Dans l’univers des cryptomonnaies, Ethereum fait figure de géant incontournable. Lancé en 2015, ce projet visionnaire a su révolutionner le domaine avec ses smart contracts et son écosystème foisonnant de dApps. Mais cette success story cache peut-être une face bien plus sombre… De récentes révélations laissent en effet penser qu’Ethereum aurait été fondé grâce à de l’argent blanchi, provenant notamment des scandales retentissants de Mt Gox et Silk Road. Plongeons ensemble dans cette enquête aux allures de thriller.

Mt Gox et Silk Road, au cœur des soupçons

Tout commence avec les récentes déclarations choc de Truth Labs, un enquêteur spécialisé dans l’analyse des blockchains. Selon lui, Joseph Lubin, le co-fondateur d’Ethereum et de Consensys, serait “pire que Bernie Madoff”, en référence à l’un des plus grands escrocs de l’histoire moderne. Une accusation lourde de sens.

Mais Truth Labs ne s’arrête pas là. Il affirme détenir les preuves que les wallets d’Ethereum de Lubin, Vitalik Buterin et de leur entourage auraient reçu des fonds douteux issus du piratage de Mt Gox et du site de vente de drogues Silk Road. Mt Gox, c’est cet exchange japonais qui s’est fait dérober 850 000 bitcoins en 2014. Quant à Silk Road, fermé par le FBI en 2013, il s’agissait du plus grand marché noir en ligne de l’époque.

Concrètement, Truth Labs a pu retracer le parcours de ces fonds illicites, depuis leur détournement sur Mt Gox et Silk Road jusqu’aux portefeuilles des fondateurs d’Ethereum. Des centaines de millions de dollars auraient ainsi été blanchis pour financer le développement d’Ethereum et gonfler artificiellement sa capitalisation. Un schéma digne d’un film d’espionnage.

Les principales révélations de Truth Labs :

  • L’ICO d’Ethereum aurait été massivement financée par des bitcoins volés sur Mt Gox et Silk Road.
  • Les fondateurs d’Ethereum auraient manipulé l’émission des tokens pour s’enrichir démesurément.
  • Des agents corrompus auraient couvert ces malversations, en détournant l’attention vers la Corée du Nord.

Le rôle trouble du wallet MyEtherWallet

L’enquête de Truth Labs révèle également l’implication du célèbre wallet MyEtherWallet (MEW) dans cette affaire. Les adresses des développeurs de MEW seraient en effet directement liées aux portefeuilles de Silk Road ayant financé Ethereum.

Plus troublant encore, MEW a été piraté en 2018, un hack qui aurait été savamment orchestré en interne pour détourner les soupçons. Les développeurs de MEW travailleraient main dans la main avec des sociétés d’analyse blockchain comme Chainalysis pour orienter les enquêtes et accuser à tort la Corée du Nord. Une vaste entreprise d’enfumage destinée à couvrir les malversations des pontes d’Ethereum.

Il ne peut y avoir aucun Bernie Madoff avec un tel niveau de corruption.

Truth Labs

Truth Labs affirme ainsi qu’Ethereum et ses projets affiliés seraient “quasiment entièrement financés par de l’argent blanchi et volé”, issu notamment de la faillite de Mt Gox et du démantèlement de Silk Road. Un système frauduleux à grande échelle qui impliquerait des complicités au plus haut niveau, y compris au sein des autorités de régulation.

De nouveaux éléments sur l’effondrement de Terra Luna

Mais le scandale ne s’arrête pas là. Truth Labs établit aussi un lien troublant entre ces fonds illicites et l’effondrement brutal de l’écosystème Terra Luna en mai 2022. Juste avant le crash, un portefeuille lié aux fondateurs d’Ethereum aurait massivement retiré ses avoirs en Ether, pour un montant de 38 millions de dollars.

Cela suggère que les pontes d’Ethereum étaient informés à l’avance du désastre à venir et ont sciemment provoqué le krach pour couvrir leurs propres détournements de fonds. Le cataclysme Terra Luna aurait donc été planifié de longue date pour servir les intérêts d’une poignée d’initiés malhonnêtes, au détriment des petits investisseurs floués.

Un doute profond jeté sur la crédibilité d’Ethereum

S’il se confirme, ce scandale d’une ampleur inédite risque d’ébranler sérieusement la confiance dans Ethereum et l’ensemble de l’industrie crypto. Comment une blockchain prétendument décentralisée a-t-elle pu se construire sur une telle fraude ? Qui sont les complices de ce système mafieux et jusqu’où sont-ils prêts à aller pour couvrir leurs méfaits ?

Il est urgent que la lumière soit faite sur ces accusations gravissimes. La crédibilité et l’intégrité de l’ensemble de l’écosystème crypto sont en jeu. Les autorités de régulation et la justice doivent impérativement ouvrir une enquête approfondie pour faire éclater la vérité et traduire les coupables en justice. L’avenir de la finance décentralisée en dépend.

En attendant, ces révélations jettent une ombre inquiétante sur Ethereum et soulèvent de nombreuses questions quant à ses fondements éthiques. Blanchiment d’argent à grande échelle, manipulations de cours, collusion avec les autorités… Les dérives de l’eldorado crypto semblent sans limites. De quoi inciter les investisseurs à la plus grande prudence.

Une chose est sûre : cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets. De nouveaux rebondissements sont à prévoir dans les semaines à venir. Avec un tel niveau de corruption et d’opacité, c’est toute la blockchain Ethereum qui vacille sur ses bases. L’ère de la crypto débridée et hors de contrôle touche peut-être à sa fin. Place à davantage d’éthique et de transparence ? L’avenir nous le dira.

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