Dans l’univers en constante évolution des cryptomonnaies, certains projets suscitent l’engouement avant de sombrer dans l’oubli. C’est le cas de Coss, une cryptomonnaie qui promettait à ses détenteurs de générer des revenus passifs. Retour sur l’histoire de ce jeton unique en son genre, de ses débuts prometteurs à son abandon par ses créateurs.

Qu’était-ce que le jeton COSS ?

Le jeton COSS (Crypto One Stop Solution) était une cryptomonnaie développée sur la blockchain Ethereum sous la forme d’un token ERC223. Sa particularité ? Permettre à ses détenteurs de recevoir chaque semaine une partie des frais de transactions générés sur la plateforme d’échange coss.io et sur les autres éléments de l’écosystème COSS.

Concrètement, si vous possédiez 1% des jetons COSS en circulation, vous receviez chaque semaine 1% de la moitié des frais perçus par coss.io. Plus les volumes de transactions étaient importants sur la plateforme, plus les dividendes étaient conséquents pour les détenteurs de COSS.

Un système de redistribution des revenus unique

Contrairement à d’autres plateformes proposant des jetons similaires, COSS s’engageait à reverser 50% de ses bénéfices à ses utilisateurs, et ce de façon pérenne. Les récompenses étaient versées dans les différentes cryptomonnaies présentes sur l’exchange, en fonction des volumes échangés sur chaque paire.

Fonctionnement de la redistribution :

  • Chaque détenteur de COSS recevait un pourcentage des frais égal à son pourcentage de jetons détenus
  • Les récompenses étaient versées dans les différentes cryptos échangées sur coss.io
  • Plus une crypto était échangée, plus la récompense dans cette devise était importante

Les défis réglementaires d’un jeton générateur de revenus

Afin d’éviter que le COSS soit considéré comme un titre financier selon les lois de Singapour, un système particulier de gestion des revenus avait été mis en place. Les récompenses étaient versées dans un porte-monnaie séparé, comparable à un compte séquestre, auquel ni l’utilisateur ni COSS n’avait directement accès.

Pour récupérer leurs dividendes, les détenteurs devaient effectuer un retrait manuel depuis ce porte-monnaie spécial vers leur wallet principal, moyennant des frais. Ce système permettait à COSS de respecter la législation, là où certains concurrents agissaient dans l’illégalité.

Le déclin et l’abandon du projet COSS

Malgré un modèle innovant et des débuts prometteurs, le projet COSS a finalement été abandonné par ses créateurs. Plusieurs facteurs ont contribué à cet échec :

  • La rentabilité du modèle dépendait fortement des volumes d’échanges sur coss.io
  • La plateforme souffrait de problèmes techniques et d’un manque de liquidité
  • L’équipe a tardé à mettre en place un marketing efficace pour attirer de nouveaux utilisateurs
  • Le marché des cryptomonnaies a connu une forte baisse en 2018, réduisant l’intérêt pour ce type de projet

Aujourd’hui, le jeton COSS n’est plus échangeable sur les plateformes et a perdu toute valeur. Son histoire reste néanmoins un cas d’école dans l’industrie des cryptomonnaies, illustrant les défis que doivent surmonter les projets innovants pour s’imposer durablement.

Le projet COSS a suscité beaucoup d’espoirs avant de disparaître, rappelant que l’investissement dans les cryptos comporte toujours des risques.

En conclusion, bien que le concept de cryptomonnaie générant des revenus passifs soit séduisant, l’exemple de COSS montre qu’il est essentiel de considérer la viabilité à long terme et la solidité de l’équipe avant d’investir dans ce type de projet. Comme toujours dans l’univers des cryptos, la prudence et la diversification sont de mise.

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