Le week-end a été mouvementé dans la sphère crypto, avec le lancement controversé du memecoin LIBRA par le président argentin Javier Milei. Annoncé vendredi soir, le jeton a connu une ascension fulgurante avant de s’effondrer tout aussi rapidement, faisant crier à la manipulation de marché. L’opposition politique a lancé des poursuites judiciaires et de nouveaux éléments lient LIBRA au jeton MELANIA de l’épouse de Donald Trump. Plongée dans ce qui pourrait devenir un scandale d’État.
Un lancement explosif du memecoin LIBRA
C’est sur le réseau social X que Javier Milei, président de l’Argentine, a annoncé tard vendredi soir le lancement du memecoin LIBRA sur la blockchain Solana. Présenté comme un projet privé destiné à dynamiser l’économie locale, le jeton va connaître une trajectoire pour le moins suspecte.
Lancé à 23h heure de Paris, LIBRA atteint une capitalisation record de 4,54 milliards de dollars en seulement 30 minutes. Puis, en l’espace d’1h30, le cours s’effondre pour revenir à 700 millions de marketcap. Il oscille aujourd’hui autour des 400 millions. Sans surprise, les accusations de pump and dump et de délit d’initié ont rapidement émergé.
Un lien troublant avec le memecoin MELANIA
L’affaire prend une autre dimension ce lundi avec les révélations de BubbleMaps et CoffeeZilla. Le premier propose un outil d’analyse de données on-chain et mène des enquêtes, le second est un YouTuber spécialisé dans l’exposition des arnaques crypto.
Leurs investigations mettent en lumière des connexions entre les créateurs du jeton LIBRA et ceux de MELANIA, le memecoin lancé par Melania Trump la veille de l’investiture de son mari. Les mêmes adresses ont été impliquées dans les deux projets, qui ont suivi des schémas similaires.
Comment $LIBRA a été créé par l’équipe à l’origine de MELANIA et d’autres coins éphémères ? Une nouvelle preuve onchain.
BubbleMaps
Le créateur de LIBRA se confie
Hayden Davis, fondateur de Kelsier Ventures, a reconnu dans une interview vidéo être à l’origine du lancement de LIBRA. Il est aussi conseiller de Javier Milei sur les sujets de tokenisation en Argentine.
Selon lui, l’objectif initial était d’utiliser LIBRA comme un test pour un projet plus large de tokenisation des transactions financières du pays via la blockchain. Il nie cependant les accusations de rug-pull, expliquant que les retraits massifs de liquidité visaient à “protéger le prix plancher du jeton”. Milei aurait retiré son soutien au projet suite à des pressions politiques, précipitant l’effondrement du cours.
Davis a aussi confirmé son implication dans le lancement du memecoin MELANIA par l’épouse de Donald Trump, tout en niant y avoir réalisé des profits. Il reconnait néanmoins que des adresses liées au projet ont pu revendre des jetons.
La polémique enfle en Argentine
L’opposition politique en embuscade
- Accusations de manipulation de marché et délit d’initié
- Plaintes déposées contre Javier Milei
- Inquiétudes sur l’influence du président dans le projet LIBRA
Face au scandale naissant, Milei a déclaré sur X avoir simplement voulu “soutenir une entreprise privée sans lien avec lui” et s’être retiré “après avoir pris connaissance de la mauvaise conduite des fondateurs du projet”. De son côté, l’opposition a saisi la justice et dénonce un mélange des genres entre la fonction présidentielle et des intérêts privés.
Cette affaire illustre une nouvelle fois les dérives du marché des memecoins, fertile en arnaques et manipulations en tous genres. Si l’implication directe de Javier Milei reste à prouver, le doute est clairement installé sur la nature du projet LIBRA. Les révélations à venir des investigations en cours seront décisives.
En attendant, les investisseurs particuliers ne peuvent qu’appeler à la plus grande prudence face à ces jetons aux promesses aussi séduisantes qu’éphémères. Car comme le démontre le cas LIBRA, même un soutien présidentiel n’est pas un gage de pérennité. La fin de l’histoire reste à écrire mais elle semble déjà pleine d’enseignements pour la jeune industrie des cryptomonnaies.
Selon lui, l’objectif initial était d’utiliser LIBRA comme un test pour un projet plus large de tokenisation des transactions financières du pays via la blockchain. Il nie cependant les accusations de rug-pull, expliquant que les retraits massifs de liquidité visaient à “protéger le prix plancher du jeton”. Milei aurait retiré son soutien au projet suite à des pressions politiques, précipitant l’effondrement du cours.
Davis a aussi confirmé son implication dans le lancement du memecoin MELANIA par l’épouse de Donald Trump, tout en niant y avoir réalisé des profits. Il reconnait néanmoins que des adresses liées au projet ont pu revendre des jetons.
La polémique enfle en Argentine
L’opposition politique en embuscade
- Accusations de manipulation de marché et délit d’initié
- Plaintes déposées contre Javier Milei
- Inquiétudes sur l’influence du président dans le projet LIBRA
Face au scandale naissant, Milei a déclaré sur X avoir simplement voulu “soutenir une entreprise privée sans lien avec lui” et s’être retiré “après avoir pris connaissance de la mauvaise conduite des fondateurs du projet”. De son côté, l’opposition a saisi la justice et dénonce un mélange des genres entre la fonction présidentielle et des intérêts privés.
Cette affaire illustre une nouvelle fois les dérives du marché des memecoins, fertile en arnaques et manipulations en tous genres. Si l’implication directe de Javier Milei reste à prouver, le doute est clairement installé sur la nature du projet LIBRA. Les révélations à venir des investigations en cours seront décisives.
En attendant, les investisseurs particuliers ne peuvent qu’appeler à la plus grande prudence face à ces jetons aux promesses aussi séduisantes qu’éphémères. Car comme le démontre le cas LIBRA, même un soutien présidentiel n’est pas un gage de pérennité. La fin de l’histoire reste à écrire mais elle semble déjà pleine d’enseignements pour la jeune industrie des cryptomonnaies.
