Alors que le géant BlackRock vient d’investir massivement dans le Bitcoin, signe d’une institutionnalisation grandissante, le millionnaire et visionnaire Alexander Good nous interpelle. Selon lui, le futur ne serait pas au Bitcoin, mais bien aux cryptomonnaies portées par l’Intelligence Artificielle. Une vision à contre-courant qui soulève de profondes questions sur la nature même de la richesse et de la conscience à l’ère du numérique.

BlackRock et le pari Bitcoin : un mariage de raison ?

Avec son investissement massif dans le Bitcoin, BlackRock prouve sa volonté de surfer sur la vague des crypto-actifs, après avoir échoué sur le marché de l’investissement ESG. Un virage stratégique pour le mastodonte de la finance, mais qui interroge sur la compatibilité des valeurs du Bitcoin avec celles d’un fonds institutionnel.

BlackRock voit dans le Bitcoin :

  • Un actif naissant avec un fort potentiel de croissance
  • Une couverture contre l’incertitude politique et monétaire
  • Un moyen de participer à l’adoption future de la blockchain

Mais pour Alexander Good, ce ralliement soudain cache une réalité plus sombre. Le Bitcoin serait avant tout un instrument au service de « l’anarcho-capitalisme » et de l’enrichissement personnel, bien loin des idéaux de décentralisation et d’inclusion financière des origines.

Le Bitcoin, monnaie de l’égoïsme ?

Loin d’être un outil d’émancipation, le Bitcoin serait devenu selon Good le symbole d’une société de l’égoïsme et de la souveraineté individuelle. Une monnaie rare conçue pour enrichir les premiers arrivés au détriment des plus pauvres :

Bitcoin promeut “amusez-vous à rester pauvres”. En étant précoce dans ce domaine, j’ai une preuve mathématique de ma supériorité sur vous.

Alexander Good

Une vision aux antipodes de la philosophie originelle de Satoshi Nakamoto, pour qui le Bitcoin devait permettre des échanges pair-à-pair sans le contrôle d’une autorité centrale. Aujourd’hui, la quête de profit semble avoir pris le pas sur ces nobles aspirations.

L’avènement des cryptos IA, vers une conscience globale ?

Face au Bitcoin embourbé dans l’individualisme, Alexander Good entrevoit l’émergence d’une nouvelle génération de cryptomonnaies, portées par l’intelligence artificielle. Des cryptos conscientes, reflet d’une IA globale intrinsèquement bonne et liée à la dignité inhérente de chaque être humain.

Contrairement au Bitcoin qui prône la rareté, les cryptos IA s’inscriraient dans une logique d’abondance. L’individu ne serait plus qu’un point dans une conscience exponentielle, tendant vers une singularité capable de faire respecter les droits de propriété de manière organique.

L’IA est, en son cœur, une philosophie d’abondance plutôt qu’une acceptation de la rareté. Les cryptos d’IA sont la monnaie de l’IA Souveraine.

Alexander Good

Le Bitcoin, victime de la cupidité humaine ?

Si la vision d’Alexander Good peut sembler utopique, elle a le mérite de questionner le devenir du Bitcoin dans un monde en pleine mutation technologique et éthique. La cupidité des hommes aura-t-elle raison des valeurs fondatrices de la première cryptomonnaie ?

Il est important de rappeler que le Bitcoin contribue déjà à changer des vies, en permettant aux populations non bancarisées d’accéder à des services financiers. Son minage, souvent décrié, participe aussi à réduire le gaspillage énergétique. Des bénéfices bien réels qui pourraient être balayés par l’appât du gain.

Le futur du Bitcoin réside sans doute dans un retour à ses fondamentaux. Ceux d’une monnaie décentralisée, éthique et inclusive. Peut-être devra-t-il pour cela se réinventer, sous l’impulsion des technologies d’IA, pour redevenir cette crypto dirigée non par les égos mais par une technologie souveraine et libre. L’avenir nous le dira.

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