Depuis maintenant trois ans, un bras de fer s’est engagé entre le Salvador et le Fonds Monétaire International (FMI) au sujet de Bitcoin. En 2021, sous l’impulsion de son président Nayib Bukele, le « pays du volcan » a fait du BTC une monnaie légale au même titre que le dollar américain. Une première mondiale qui n’a pas manqué de faire réagir les instances financières internationales, et en premier lieu le FMI.

Le Salvador sommé de revoir sa copie sur Bitcoin

La tension est montée d’un cran la semaine dernière lors d’une conférence de presse de Julie Kozack, porte-parole du FMI. Concernant les lois salvadoriennes sur les crypto-monnaies, l’institution a de nouveau conseillé avec insistance :

« De réduire la portée de la loi Bitcoin, de renforcer le cadre réglementaire et la surveillance de l’écosystème Bitcoin, et de limiter l’exposition du secteur public à Bitcoin. »

Julie Kozack, porte-parole du FMI

Si le projet de budget 2025 du Salvador a été salué comme un pas dans la bonne direction pour consolider les finances publiques du pays, le FMI a souligné que sa mise en œuvre nécessiterait une discipline stricte. Mais surtout, l’exposition du Salvador au Bitcoin demeure un point d’achoppement majeur entre les deux parties.

Des mises en garde répétées du FMI

Ce n’est pas la première fois que le FMI tire la sonnette d’alarme sur les risques liés à l’adoption du Bitcoin par le Salvador. En août 2022, l’institution avait déjà indiqué dans un communiqué :

« Une reconnaissance commune de la nécessité de déployer des efforts supplémentaires pour améliorer la transparence et atténuer les risques liés au projet Bitcoin en matière de stabilité budgétaire et financière. »

Revenons encore un peu plus en arrière. Dès novembre 2021, soit seulement 2 mois après l’entrée en vigueur du cours légal du Bitcoin, le FMI expliquait déjà pourquoi selon lui, le BTC ne devrait pas être utilisé comme monnaie officielle. Son argument principal : la forte volatilité du cours du Bitcoin.

Bukele vante les mérites de son « Bitcoin Experiment »

Face à ces critiques, le président Nayib Bukele ne cesse de mettre en avant les retombées positives de ce qu’il qualifie lui-même de « Bitcoin Experiment ». Certes, il concède que l’adoption du BTC par la population n’est pas encore à la hauteur des espérances. Mais il se félicite des progrès réalisés par son pays, devenu selon lui « le plus sûr d’Amérique latine » grâce aux investissements en Bitcoin.

Par ailleurs, le FMI a salué le retour à l’équilibre budgétaire du Salvador à horizon 2025. Une prouesse pour ce petit pays lourdement endetté. Nayib Bukele y voit la preuve que son pari sur le Bitcoin commence à porter ses fruits, malgré un contexte économique international défavorable.

Vers un compromis entre le Salvador et le FMI ?

Malgré leurs divergences, le Salvador et le FMI semblent condamnés à s’entendre. L’institution de Washington ne peut ignorer les progrès réalisés par le pays ces dernières années en termes de stabilité économique et financière. De son côté, Nayib Bukele sait que le soutien du FMI reste indispensable pour financer les ambitieux programmes de développement de son gouvernement.

Les prochains mois seront donc cruciaux pour voir si un terrain d’entente peut être trouvé entre les deux parties sur la question épineuse du Bitcoin. Le Salvador pourrait être amené à revoir certains aspects de sa loi crypto, sans pour autant remettre en cause le statut de monnaie légale du BTC. Le FMI devra quant à lui prendre acte de la volonté du pays de poursuivre son « expérience Bitcoin », tout en l’accompagnant pour en limiter les risques.

Une chose est sûre : de l’issue de ce bras de fer dépendra en grande partie l’avenir de la crypto-nation salvadorienne, scrutée de près par de nombreux pays émergents tentés de suivre son exemple. Le Bitcoin a peut-être trouvé au Salvador un allié de poids, mais le chemin vers son adoption massive reste encore long et semé d’embûches.

Face à ces critiques, le président Nayib Bukele ne cesse de mettre en avant les retombées positives de ce qu’il qualifie lui-même de « Bitcoin Experiment ». Certes, il concède que l’adoption du BTC par la population n’est pas encore à la hauteur des espérances. Mais il se félicite des progrès réalisés par son pays, devenu selon lui « le plus sûr d’Amérique latine » grâce aux investissements en Bitcoin.

Par ailleurs, le FMI a salué le retour à l’équilibre budgétaire du Salvador à horizon 2025. Une prouesse pour ce petit pays lourdement endetté. Nayib Bukele y voit la preuve que son pari sur le Bitcoin commence à porter ses fruits, malgré un contexte économique international défavorable.

Vers un compromis entre le Salvador et le FMI ?

Malgré leurs divergences, le Salvador et le FMI semblent condamnés à s’entendre. L’institution de Washington ne peut ignorer les progrès réalisés par le pays ces dernières années en termes de stabilité économique et financière. De son côté, Nayib Bukele sait que le soutien du FMI reste indispensable pour financer les ambitieux programmes de développement de son gouvernement.

Les prochains mois seront donc cruciaux pour voir si un terrain d’entente peut être trouvé entre les deux parties sur la question épineuse du Bitcoin. Le Salvador pourrait être amené à revoir certains aspects de sa loi crypto, sans pour autant remettre en cause le statut de monnaie légale du BTC. Le FMI devra quant à lui prendre acte de la volonté du pays de poursuivre son « expérience Bitcoin », tout en l’accompagnant pour en limiter les risques.

Une chose est sûre : de l’issue de ce bras de fer dépendra en grande partie l’avenir de la crypto-nation salvadorienne, scrutée de près par de nombreux pays émergents tentés de suivre son exemple. Le Bitcoin a peut-être trouvé au Salvador un allié de poids, mais le chemin vers son adoption massive reste encore long et semé d’embûches.

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