Depuis son adoption historique du Bitcoin comme monnaie légale en 2021, le Salvador ne cesse de faire parler de lui. Cette petite nation d’Amérique centrale est devenue un véritable laboratoire grandeur nature pour tester les possibilités offertes par la première crypto-monnaie. Et malgré les critiques incessantes des institutions financières internationales comme le FMI, le président salvadorien Nayib Bukele maintient le cap.
Le Salvador persiste et signe dans sa politique Bitcoin
La dernière annonce en date est venue confirmer que le pari du Salvador était loin d’être perdu. En effet, le président Bukele a révélé ce week-end sur le réseau social X (anciennement Twitter) que son pays venait d’accepter des offres de rachat de dette pour un montant total de plus de 940 millions de dollars :
Cette opération fait suite à une proposition récente du Salvador de racheter ses obligations souveraines arrivant à échéance entre 2027 et 2052, à des prix proches de leur valeur nominale. Une manière pour le pays de réduire son endettement en profitant de la hausse du cours du Bitcoin, dans lequel il a massivement investi.
Le Bitcoin comme outil de redressement économique
Car depuis 2021, le Salvador a constitué d’importantes réserves de BTC, faisant de Bitcoin un élément central de sa stratégie économique et financière. Une politique qui va à l’encontre des recommandations des institutions comme le FMI, qui réclament au contraire une exposition moins importante à la volatilité de la crypto-monnaie.
Mais pour Nayib Bukele, c’est justement cette exposition au Bitcoin qui permet aujourd’hui à son pays de reprendre la main sur sa dette. En s’appuyant sur la hausse des cours du BTC, le Salvador peut racheter ses obligations à moindre coût et réduire le poids de son endettement. Une démonstration par l’exemple que le Bitcoin peut être un outil au service de la souveraineté économique des États.
Les principaux enseignements du “Bitcoin Bet” salvadorien :
- L’adoption du Bitcoin offre de nouvelles opportunités de financement et de désendettement pour les États
- Malgré les critiques, le pari de Nayib Bukele sur le BTC semble en passe d’être gagné
- Le Salvador prouve qu’une politique économique souveraine basée sur le Bitcoin est possible
Une victoire symbolique pour les partisans du Bitcoin
Au-delà de son impact financier, l’annonce du rachat de dette salvadorien en Bitcoin constitue une victoire symbolique majeure pour les partisans de la crypto-monnaie. Elle démontre de manière concrète la pertinence et l’utilité du BTC comme outil de politique économique et financière pour les États.
Cela tombe à point nommé au moment où le Salvador cherche à peser davantage sur la scène internationale. Récemment, le pays a exprimé son souhait de rejoindre le groupe des BRICS, qui entend faire contrepoids à l’hégémonie du dollar américain. Nul doute que la réussite de sa stratégie Bitcoin sera un argument de poids dans cette optique.
Le Salvador, précurseur d’un mouvement plus large ?
Reste à savoir si l’expérience salvadorienne fera des émules. D’autres pays émergents, soucieux de gagner en indépendance économique et financière, pourraient être tentés de lui emboîter le pas en adoptant à leur tour le Bitcoin. Les prochains mois nous diront si le Salvador restera une exception ou deviendra le précurseur d’un mouvement plus large de “bitcoinisation” des économies souveraines.
En attendant, force est de constater que malgré les critiques et les pressions, Nayib Bukele et son pays ont réussi leur pari. En faisant le choix audacieux du Bitcoin, ils ont ouvert la voie à de nouveaux modèles économiques et de nouvelles façons de penser la souveraineté à l’ère digitale. Une petite révolution dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences.
Le Salvador, précurseur d’un mouvement plus large ?
Reste à savoir si l’expérience salvadorienne fera des émules. D’autres pays émergents, soucieux de gagner en indépendance économique et financière, pourraient être tentés de lui emboîter le pas en adoptant à leur tour le Bitcoin. Les prochains mois nous diront si le Salvador restera une exception ou deviendra le précurseur d’un mouvement plus large de “bitcoinisation” des économies souveraines.
En attendant, force est de constater que malgré les critiques et les pressions, Nayib Bukele et son pays ont réussi leur pari. En faisant le choix audacieux du Bitcoin, ils ont ouvert la voie à de nouveaux modèles économiques et de nouvelles façons de penser la souveraineté à l’ère digitale. Une petite révolution dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences.