Mauvais jusqu’au bout. Avec l’élection de Donald Trump comme 47e président des États-Unis, l’ère de Gary Gensler à la tête de la SEC touche à sa fin. Mais le fervent opposant aux cryptomonnaies ne part pas sans un dernier coup d’éclat. Dans une récente interview, il s’est auto-congratulé pour avoir freiné l’essor des cryptos pendant le mandat de Joe Biden, tout en insultant une ultime fois l’écosystème qu’il a combattu sans relâche durant 4 ans.

Un départ sans changement de cap

Alors que de plus en plus de voix s’élevaient contre sa croisade anti-crypto, notamment 18 états américains qui ont porté plainte contre ses “abus de pouvoir flagrants”, Gary Gensler est resté droit dans ses bottes jusqu’au bout. La victoire écrasante du camp républicain, ouvertement favorable aux cryptomonnaies, ne lui a pas laissé d’autre choix que de quitter son poste.

Mais même face à cette évidence, il a profité de ses derniers jours pour réaffirmer son opposition farouche aux crypto-actifs. Lors d’une interview accordée à Bloomberg TV le 8 janvier, il a insisté sur le fait que la cryptosphère est “remplie de mauvais acteurs”, tout en se félicitant d’avoir entravé son développement.

C’est un domaine qui s’est développé autour de la non-conformité, et je suis fier de ce que nous avons fait.

Gary Gensler, Président de la SEC

L’hypocrisie de Gensler pointée du doigt

Si Gary Gensler considère qu’il reste du “travail à faire” en termes de réglementation des cryptomonnaies, beaucoup lui reprochent justement son manque de clarté réglementaire pendant son mandat. En refusant de donner une direction claire, il a volontairement maintenu le flou pour mieux pouvoir attaquer les acteurs de l’écosystème.

Il a également profité de cette dernière interview pour lancer une ultime pique, affirmant que l’industrie crypto se préoccupe davantage “des sentiments que des fondamentaux”. Une remarque ironique venant de celui qui a mené une guerre d’opinion acharnée contre le secteur, faisant fi de ses progrès technologiques et de son potentiel économique.

Le vent tourne avec l’arrivée de Trump

Mais le règne de Gary Gensler touche à sa fin. Le 20 janvier, lorsque Donald Trump prendra officiellement ses fonctions, une nouvelle ère s’ouvrira pour les cryptomonnaies aux États-Unis. Le nouveau président, soutenu par un Congrès républicain, a clairement affiché son soutien à l’industrie.

Après avoir été poussées à l’exil par l’administration Biden, des entreprises comme Ripple et son XRP préparent déjà leur retour au pays. Les signaux positifs envoyés par le nouveau pouvoir laissent présager un environnement bien plus favorable au développement des crypto-actifs.

Ce qu’il faut retenir :

  • Gary Gensler quitte la présidence de la SEC en maintenant son opposition aux cryptos jusqu’au bout.
  • Il s’est félicité d’avoir freiné l’adoption des cryptomonnaies pendant le mandat de Joe Biden.
  • L’arrivée au pouvoir de Donald Trump et des Républicains pro-crypto marque un tournant.
  • Les entreprises crypto américaines exilées préparent leur retour, espérant un cadre plus favorable.

Après 4 années de lutte acharnée, Gary Gensler laisse un bilan contrasté à la tête de la SEC. Si son combat anti-crypto a ralenti l’adoption aux États-Unis, il n’a pas pu endiguer la révolution des actifs numériques. Avec le départ de ce pourfendeur et l’arrivée d’une administration bien plus favorable, l’écosystème crypto américain espère enfin connaître son âge d’or. Le règne de la tech s’annonce.

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