C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire du piratage du compte X de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Selon les dernières informations rapportées par Bloomberg ce vendredi 25 octobre, les procureurs fédéraux envisagent de proposer un accord de plaider coupable à Eric Council Jr., le jeune homme de 25 ans récemment arrêté pour cette cyberattaque retentissante.
Lors d’une audience devant la juge de district Amy Berman Jackson, le procureur américain Kevin Rosenberg a indiqué que le ministère public prévoyait de soumettre une offre de négociation de peine. Toutefois, le gouvernement n’a pas encore la certitude que cette proposition sera acceptée par le prévenu.
Le hack qui a fait flamber le Bitcoin de 1000$
Pour rappel, Eric Council Jr. avait été interpellé la semaine dernière par le Federal Bureau of Investigations (FBI). Selon le communiqué du bureau du procureur américain du district de Columbia, le suspect et ses complices présumés sont accusés d’avoir piraté le compte X de la SEC via une attaque par échange de carte SIM (SIM swapping).
Profitant d’un contexte d’attente fébrile quant à la potentielle approbation par le régulateur boursier américain des premiers fonds indiciels cotés (ETF) sur le Bitcoin, les hackers avaient alors publié un faux message laissant croire que le feu vert tant espéré avait été donné. Cette annonce fallacieuse avait immédiatement fait bondir le cours du Bitcoin de plus de 1000 dollars.
Lorsque la SEC a pu reprendre le contrôle de son compte et démentir cette fausse information, dénonçant l’œuvre de pirates, les prix des cryptomonnaies se sont littéralement effondrés. Le Bitcoin a ainsi perdu plus de 2000$ en quelques minutes, illustrant la volatilité extrême de ce marché encore jeune et spéculatif.
Les chefs d’accusation contre Eric Council Jr.
Pour son rôle présumé dans ce hack spectaculaire, Eric Council Jr. doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation, notamment :
- fraude informatique
- conspiration en vue de commettre un vol aggravé d’identité
Selon les autorités, le prévenu aurait reçu un paiement en Bitcoins de la part de commanditaires non identifiés en échange de la réalisation réussie de cette attaque par SIM swapping.
La SEC finit par approuver des ETF spot sur le Bitcoin
Ironie de l’histoire, la SEC a bel et bien fini par donner son approbation à des ETF physiques répliquant directement le cours du Bitcoin quelque temps après ce hack, propulsant la reine des cryptomonnaies à son sommet historique proche des 73 000$.
Cette affaire rocambolesque illustre à quel point des informations, vraies ou fausses, peuvent avoir un impact démesuré sur le marché encore immature et extrêmement réactif des actifs numériques. En un tweet, de véritables raz-de-marée spéculatifs peuvent se déclencher.
Ce que l’on sait de l’avancée du dossier Council :
- Les négociations de plaider-coupable sont en cours
- Le gouvernement n’est pas sûr que l’offre sera acceptée par le prévenu
- Council encourt de lourdes peines pour fraude informatique et conspiration
Si le hack de la SEC par Council et ses complices était d’une audace sans commune mesure, la possibilité qu’un accord puisse être trouvé montre que les autorités prennent très au sérieux la cybercriminalité liée aux cryptoactifs.
Reste à savoir si le prévenu acceptera de négocier une peine réduite en plaidant coupable et en collaborant avec les enquêteurs. Nul doute que les révélations qui pourraient en découler seraient alors aussi fracassantes que l’a été le piratage à l’origine de cette affaire hors norme.
Lorsque la SEC a pu reprendre le contrôle de son compte et démentir cette fausse information, dénonçant l’œuvre de pirates, les prix des cryptomonnaies se sont littéralement effondrés. Le Bitcoin a ainsi perdu plus de 2000$ en quelques minutes, illustrant la volatilité extrême de ce marché encore jeune et spéculatif.
Les chefs d’accusation contre Eric Council Jr.
Pour son rôle présumé dans ce hack spectaculaire, Eric Council Jr. doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation, notamment :
- fraude informatique
- conspiration en vue de commettre un vol aggravé d’identité
Selon les autorités, le prévenu aurait reçu un paiement en Bitcoins de la part de commanditaires non identifiés en échange de la réalisation réussie de cette attaque par SIM swapping.
La SEC finit par approuver des ETF spot sur le Bitcoin
Ironie de l’histoire, la SEC a bel et bien fini par donner son approbation à des ETF physiques répliquant directement le cours du Bitcoin quelque temps après ce hack, propulsant la reine des cryptomonnaies à son sommet historique proche des 73 000$.
Cette affaire rocambolesque illustre à quel point des informations, vraies ou fausses, peuvent avoir un impact démesuré sur le marché encore immature et extrêmement réactif des actifs numériques. En un tweet, de véritables raz-de-marée spéculatifs peuvent se déclencher.
Ce que l’on sait de l’avancée du dossier Council :
- Les négociations de plaider-coupable sont en cours
- Le gouvernement n’est pas sûr que l’offre sera acceptée par le prévenu
- Council encourt de lourdes peines pour fraude informatique et conspiration
Si le hack de la SEC par Council et ses complices était d’une audace sans commune mesure, la possibilité qu’un accord puisse être trouvé montre que les autorités prennent très au sérieux la cybercriminalité liée aux cryptoactifs.
Reste à savoir si le prévenu acceptera de négocier une peine réduite en plaidant coupable et en collaborant avec les enquêteurs. Nul doute que les révélations qui pourraient en découler seraient alors aussi fracassantes que l’a été le piratage à l’origine de cette affaire hors norme.