Dans une démarche visant à séduire les investisseurs américains, la plateforme d’agrégation de données sur les cryptomonnaies CoinGecko vient de lancer une nouvelle catégorie baptisée “Made in USA”. Cette initiative originale, dévoilée le 20 janvier dernier sur le réseau social X (anciennement Twitter), répertorie une sélection de 18 tokens présentant des liens étroits avec les États-Unis, que ce soit par leurs équipes fondatrices ou l’emplacement de leur siège social. Cependant, les critères de sélection de CoinGecko semblent manquer de clarté, suscitant rapidement des critiques au sein de la communauté crypto.

Une liste hétéroclite de 18 tokens “Made in USA”

Parmi les heureux élus de cette liste exclusive, on retrouve des projets de premier plan tels que XRP, le token natif de Ripple, Solana (SOL), ou encore l’énigmatique “Official Trump” (TRUMP), un meme coin lancé récemment en l’honneur du président élu Donald Trump. Au total, ces 18 tokens représentent une capitalisation boursière cumulée de 432 milliards de dollars. Un poids lourd qui témoigne de l’influence considérable des États-Unis sur le marché des cryptomonnaies.

Toutefois, CoinGecko reste pour le moment évasif sur la méthodologie employée pour établir cette sélection. L’absence d’explications détaillées sur les critères retenus a rapidement suscité l’incompréhension et les critiques de nombreux observateurs.

Des oublis et des incohérences pointés du doigt

Parmi les principales interrogations soulevées, l’absence remarquée de certains projets pourtant reconnus pour leurs racines américaines. C’est notamment le cas d’Algorand (ALGO), dont le fondateur Silvio Micali est professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Bien que la Fondation Algorand soit basée à Singapour, beaucoup estiment que les origines américaines du projet justifieraient amplement sa présence dans cette sélection.

D’autres tokens comme Cardano (ADA), Injective (INJ) ou encore World (WLD) sont également cités parmi les grands oubliés de cette liste. Des omissions qui alimentent les spéculations sur l’exhaustivité et la pertinence des critères employés par CoinGecko.

CoinGecko reste muet face aux critiques

Pour l’heure, les responsables de la plateforme n’ont pas réagi publiquement aux nombreuses interrogations soulevées par cette initiative. Ce silence alimente les suppositions sur une potentielle mise à jour de la liste en réponse aux retours de la communauté. Néanmoins, aucune communication officielle n’a été faite en ce sens.

Les points clés à retenir :

  • CoinGecko lance la catégorie “Made in USA” listant 18 tokens liés aux États-Unis
  • La sélection, basée sur les équipes fondatrices et les sièges sociaux, cumule 432 milliards de dollars de capitalisation
  • L’absence de transparence sur les critères de sélection suscite des critiques
  • Plusieurs projets importants comme Algorand, Cardano ou Injective sont absents de la liste
  • CoinGecko n’a pas encore réagi officiellement aux interrogations de la communauté crypto

Cette initiative de CoinGecko, bien que louable dans son intention de mettre en lumière les liens entre les cryptomonnaies et les États-Unis, soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre. L’absence de clarté sur la méthodologie employée et les incohérences apparentes dans la sélection finale ternissent quelque peu l’impact de cette nouvelle catégorie.

Il reste à voir si CoinGecko apportera des précisions sur ses choix et si la liste évoluera pour intégrer les projets injustement oubliés. Une communication transparente serait sans doute la meilleure réponse pour apaiser les critiques et renforcer la crédibilité de cette démarche inédite.

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