Imaginez une blockchain rapide, puissante, mais freinée par un manque cruel de liquidité. C’est le défi auquel MultiversX faisait face jusqu’à récemment. Aujourd’hui, une annonce retentissante change la donne : Hatom, un protocole ambitieux, vient de lancer l’USH, le tout premier stablecoin décentralisé natif de cet écosystème. Daté du 4 mars 2025, cet événement n’est pas une simple nouveauté technique : il pourrait bien redéfinir l’avenir de la finance décentralisée (DeFi) sur ce réseau. Alors, qu’est-ce qui rend l’USH si spécial ? Pourquoi ce lancement attire-t-il autant d’attention ? Plongeons ensemble dans cette innovation qui allie stabilité, transparence et potentiel explosif.

L’USH : Une Révolution pour MultiversX et la DeFi

Quand on parle de cryptomonnaies, les stablecoins occupent une place à part. Ils offrent une stabilité bienvenue dans un univers autrement volatile. Mais l’USH n’est pas un stablecoin comme les autres. Conçu spécifiquement pour MultiversX, il répond à des besoins criants tout en incarnant les valeurs fondamentales de la DeFi : décentralisation, transparence et accessibilité. Dans cet article, nous allons décortiquer ce lancement, explorer ses mécanismes ingénieux et anticiper son impact sur un écosystème en pleine effervescence.

Pourquoi l’USH voit-il le jour ?

Les stablecoins ne sont pas une invention récente. Leur popularité explose, avec une **valeur totale verrouillée (TVL)** atteignant 226 milliards de dollars en février 2025. Pourtant, lancer un nouveau stablecoin dans un marché déjà saturé peut sembler audacieux. Alors, qu’est-ce qui justifie l’arrivée de l’USH ? La réponse réside dans les lacunes spécifiques de MultiversX et les limites des solutions actuelles.

Les trois défis majeurs auxquels l’USH répond :

  • Un manque de liquidité chronique sur MultiversX, freinant le développement des protocoles DeFi.
  • Une dépendance aux bridges inter-chaînes, coûteux et vulnérables aux piratages.
  • Une rareté des stablecoins décentralisés, pourtant plus alignés sur l’esprit originel des cryptos.

Sur MultiversX, les stablecoins comme l’USDT ou l’USDC dominaient jusqu’ici, mais leur présence dépendait de ponts inter-chaînes. Ces derniers, bien que pratiques, exposent les utilisateurs à des risques – souvenez-vous du piratage du bridge Horizon sur Harmony, qui a déstabilisé l’USDC local. L’USH, en étant natif, élimine ce maillon faible tout en injectant une liquidité nouvelle et robuste.

La vision audacieuse de Hatom

Derrière l’USH se trouve Hatom, un protocole qui ne fait pas les choses à moitié. Leur ambition ? Offrir une solution stable, sécurisée et totalement **on-chain**, taillée sur mesure pour MultiversX. L’idée n’est pas seulement de combler un vide, mais de poser les fondations d’un écosystème DeFi plus autonome et résilient. En créant un stablecoin décentralisé, Hatom mise sur une liquidité profonde et un jeton « incensurable », ouvrant ainsi la porte à une myriade d’opportunités pour les utilisateurs.

Un stablecoin natif comme l’USH, c’est une bouffée d’air frais pour MultiversX. Il incarne la promesse d’une DeFi sans compromis.

Un observateur anonyme du secteur

Ce n’est pas un simple gadget technologique. Hatom voit l’USH comme un levier pour libérer le plein potentiel de MultiversX, une blockchain reconnue pour sa scalabilité et ses faibles coûts de transaction. Mais comment cet outil fonctionne-t-il concrètement ? C’est ce que nous allons voir maintenant.

Comment l’USH fonctionne-t-il au quotidien ?

L’USH n’a rien d’un stablecoin algorythmique comme l’UST de Terra, dont l’effondrement a marqué les esprits. Ici, on parle d’un modèle **surcollatéralisé**, indexé au dollar américain. En clair, chaque USH en circulation est backed par une réserve de cryptomonnaies d’une valeur supérieure. Ce système garantit une stabilité à toute épreuve – mais il ne s’arrête pas là.

Les rouages du mint et de la surcollatéralisation

Pour obtenir des USH, les utilisateurs ont deux options principales. Chacune repose sur des mécanismes ingénieux qui équilibrent accessibilité et sécurité. Voici comment ça marche :

Option 1 : Les Isolated Pools

  • Déposez des EGLD ou du wTAO dans une pool dédiée.
  • Mintez des USH jusqu’à 75 % de la valeur pour EGLD, ou 72,5 % pour wTAO.
  • Avantage : mint gratuit et collatéral récupérable en remboursant la dette.

Pendant ce temps, Hatom place ces actifs en *liquid staking*, générant des rendements redistribués aux stakers d’USH LP.

Option 2 : Les Lending Pools

  • Prêtez des jetons comme wBTC, EGLD ou USDC contre des rendements.
  • Facteurs de collatéral : 80 % pour USDC/USDT, 70 % pour BTC/ETH, etc.
  • Attention : des intérêts s’appliquent ici.

Ces deux approches offrent une flexibilité rare. Les *isolated pools* séduisent par leur gratuité, tandis que les *lending pools* attirent ceux qui diversifient leurs actifs. Mais la vraie magie réside dans la gestion de la stabilité.

Maintenir la parité : un défi relevé avec brio

Un stablecoin qui perd son ancrage au dollar, c’est un cauchemar pour tout écosystème. Avec l’USH, Hatom a anticipé ce risque. La volatilité des cryptos peut menacer la valeur des collatéraux, mais des mécanismes astucieux maintiennent le cap.

**L’arbitrage**, d’abord. Sur Hatom, 1 USH vaut toujours 1 dollar, peu importe son prix sur le marché. Si l’USH dépasse 1 $, on peut le minter pour 1 $ et le revendre plus cher, augmentant l’offre et ramenant le prix vers le bas. Si l’USH chute sous 1 $, on rachète à bas prix pour rembourser un emprunt, réduisant l’offre et faisant remonter le cours. Simple, mais redoutablement efficace.

La rédemption : un filet de sécurité ingénieux

Ensuite, il y a le mécanisme de **rédemption**, intégré aux *isolated pools*. Quand l’USH s’écarte de son peg, une fenêtre s’ouvre pour échanger de l’EGLD contre des USH à prix réduit via un smart contract. Voici les étapes clés :

  • L’utilisateur envoie de l’EGLD au smart contract.
  • Le contrat achète des USH sur le marché (ex. pool EGLD-USH).
  • Les USH remboursent les dettes des emprunteurs à risque, brûlant les jetons et saisissant leur collatéral.
  • Le collatéral revient au *redeemer*, qui profite de l’opération.

Ce système non seulement stabilise l’USH, mais récompense aussi les participants. Les données du protocole – ratios, actifs, émissions – sont publiques, garantissant une transparence totale.

L’USH : un tournant pour MultiversX ?

L’impact de l’USH dépasse les frontières techniques. Déjà intégré à des piliers comme xExchange ou AshSwap, il renforce l’écosystème local. Mieux encore, grâce au wTAO, les détenteurs de Bittensor peuvent minter de l’USH, élargissant son audience. Le chemin a été long – développement entamé en novembre 2023, testnet en octobre 2024, et un bootstrap de 12 millions de dollars – mais les fondations sont solides.

L’USH n’est pas une fin, mais un début. Il ouvre des portes inédites pour la DeFi sur MultiversX.

Un utilisateur précoce

Comparé à l’USDT, qui peinait à dépasser 250 000 $ de TVL avant 2015, l’USH démarre fort. Et ce n’est qu’une étape dans la roadmap de Hatom, qui promet encore plus d’innovations. Alors, l’USH est-il la clé d’une DeFi plus inclusive et puissante ? L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : il ne laisse personne indifférent.

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