L’exchange de cryptomonnaies indien WazirX se retrouve sous le feu des projecteurs après le piratage massif de 235 millions de dollars dont il a été victime en juillet dernier. Selon des sources proches du dossier, l’Unité de renseignement financier (FIU) et d’autres agences gouvernementales mènent actuellement une enquête approfondie sur cet incident cybercriminel d’ampleur.

WazirX collabore avec les autorités dans l’enquête sur le hack

Pour faire la lumière sur cette affaire, WazirX a transmis aux enquêteurs des journaux de serveurs détaillés, l’historique des transactions et les adresses de portefeuilles impliqués. Si aucun avoir physique n’a été saisi pour le moment, l’exchange participe à de multiples réunions avec les organismes de régulation.

La FIU a également sollicité d’autres acteurs majeurs de l’industrie des cryptomonnaies afin d’évaluer les répercussions plus larges de ce piratage. Un événement qui soulève des inquiétudes quant à la nature peu réglementée du secteur et ses conséquences pour les investisseurs particuliers.

Vers plus de transparence et un plan de restructuration

Dans une volonté de transparence, WazirX prévoit de divulguer publiquement les adresses de portefeuilles concernées via des déclarations sous serment. L’exchange souhaite également mettre en place un comité de 10 créanciers d’ici le 9 octobre pour guider son processus de restructuration.

L’objectif est de restituer entre 52 et 55% des avoirs en cryptomonnaies restants aux clients dans les 6 mois. Zettai, la maison mère de WazirX, a par ailleurs entamé des discussions avec 11 partenaires potentiels en vue d’améliorer le taux de recouvrement des fonds, via des injections de capital et des stratégies de partage des profits.

Un audit indépendant disculpe l’infrastructure de Liminal Custody

Suite à cette cyberattaque dévastatrice, WazirX a subi une perte de 235 millions de dollars. Un coup dur qui a conduit l’exchange à demander un plan de restructuration à Singapour, dans le cadre des lois locales sur l’insolvabilité.

Un audit indépendant mené par Grant Thornton a cependant permis d’écarter la responsabilité de Liminal Custody, le partenaire dépositaire de WazirX au moment des faits, dans ce hack à plusieurs millions de dollars.

Quelles implications pour l’industrie crypto indienne ?

Cet incident majeur met en lumière les risques inhérents au secteur des cryptomonnaies, encore insuffisamment réglementé en Inde. Les autorités cherchent à en tirer les leçons pour mieux encadrer cette industrie florissante et protéger les investisseurs.

Le piratage de WazirX pourrait ainsi accélérer la mise en place d’un cadre juridique plus strict pour les exchanges et les actifs numériques dans le pays. Une évolution réglementaire attendue par de nombreux acteurs pour favoriser l’adoption grand public des cryptomonnaies tout en limitant les dérives.

Cette affaire illustre également l’importance cruciale de la sécurité informatique dans l’écosystème crypto. Les plateformes doivent redoubler de vigilance et investir massivement dans leur infrastructure pour prévenir de telles cyberattaques, qui minent la confiance des utilisateurs.

Vers une reprise en main du secteur par le gouvernement indien ?

Au-delà du cas spécifique de WazirX, ce hack retentissant pourrait inciter le gouvernement indien à accélérer sa réflexion sur la place à accorder aux cryptomonnaies dans l’économie du pays. Après des signaux contradictoires ces dernières années, oscillant entre interdiction et bienveillance, les autorités semblent déterminées à clarifier leur position.

L’heure est venue pour l’Inde de se doter d’une législation ambitieuse et pragmatique pour accompagner le développement responsable de son industrie crypto nationale.

Nirmala Sitharaman, ministre des Finances indienne

L’Inde, qui compte déjà 15 à 20 millions d’investisseurs en cryptomonnaies, a le potentiel de devenir un acteur majeur du secteur à l’échelle mondiale. Mais pour libérer cette croissance, le pays doit offrir un environnement réglementaire stable et protecteur, à même de rassurer les acteurs économiques et les particuliers.

Le piratage de WazirX agit comme un électrochoc et pourrait être le déclencheur d’une véritable stratégie crypto nationale en Inde. Les prochains mois seront décisifs pour dessiner les contours de cette nouvelle donne réglementaire et poser les bases d’une industrie dynamique, innovante et digne de confiance.

Reste à savoir si le gouvernement saura trouver le juste équilibre entre soutien à l’innovation et protection des citoyens. Un défi de taille, mais aussi une formidable opportunité pour faire émerger un champion national et peser dans la grande bataille technologique et géopolitique des cryptomonnaies.

L’objectif est de restituer entre 52 et 55% des avoirs en cryptomonnaies restants aux clients dans les 6 mois. Zettai, la maison mère de WazirX, a par ailleurs entamé des discussions avec 11 partenaires potentiels en vue d’améliorer le taux de recouvrement des fonds, via des injections de capital et des stratégies de partage des profits.

Un audit indépendant disculpe l’infrastructure de Liminal Custody

Suite à cette cyberattaque dévastatrice, WazirX a subi une perte de 235 millions de dollars. Un coup dur qui a conduit l’exchange à demander un plan de restructuration à Singapour, dans le cadre des lois locales sur l’insolvabilité.

Un audit indépendant mené par Grant Thornton a cependant permis d’écarter la responsabilité de Liminal Custody, le partenaire dépositaire de WazirX au moment des faits, dans ce hack à plusieurs millions de dollars.

Quelles implications pour l’industrie crypto indienne ?

Cet incident majeur met en lumière les risques inhérents au secteur des cryptomonnaies, encore insuffisamment réglementé en Inde. Les autorités cherchent à en tirer les leçons pour mieux encadrer cette industrie florissante et protéger les investisseurs.

Le piratage de WazirX pourrait ainsi accélérer la mise en place d’un cadre juridique plus strict pour les exchanges et les actifs numériques dans le pays. Une évolution réglementaire attendue par de nombreux acteurs pour favoriser l’adoption grand public des cryptomonnaies tout en limitant les dérives.

Cette affaire illustre également l’importance cruciale de la sécurité informatique dans l’écosystème crypto. Les plateformes doivent redoubler de vigilance et investir massivement dans leur infrastructure pour prévenir de telles cyberattaques, qui minent la confiance des utilisateurs.

Vers une reprise en main du secteur par le gouvernement indien ?

Au-delà du cas spécifique de WazirX, ce hack retentissant pourrait inciter le gouvernement indien à accélérer sa réflexion sur la place à accorder aux cryptomonnaies dans l’économie du pays. Après des signaux contradictoires ces dernières années, oscillant entre interdiction et bienveillance, les autorités semblent déterminées à clarifier leur position.

L’heure est venue pour l’Inde de se doter d’une législation ambitieuse et pragmatique pour accompagner le développement responsable de son industrie crypto nationale.

Nirmala Sitharaman, ministre des Finances indienne

L’Inde, qui compte déjà 15 à 20 millions d’investisseurs en cryptomonnaies, a le potentiel de devenir un acteur majeur du secteur à l’échelle mondiale. Mais pour libérer cette croissance, le pays doit offrir un environnement réglementaire stable et protecteur, à même de rassurer les acteurs économiques et les particuliers.

Le piratage de WazirX agit comme un électrochoc et pourrait être le déclencheur d’une véritable stratégie crypto nationale en Inde. Les prochains mois seront décisifs pour dessiner les contours de cette nouvelle donne réglementaire et poser les bases d’une industrie dynamique, innovante et digne de confiance.

Reste à savoir si le gouvernement saura trouver le juste équilibre entre soutien à l’innovation et protection des citoyens. Un défi de taille, mais aussi une formidable opportunité pour faire émerger un champion national et peser dans la grande bataille technologique et géopolitique des cryptomonnaies.

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