Le Web3 est en plein essor et deux pays du Moyen-Orient se livrent une bataille acharnée pour en prendre le contrôle : l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. Qui sortira vainqueur de cet affrontement technologique ? C’est ce que nous allons tenter de déterminer.

L’Arabie Saoudite en pole position

Selon un récent rapport d’Adaverse, l’Arabie Saoudite est en train d’émerger comme un acteur majeur de l’écosystème crypto et Web3. Le royaume a en effet réussi à capter 54% des financements en capital-risque dans 5 pays clés du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord en 2023.

Les startups saoudiennes ont ainsi attiré 51% des 429 milliards de dollars investis dans les jeunes pousses de la région MENA au premier trimestre 2024. Un véritable exploit qui place l’Arabie Saoudite devant les Émirats Arabes Unis en termes de financement.

Un écosystème favorable aux startups

Cette prouesse s’explique par plusieurs facteurs qui rendent l’Arabie Saoudite particulièrement attractive pour les startups du Web3 :

  • Un écosystème propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement
  • Des opportunités solides et viables pour les jeunes entreprises
  • Une volonté politique de faire du pays un hub technologique

L’Arabie Saoudite offre un terreau fertile pour les startups du Web3 qui veulent se développer et lever des fonds.

Les Émirats Arabes Unis ne lâchent rien

Malgré la domination saoudienne, les Émirats Arabes Unis n’ont pas dit leur dernier mot. Dubaï en particulier est devenu un véritable hub du Web3, attirant de nombreux investisseurs et projets crypto.

Même s’ils sont désormais deuxièmes, les Émirats ont tout de même attiré 37% des financements et 34% des transactions de la région MENA. Ils restent donc un acteur de poids, bien décidé à ne rien lâcher dans cette course au Web3.

Un cadre réglementaire encore flou

Si l’Arabie Saoudite dispose de sérieux atouts, un obstacle pourrait freiner son développement : l’incertitude réglementaire qui pèse sur le secteur. Les progrès technologiques rapides ont en effet pris de court les régulateurs du pays.

Une clarification des règles entourant le Web3 apparaît donc nécessaire. Cela impliquera une étroite collaboration entre les différentes parties prenantes : gouvernement, régulateurs, entreprises, experts…

Les défis de l’Arabie Saoudite dans la course au Web3

  • Mettre en place un cadre réglementaire clair et adapté
  • Pallier le manque de talents spécialisés dans la blockchain et les systèmes décentralisés
  • Encourager les collaborations entre universités, experts et entreprises

Quel pays l’emportera ?

Difficile pour l’instant de prédire qui de l’Arabie Saoudite ou des Émirats Arabes Unis sortira vainqueur de cet affrontement. Une chose est sûre, les deux pays disposent de sérieux atouts pour s’imposer comme leader du Web3 au Moyen-Orient.

L’Arabie Saoudite semble avoir une longueur d’avance grâce à son écosystème favorable aux startups et aux investissements massifs réalisés. Mais les Émirats Arabes Unis, avec Dubaï en fer de lance, ne lâcheront rien.

Cette bataille pour le contrôle du Web3 ne fait sans doute que commencer. Et elle promet d’être passionnante à suivre tant les enjeux sont importants. Economiques bien sûr, mais aussi géopolitiques. Car celui qui parviendra à imposer sa domination sur les technologies décentralisées disposera assurément d’un avantage stratégique de taille pour les années à venir.

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