Appelez le SAV de Bill Gates de toute urgence ! En ce vendredi 19 juillet 2024, le monde découvre avec stupeur les conséquences désastreuses d’une trop forte dépendance à un système unique hyper-centralisé. Aux quatre coins du globe, des ordinateurs tournant sous Windows subissent des pannes massives, paralysant de nombreux secteurs clés.
Des aéroports aux hôpitaux en passant par les médias, c’est la panique générale face aux écrans bleus. Pendant ce temps, imperturbable au milieu de ce chaos, Bitcoin poursuit tranquillement son bonhomme de chemin, fort de son architecture décentralisée. Une preuve éclatante de la résilience des cryptomonnaies ?
Windows tombe en panne, la planète retient son souffle
Tout a commencé en milieu de matinée quand simultanément, aux quatre coins du monde, des interruptions de services informatiques ont été signalées. Le point commun entre toutes ces pannes ? Les ordinateurs tournant sous Windows, le système d’exploitation star de Microsoft, qui se sont figés sur le tristement célèbre “écran bleu de la mort”.
Selon les premiers éléments communiqués par Microsoft, ce bug d’ampleur mondiale serait dû à la dernière mise à jour du logiciel de sécurité Endpoint Detection and Response (EDR) de Crowdstrike. Si cette mise à jour défectueuse a depuis été annulée, le problème est loin d’être réglé pour les machines déjà impactées qui ne parviennent plus à redémarrer.
Crowdstrike a déjà annulé sa mise à jour problématique, mais cela ne résout pas le problème pour les machines déjà impactées, car elles ne peuvent pas redémarrer normalement.
L’Usine Digitale
Les marchés financiers s’affolent, sauf Bitcoin
Cette panne généralisée provoque une vague de panique sur les marchés financiers. Les actions des entreprises directement touchées comme les compagnies aériennes ou la bourse de Londres dévissent. Étonnamment, au milieu de cette débâcle, le cours du Bitcoin ne bronche pas et se maintient fermement autour des 64 000 dollars.
Cette stabilité du roi des cryptomonnaies s’explique par sa nature profondément différente des systèmes centralisés à la Windows. Fonctionnant sur un réseau de registres distribués, Bitcoin n’a pas de point unique de défaillance et peut continuer à opérer normalement même si une partie de ses nœuds tombent en panne.
Microsoft pointé du doigt pour son quasi-monopole
Au-delà des perturbations immédiates, cet incident met en lumière les risques liés à la position ultra-dominante de Microsoft sur le marché des systèmes d’exploitation. Avec Windows équipant plus de 3 ordinateurs sur 4 dans le monde, la moindre défaillance prend vite des proportions dramatiques.
De nombreuses voix s’élèvent pour appeler à davantage de diversité et de concurrence dans ce secteur stratégique. Les partisans des logiciels libres et open-source y voient une opportunité historique de promouvoir des alternatives plus ouvertes, transparentes et résilientes à Windows.
Les points clés à retenir de cette panne mondiale de Windows :
- Une mise à jour défectueuse du logiciel de sécurité Crowdstrike serait à l’origine du bug
- De nombreux secteurs clés comme les transports ou la santé sont durement touchés
- Les marchés financiers s’affolent, sauf le cours du Bitcoin qui reste stable
- L’incident relance le débat sur les dangers du quasi-monopole de Microsoft
Bitcoin, grand gagnant de la crise ?
Face au chaos provoqué par la panne de Windows, la résilience de Bitcoin apparaît comme un atout majeur aux yeux de nombreux observateurs. Décentralisé par nature, le réseau de la cryptomonnaie n’est pas à la merci des erreurs ou de la malveillance d’un acteur unique.
Ironie de l’histoire, ce bug géant intervient à un moment où Microsoft semblait prendre un virage pro-crypto, avec des partenariats récents dans la blockchain et le Web3. Cet incident rappelle cependant que même les plus grandes entreprises tech ne sont pas à l’abri de défaillances majeures, et souligne en creux les avantages uniques du modèle décentralisé.
Un constat qui pourrait bien profiter à Bitcoin et à l’écosystème des cryptos dans les prochains jours. Affaire à suivre, une fois que les équipes de Microsoft auront réussi à relancer tous ces ordinateurs plantés aux quatre coins du monde !
