Les réseaux blockchain comme Ethereum regorgent parfois de mystères et de curieuses histoires. Dernièrement, un étrange millionnaire chinois a attiré l’attention en sacrifiant des centaines d’ETH et en faisant des dons conséquents à Wikileaks, le tout pour dénoncer un supposé “contrôle mental” orchestré par une firme d’investissement chinoise. Décryptage de cette intrigante affaire.

500 ETH détruits et des messages énigmatiques

Le 17 février 2025, un mystérieux utilisateur d’Ethereum du nom de “Hu Lezhi” a envoyé 500 ETH, soit environ 1,4 million de dollars, vers une adresse nulle. Un geste surprenant accompagné d’un message en chinois des plus étranges :

Les patrons de Kuande Investments, Feng Xin et Xu Yuzhi, ont utilisé des armes de contrôle mental pour persécuter tous les employés et anciens employés de l’entreprise. Même eux-mêmes sont également sous contrôle.

Hu Lezhi

La veille, le même utilisateur avait déjà détruit 33 ETH en les envoyant vers une adresse nulle, avec un autre message délirant faisant état de “puces cerveau-machine déjà déployées à grande échelle à des fins militaires” par les grandes puissances.

D’importants dons à Wikileaks

En plus de détruire des ETH, Hu Lezhi a également effectué d’importants dons à Wikileaks, l’organisation de Julian Assange. Au total, il a envoyé plus de 700 ETH, soit près de 2 millions de dollars, toujours accompagnés de messages cryptiques :

Voici ce que dit l’un des messages envoyés à Wikileaks :

  • Il existe un nouveau mode de criminalité où la victime est privée de ses sens du désir jusqu’à devenir un esclave de la machine numérique.

Un comportement pour le moins étrange qui soulève de nombreuses interrogations. S’agit-il d’un véritable lanceur d’alerte à la Edward Snowden, ou plutôt d’un millionnaire en Ethereum devenu fou ? Une chose est sûre, Hu Lezhi a réussi à capter l’attention.

Kuande Investments nie les accusations

Contacté par nos soins, le fonds d’investissement chinois Kuande Investments a fermement démenti les accusations de Hu Lezhi. Ses dirigeants, Feng Xin et Xu Yuzhi, ont affirmé n’avoir “jamais utilisé d’armes de contrôle mental” et ont dénoncé des “allégations absurdes et diffamatoires”.

Malgré ces dénégations, les agissements de Hu Lezhi continuent d’alimenter les spéculations les plus folles au sein de la communauté crypto. Certains y voient un homme cherchant à attirer l’attention sur un scandale d’ampleur, quand d’autres penchent plutôt pour un canular sophistiqué. Une chose est sûre : cette histoire est loin d’avoir livré tous ses secrets.

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