L’affaire Craig Wright n’en finit pas de rebondir. Celui qui prétend être le créateur du Bitcoin, Satoshi Nakamoto, vient à nouveau d’être débouté par la justice britannique. Mais cette fois, la cour d’appel lui reproche carrément d’avoir présenté des arguments « générés par une intelligence artificielle » pour tenter de prouver son identité. Jusqu’où ira-t-il dans sa quête obsessionnelle ?

La cour d’appel britannique met fin aux espoirs de Craig Wright

Craig Wright avait fait appel de la décision de justice de 2021 qui avait rejeté ses revendications sur la paternité du Bitcoin. Mais la cour d’appel du Royaume-Uni a tranché : les nouveaux éléments présentés par Wright ne changeront rien, il n’est pas Satoshi Nakamoto aux yeux de la loi.

L’ordonnance est limpide : « L’appel n’a aucune chance d’aboutir et il n’y a aucune autre raison de l’entendre ». Le dossier est clos, aucun autre appel ne sera accepté. Cependant, M. Wright pourrait faire l’objet de poursuites pour parjure, voire outrage à la cour.

We may never know who Satoshi Nakamoto is, but we definitely know it’s not Craig Wright.

Un juge de la cour d’appel britannique

Des arguments “générés par une IA” ?

Mais le plus surprenant dans cette décision, ce sont les motifs invoqués par la cour. Lors de l’audience, le juge a en effet déclaré que les arguments présentés par Craig Wright « contiennent eux-mêmes de multiples mensonges, y compris le recours à des autorités fictives telles que ‘Anderson v the Queen [2013] UKPC 2’ qui semblent être des hallucinations générées par l’IA ».

Utiliser une intelligence artificielle pour tenter d’influencer la justice, voilà qui n’est pas très malin. Sur les réseaux sociaux, les moqueries sur “Faketoshi” ont repris de plus belle. On ne sait toujours pas qui est le véritable Satoshi Nakamoto, mais une chose est sûre : ce n’est pas Craig Wright !

  • En 2021, la justice avait déjà rejeté les revendications de Craig Wright.
  • Craig Wright continue de clamer qu’il est le créateur du Bitcoin, malgré les preuves contraires.
  • L’identité de Satoshi Nakamoto reste un mystère pour la communauté crypto.

Une saga judiciaire sans fin

Le feuilleton Craig Wright dure maintenant depuis plusieurs années. L’homme d’affaires australien a multiplié les procédures pour tenter de faire reconnaître sa “paternité” sur le Bitcoin. En vain. La justice américaine l’avait déjà débouté en 2019 dans son conflit l’opposant aux héritiers de son ancien associé Dave Kleiman.

Plus récemment, c’est l’organisation Crypto Open Patent Alliance (COPA) qui avait porté plainte pour faire invalider les copyright de Craig Wright sur le white paper et le code du Bitcoin. Et la encore, la justice a donné raison à COPA.

Malgré tous ces revers, Craig Wright persiste et signe. Il a même menacé de poursuites judiciaires quiconque oserait affirmer qu’il n’est pas Satoshi Nakamoto ! Un ego surdimensionné ou une réelle conviction ? Difficile à dire. Mais cette obstination irrationnelle fascine et exaspère à la fois la communauté crypto.

L’énigme Satoshi Nakamoto reste entière

Pendant ce temps, l’identité du véritable créateur du Bitcoin reste un mystère. Satoshi Nakamoto n’est qu’un pseudonyme et personne ne sait qui se cache derrière. De nombreuses théories ont circulé, pointant tour à tour le cryptographe Nick Szabo, l’entrepreneur Elon Musk ou même une équipe de la NSA !

Mais une chose est sûre : le vrai Satoshi Nakamoto, qui qu’il soit, préfère garder l’anonymat et n’a jamais cherché à revendiquer publiquement son œuvre. Un choix qui force le respect, à l’opposé de la fuite en avant égotique de Craig Wright.

Un mal pour un bien pour le Bitcoin ?

Finalement, toute cette agitation autour de Craig Wright et de son supposé lien avec Satoshi Nakamoto n’aura pas que des mauvais côtés pour le Bitcoin. En cherchant à prouver coûte que coûte qu’il est le créateur de la cryptomonnaie, Wright a paradoxalement renforcé les fondements même du BTC : un projet collaboratif, décentralisé et open source, qui transcende l’ego d’un seul individu.

Les déboires juridiques de “Faketoshi” rappellent aussi que le Bitcoin appartient à sa communauté, et non à une autorité centrale ou un gourou autoproclamé. Une belle leçon de décentralisation, en somme ! Et tant que Satoshi restera anonyme, le mystère continuera d’alimenter la légende du BTC.

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