Alors que la Corée du Sud prévoit depuis plusieurs années d’imposer une taxe de 20% sur les gains en cryptomonnaies, un nouveau report de son application est envisagé par les autorités. Initialement prévue pour 2022 puis repoussée à 2025, la taxe crypto pourrait finalement n’entrer en vigueur qu’en 2028 selon des informations rapportées par le Korea Economic Daily.

Une taxe qui inquiète le marché local

Cette taxe de 20%, qui s’appliquerait sur les montants de plus-values dépassant environ 1800 dollars, suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté crypto coréenne. Les principaux exchanges du pays comme Upbit, Bithumb ou Coinone mettent en garde contre une chute significative des volumes d’échanges une fois la taxe mise en place.

Un porte-parole d’une plateforme d’échanges qui a souhaité garder l’anonymat a ainsi déclaré au Korea Economic Daily que « de nombreux exchanges fermeront probablement l’année prochaine » si la taxe entre en application comme prévu. Les acteurs du secteur dénoncent également une préparation insuffisante des institutions pour mettre en œuvre cette fiscalité.

Un troisième report à l’étude

Face à cette pression, le gouvernement sud-coréen semble prêt à revoir une nouvelle fois son calendrier. Selon le quotidien économique coréen, des discussions sur un possible report à 2028, soit le troisième délai, ont émergé après que le leader du Parti Démocrate Lee Jae-myung a évoqué la nécessité de « reconsidérer le timing de son implémentation ».

Outre les craintes sur l’impact économique, le ministère de l’Économie et des Finances souligne aussi les difficultés techniques à mettre en place cette taxe dans les délais prévus, en raison d’un « système et d’une préparation institutionnelle inadéquats ». Un constat partagé par de nombreux observateurs qui jugent les institutions encore trop peu préparées.

Un équilibre délicat entre régulation et innovation

Si un report permettrait de donner plus de temps au marché pour s’adapter, il illustre aussi le délicat équilibre que doivent trouver les régulateurs. D’un côté, la mise en place d’un cadre fiscal clair est jugée nécessaire pour légitimer et encadrer l’industrie des cryptomonnaies. Mais de l’autre, une réglementation trop stricte et précipitée risque de freiner l’innovation et la croissance de ce secteur encore jeune.

La Corée du Sud, l’un des marchés crypto les plus dynamiques au monde, se trouve ainsi à la croisée des chemins. Le pays va devoir trouver le juste équilibre entre la protection des investisseurs, la prévention des utilisations illicites et le soutien au développement de son écosystème crypto local. Un challenge de taille qui sera scruté par de nombreux autres pays engagés dans des réflexions similaires sur la régulation et la fiscalité des cryptoactifs.

Un porte-parole d’une plateforme d’échanges qui a souhaité garder l’anonymat a ainsi déclaré au Korea Economic Daily que « de nombreux exchanges fermeront probablement l’année prochaine » si la taxe entre en application comme prévu. Les acteurs du secteur dénoncent également une préparation insuffisante des institutions pour mettre en œuvre cette fiscalité.

Un troisième report à l’étude

Face à cette pression, le gouvernement sud-coréen semble prêt à revoir une nouvelle fois son calendrier. Selon le quotidien économique coréen, des discussions sur un possible report à 2028, soit le troisième délai, ont émergé après que le leader du Parti Démocrate Lee Jae-myung a évoqué la nécessité de « reconsidérer le timing de son implémentation ».

Outre les craintes sur l’impact économique, le ministère de l’Économie et des Finances souligne aussi les difficultés techniques à mettre en place cette taxe dans les délais prévus, en raison d’un « système et d’une préparation institutionnelle inadéquats ». Un constat partagé par de nombreux observateurs qui jugent les institutions encore trop peu préparées.

Un équilibre délicat entre régulation et innovation

Si un report permettrait de donner plus de temps au marché pour s’adapter, il illustre aussi le délicat équilibre que doivent trouver les régulateurs. D’un côté, la mise en place d’un cadre fiscal clair est jugée nécessaire pour légitimer et encadrer l’industrie des cryptomonnaies. Mais de l’autre, une réglementation trop stricte et précipitée risque de freiner l’innovation et la croissance de ce secteur encore jeune.

La Corée du Sud, l’un des marchés crypto les plus dynamiques au monde, se trouve ainsi à la croisée des chemins. Le pays va devoir trouver le juste équilibre entre la protection des investisseurs, la prévention des utilisations illicites et le soutien au développement de son écosystème crypto local. Un challenge de taille qui sera scruté par de nombreux autres pays engagés dans des réflexions similaires sur la régulation et la fiscalité des cryptoactifs.

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