Les CryptoPunks, soutenus par l’équipe de Yuga Labs, ont tenté un retour avec une nouvelle collection NFT baptisée Super Punk World. Hélas, le projet s’est soldé par un échec cuisant, suscitant l’ire de la communauté crypto. Beaucoup accusent Yuga Labs d’avoir tué cette collection NFT iconique.

Super Punk World, la collection qui se voulait révolutionnaire

Avec Super Punk World, Yuga Labs ambitionnait de repenser l’essence même de l’identité virtuelle et réelle. Les 500 NFTs, sous forme de sculptures 3D hybrides créées par l’artiste Nina Abney, avaient pour but d’estomper les frontières de genre et d’ethnie.

En bref :

  • 500 NFTs sous forme de figures 3D hybrides
  • Repenser les notions de genre et d’ethnie
  • Fusion du web3 et de l’art traditionnel
  • Mise aux enchères inversée initialement prévue

La “pire idée” selon la communauté

Malgré ses aspirations, Super Punk World a essuyé un torrent de critiques. Le style artistique, le concept, et surtout le fait de vouloir réinventer les CryptoPunks, ont été violemment rejetés. Certains sont même allés jusqu’à accuser Nina Abney d’attiser la haine en se focalisant sur les questions ethniques et de genre.

“Yuga ne possède rien. Les détenteurs de Punks sont les vrais propriétaires. Alors comportez-vous comme tels et arrêtez de prétendre que cette collection aléatoire a un quelconque lien avec CryptoPunks.”

Leonidas, développeur du protocole Ordinals

Un collectionneur a qualifié l’idée d’estomper les frontières de genre de “plus stupide idée” qui soit venue à l’esprit des représentants de la marque CryptoPunks. Il leur a conseillé de quitter Yuga Labs et de passer à autre chose.

Yuga Labs jette l’éponge

Face à ce déferlement de critiques, le cofondateur de Yuga Labs Greg Solano a annoncé l’abandon de toute activité autour des CryptoPunks. La collection redeviendra un projet blockchain entièrement décentralisé. L’ultime action pour promouvoir le projet sera de populariser la collection NFT auprès de quelques musées.

Les NFTs Super Punk World seront distribués via airdrop aux soutiens du travail de Nina Abney. Greg Solano a insisté sur le fait que Yuga Labs “ne touchera plus” aux CryptoPunks.

“Je suis absolument dégoûtée par certains commentaires racistes, sexistes, homophobes et transphobes que la polémique autour de ce projet a fait émerger. Qu’est-ce qui se cache vraiment sous la surface de cet espace ?”

Nina Abney, artiste NFT

L’histoire mouvementée des CryptoPunks

Créés en 2017 par Larva Labs, les CryptoPunks ont été parmi les premières collections NFT à connaître le succès. Certaines pièces se sont arrachées à prix d’or avec l’engouement pour les jetons non fongibles.

En 2022, Yuga Labs a racheté les droits de propriété intellectuelle des CryptoPunks et Meebits à Larva Labs. Comme pour sa collection Bored Ape Yacht Club, Yuga Labs a attribué les droits de propriété intellectuelle et les droits de licence commerciale et exclusive aux propriétaires de NFT.

Cet épisode marque un nouveau rebondissement dans la saga des CryptoPunks. Reste à voir si la décentralisation complète leur permettra de conserver leur statut culte malgré cette tentative de relance avortée.

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