French Hill propulse Bitcoin au Congrès Américain

Alors que Bitcoin et les cryptomonnaies continuent de gagner en popularité, un vent de changement souffle sur le Congrès américain. French Hill, représentant républicain de l’Arkansas connu pour son soutien indéfectible aux actifs numériques, vient d’être nommé à la tête du prestigieux Comité des services financiers de la Chambre. Une nomination qui pourrait bien bouleverser le paysage réglementaire et ouvrir la voie à une adoption massive de Bitcoin aux États-Unis.

Un fervent défenseur de Bitcoin au cœur du pouvoir

Ancien banquier de profession, French Hill s’est très tôt intéressé au potentiel des cryptomonnaies et de la technologie blockchain. Depuis son élection au Congrès en 2014, il n’a cessé de plaider pour un cadre réglementaire clair et favorable à l’innovation, permettant aux entreprises crypto de se développer sereinement sur le sol américain.

Son ascension à la tête du Comité des services financiers marque un tournant majeur. Cet organe clé du Congrès est en effet chargé de superviser l’ensemble du secteur financier, de la Réserve fédérale aux marchés de capitaux en passant par les assurances et le logement. Il joue donc un rôle crucial dans l’élaboration des lois et réglementations qui façonneront l’avenir de la finance digitale.

FIT21 : le projet de loi tant attendu

Avec French Hill aux commandes, tous les regards se tournent vers le FIT21 (Financial Innovation and Technology for the 21st Century Act). Porté par son prédécesseur Patrick McHenry, lui aussi connu pour ses positions pro-crypto, ce projet de loi vise à moderniser en profondeur le cadre réglementaire financier américain.

Le FIT21 propose notamment :

• Des règles claires et adaptées pour les stablecoins, ces jetons adossés à des actifs stables comme le dollar.
• Une approche globale et cohérente de la structure du marché des cryptomonnaies.
• Des garde-fous pour protéger les consommateurs tout en stimulant l’innovation.

Avec French Hill à la manœuvre, le FIT21 a désormais toutes les chances d’être adopté rapidement. De quoi offrir aux acteurs crypto la tant attendue clarté réglementaire dont ils ont besoin pour opérer sereinement aux États-Unis et attirer les investisseurs institutionnels.

Bitcoin n’est pas seulement une monnaie, c’est une révolution technologique et financière majeure. Il est temps que le Congrès en prenne la mesure.

French Hill

Débanking et directive SAB 121 : les autres combats de Hill

Outre le FIT21, French Hill entend aussi s’attaquer au débanking. Cette pratique, qui voit les banques traditionnelles refuser leurs services aux entreprises crypto, est un frein majeur à l’adoption. Lors d’une récente audition, Hill a martelé que “les entreprises qui opèrent légalement aux États-Unis devraient avoir un accès garanti aux services financiers”.

Autre cheval de bataille : la directive SAB 121 de la SEC. Celle-ci oblige les sociétés cotées à enregistrer les cryptomonnaies détenues pour leurs clients dans leur bilan, un cauchemar comptable et réglementaire. Pour Hill, cette règle est inadaptée et risque de dissuader les entreprises d’offrir des services de garde d’actifs numériques, pourtant essentiels à l’adoption institutionnelle.

Une nouvelle ère pour Bitcoin ?

Avec un champion des cryptos comme French Hill à la tête du Comité des services financiers, Bitcoin a de quoi voir l’avenir en rose, ou plutôt en vert au vu de la flambée de son cours. Mais la route est encore longue. Au Congrès, les voix anti-crypto restent nombreuses et influentes, à commencer par la sénatrice Elizabeth Warren, farouche opposante au bitcoin.

Mais avec sa fine connaissance du secteur financier et son engagement indéfectible en faveur de l’innovation, French Hill semble armé pour relever ces défis. Sous sa houlette, le Congrès pourrait bien devenir le moteur d’une nouvelle révolution financière et technologique, avec Bitcoin en figure de proue.

Reste à savoir si cette révolution sera à la hauteur des attentes des enthousiastes crypto, qui rêvent d’un avenir où Bitcoin détrônera le dollar. Une chose est sûre : avec French Hill à la manœuvre, cet avenir n’a jamais semblé aussi proche.