Alors que la campagne présidentielle bat son plein aux États-Unis, le Bitcoin s’invite au cœur des débats. Mais cette fois, ce n’est pas seulement à cause des promesses électorales de Donald Trump. C’est Hong Kong qui s’interroge désormais sur la possibilité de faire de la première cryptomonnaie une « réserve nationale stratégique ».

Le Bitcoin, futur instrument financier légitime ?

Depuis son approbation sur le marché des ETF américains, le Bitcoin semble toujours plus intégré dans la finance traditionnelle. Larry Fink, le patron de BlackRock, semble même déterminé à en faire un « instrument financier légitime ». Une tendance qui n’échappe pas à Donald Trump, bien décidé à surfer sur la vague crypto pour séduire ses électeurs.

Lors d’une conférence nationale sur le Bitcoin ce week-end, le candidat républicain a multiplié les promesses : mettre fin à la répression réglementaire, virer Gary Gensler de la SEC… Mais c’est surtout sa volonté de faire des bitcoins saisis par le gouvernement une « réserve nationale stratégique » qui a retenu l’attention. Un concept qui n’a pas manqué d’inspirer Hong Kong !

Hong Kong prêt à suivre la voie des États-Unis ?

Johnny Ng, membre du Conseil législatif de Hong Kong, a en effet estimé que la proposition de Donald Trump « mérite d’être prise en considération ». Face à une adoption mondiale croissante du Bitcoin, considéré par beaucoup comme de « l’or numérique », il n’exclut pas la possibilité d’inclure le BTC dans les réserves financières stratégiques.

À l’avenir, il est possible d’envisager d’inclure Bitcoin dans les réserves financières stratégiques.

Johnny Ng, membre du Conseil législatif de Hong Kong

Bien sûr, une telle intégration devra se faire dans le respect des conformités réglementaires locales. L’objectif étant d’accélérer activement le développement de l’écosystème crypto et Web3 à Hong Kong. Johnny Ng promet d’ailleurs de se faire le porte-parole de cette initiative auprès des autorités.

Le pari risqué d’une réserve en Bitcoin

Mais faire du Bitcoin une réserve d’État ne serait pas sans risque. L’exemple de l’Allemagne, qui a récemment mis sur le marché 50 000 BTC saisis, montre bien la pression vendeuse que cela peut générer sur les cours. Sans compter la volatilité inhérente à l’actif, qui pourrait mettre en péril la stabilité des réserves.

Les avantages et risques potentiels d’une réserve nationale en Bitcoin :

  • Tirer profit de l’adoption croissante et de la valorisation du Bitcoin
  • Risque lié à la volatilité et aux pressions vendeuses sur les cours
  • Nécessité d’un cadre réglementaire adapté

Malgré ces défis, l’idée semble faire son chemin. Le discours de Donald Trump, aussi improbable soit-il, a au moins le mérite de lancer le débat au plus haut niveau. Et de pousser des acteurs majeurs comme Hong Kong à s’interroger sur la place du Bitcoin dans le futur système financier mondial.

Vers une adoption généralisée du Bitcoin ?

Si le Bitcoin venait à être reconnu comme une réserve de valeur légitime par les États, cela marquerait une étape décisive dans son adoption. Avec à la clé, une intégration toujours plus poussée dans la finance traditionnelle et les portefeuilles des investisseurs institutionnels.

Reste à savoir si cette perspective est réellement souhaitable pour une crypto-monnaie qui se veut décentralisée et indépendante des pouvoirs étatiques. Le débat est ouvert, et il promet d’animer la sphère crypto dans les mois à venir, à Hong Kong comme ailleurs.

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