : fin de l’*Operation Choke Point 2.0*, propositions de réserves Bitcoin au niveau fédéral, et abandon de poursuites contre des plateformes majeures par la SEC. Pour beaucoup, Bezos semble s’aligner sur cette dynamique.

Exemples concrets de la vague pro-crypto en 2025 :

  • Propositions de réserves Bitcoin dans plusieurs États américains.
  • Cynthia Lummis, sénatrice républicaine, pousse pour une réserve fédérale en BTC.
  • Abandon de poursuites majeures par la SEC contre des géants de la crypto.

Un Soutien à Trump ?

Certains observateurs relient l’annonce de Bezos à l’administration Trump. Après tout, ce dernier a promis de faire des États-Unis une “capitale mondiale de la crypto”. Les mesures de dérégulation en cours ravissent les entrepreneurs du secteur. Mais cette connexion reste spéculative : Bezos n’a jamais explicitement mentionné Trump dans sa note.

Toutefois, tout le monde n’est pas convaincu. Des voix dans la communauté crypto critiquent Trump, notamment pour sa politique de tariffs qui aurait fragilisé le cours du Bitcoin. D’autres rejettent le lancement du *Trump memetoken*, vu comme une distraction. Pourtant, ces dissensions restent minoritaires face à l’optimisme général.

Technofeudalisme : Bezos, Ami ou Ennemi ?

Mais au-delà de la crypto, une ombre plane : celle du **technofeudalisme**. Ce concept, popularisé par l’économiste Yanis Varoufakis, dépeint les géants technologiques comme Amazon comme des seigneurs modernes. Plutôt que de créer, ils prélèvent une “rente numérique” sur les vrais capitalistes, ceux qui innovent et produisent.

Les technofeudaux ne créent rien. Ils vivent de rentes, comme les seigneurs médiévaux, tandis que les capitalistes vassaux paient pour exister sur leurs plateformes.

Yanis Varoufakis

Pour Varoufakis, le tournant se produit en 2008, avec le sauvetage des banques. Bezos, avec Amazon, incarnerait ce modèle : un empire bâti sur la location d’espaces publicitaires plutôt que sur l’innovation pure. Ironiquement, alors qu’il prône les marchés libres, certains le soupçonnent de les étouffer sous son monopole. Cette critique résonne dans la crypto, où la décentralisation est reine.

Une Censure Déguisée ?

Si la crypto célèbre la liberté, l’annonce de Bezos soulève un paradoxe. En bannissant les opinions contraires à ses piliers, ne limite-t-il pas le débat ? Des critiques, comme le professeur Matt McManus, dénoncent une hypocrisie : prôner les libertés tout en censurant des voix dissonantes. Dans un secteur qui hait la censure, ce détail pourrait ternir l’enthousiasme initial.

Pourtant, pour les influenceurs crypto, le message prime : un média influent qui défend leurs idéaux est une victoire. Reste à voir si *The Washington Post* tiendra ses promesses ou si ce virage ne sera qu’une façade pour d’autres ambitions.

Et Après ?

À l’heure où Bitcoin frôle les 90 000 dollars et où les altcoins comme Solana ou Shiba Inu oscillent, l’annonce de Bezos pourrait avoir des répercussions durables. Si *The Washington Post* devient un porte-voix des marchés libres, influencera-t-il les politiques publiques ? Stimulera-t-il l’adoption massive des cryptos ? Ou s’essoufflera-t-il face aux critiques internes et externes ?

Une chose est sûre : en 2025, la crypto ne manque pas de carburant. Entre les avancées réglementaires et les soutiens inattendus comme celui de Bezos, le secteur est à un tournant. Reste à savoir si ce mariage entre médias traditionnels et idéaux décentralisés tiendra la route.

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