Sur les 130 pays qui explorent les CBDC selon l’Atlantic Council, seulement trois ont franchi le pas pour le retail. Et le bilan est mitigé :

  • Nigeria (e-Naira) : lancement en 2021, moins de 1 % de la population l’utilise
  • Bahamas (Sand Dollar) : adoption confidentielle
  • Jamaïque (Jam-Dex) : mêmes difficultés

À l’inverse, la Chine avec son e-CNY avance à grands pas, mais dans un contexte autoritaire très différent. L’Europe (euro numérique) et les États-Unis (FedNow + explorations) restent eux aussi prudents sur le retail.

Ce que cela change concrètement pour vous

Pour l’investisseur crypto sud-africain ou celui qui regarde l’Afrique avec intérêt, cette décision a plusieurs conséquences immédiates :

  • Pas de concurrence directe d’un rand numérique public avant longtemps
  • Renforcement probable de la régulation sur les exchanges et stablecoins dès 2026
  • Maintien d’un terrain favorable aux solutions privées (Luno, VALR, AltCoinTrader)
  • Opportunités dans la tokenisation wholesale (obligations, commodities)

En résumé, l’Afrique du Sud choisit le pragmatisme plutôt que le prestige technologique. Et dans un continent où l’argent mobile a déjà révolutionné les paiements bien avant les CBDC, cela n’a rien de choquant.

La porte n’est pas fermée définitivement. La SARB précise qu’à long terme, un CBDC retail pourrait redevenir pertinent – notamment pour garantir l’accès du public à la monnaie de banque centrale dans un monde de plus en plus numérique.

Mais pour l’instant, le message est clair : priorité à la stabilité, à la régulation et aux infrastructures qui marchent déjà. Une leçon de modestie dans un secteur où l’hyperbole est souvent la règle.

Et pendant que les banques centrales du monde entier continuent de rêver à leur monnaie magique, les Sud-Africains, eux, continueront probablement de transférer leurs rands via WhatsApp, USDT ou PayShap. Comme quoi, parfois, la révolution est déjà là… elle ne porte simplement pas l’étiquette CBDC.

La SARB préfère miser sur d’autres leviers :

  • Développement des paiements instantanés (PayShap)
  • Ouverture du système national de paiement aux fintechs et opérateurs mobiles
  • Interconnexion avec les wallets régionaux (M-Pesa, etc.)

Comparaison internationale : où en sont les autres ?

Sur les 130 pays qui explorent les CBDC selon l’Atlantic Council, seulement trois ont franchi le pas pour le retail. Et le bilan est mitigé :

  • Nigeria (e-Naira) : lancement en 2021, moins de 1 % de la population l’utilise
  • Bahamas (Sand Dollar) : adoption confidentielle
  • Jamaïque (Jam-Dex) : mêmes difficultés

À l’inverse, la Chine avec son e-CNY avance à grands pas, mais dans un contexte autoritaire très différent. L’Europe (euro numérique) et les États-Unis (FedNow + explorations) restent eux aussi prudents sur le retail.

Ce que cela change concrètement pour vous

Pour l’investisseur crypto sud-africain ou celui qui regarde l’Afrique avec intérêt, cette décision a plusieurs conséquences immédiates :

  • Pas de concurrence directe d’un rand numérique public avant longtemps
  • Renforcement probable de la régulation sur les exchanges et stablecoins dès 2026
  • Maintien d’un terrain favorable aux solutions privées (Luno, VALR, AltCoinTrader)
  • Opportunités dans la tokenisation wholesale (obligations, commodities)

En résumé, l’Afrique du Sud choisit le pragmatisme plutôt que le prestige technologique. Et dans un continent où l’argent mobile a déjà révolutionné les paiements bien avant les CBDC, cela n’a rien de choquant.

La porte n’est pas fermée définitivement. La SARB précise qu’à long terme, un CBDC retail pourrait redevenir pertinent – notamment pour garantir l’accès du public à la monnaie de banque centrale dans un monde de plus en plus numérique.

Mais pour l’instant, le message est clair : priorité à la stabilité, à la régulation et aux infrastructures qui marchent déjà. Une leçon de modestie dans un secteur où l’hyperbole est souvent la règle.

Et pendant que les banques centrales du monde entier continuent de rêver à leur monnaie magique, les Sud-Africains, eux, continueront probablement de transférer leurs rands via WhatsApp, USDT ou PayShap. Comme quoi, parfois, la révolution est déjà là… elle ne porte simplement pas l’étiquette CBDC.

La banque centrale pointe du doigt plusieurs dangers concrets :

  • Risque de ruée sur les réserves en cas de perte de confiance dans un stablecoin
  • Blanchiment d’argent facilité par la nature transfrontalière
  • Concurrence déloyale avec les banques commerciales
  • Perte de contrôle sur la politique monétaire

Résultat : la SARB et le Trésor national accélèrent la mise en place d’un cadre réglementaire complet prévu pour 2026, avec obligation de licence, réserves 100 % et supervision renforcée.

Et l’inclusion financière dans tout ça ?

C’est le grand paradoxe. L’un des arguments historiques en faveur d’un CBDC retail était justement l’inclusion financière. La SARB reconnaît que des millions de Sud-Africains restent exclus du système bancaire traditionnel.

Mais la réalité est cruelle : même les CBDC déjà lancés (e-Naira au Nigeria, Sand Dollar aux Bahamas, DCash dans les Caraïbes) peinent à décoller. Adoption faible, volumes ridicules. Le constat est partagé par le FMI et la Banque mondiale : un CBDC retail n’est pas la baguette magique qu’on croyait.

La SARB préfère miser sur d’autres leviers :

  • Développement des paiements instantanés (PayShap)
  • Ouverture du système national de paiement aux fintechs et opérateurs mobiles
  • Interconnexion avec les wallets régionaux (M-Pesa, etc.)

Comparaison internationale : où en sont les autres ?

Sur les 130 pays qui explorent les CBDC selon l’Atlantic Council, seulement trois ont franchi le pas pour le retail. Et le bilan est mitigé :

  • Nigeria (e-Naira) : lancement en 2021, moins de 1 % de la population l’utilise
  • Bahamas (Sand Dollar) : adoption confidentielle
  • Jamaïque (Jam-Dex) : mêmes difficultés

À l’inverse, la Chine avec son e-CNY avance à grands pas, mais dans un contexte autoritaire très différent. L’Europe (euro numérique) et les États-Unis (FedNow + explorations) restent eux aussi prudents sur le retail.

Ce que cela change concrètement pour vous

Pour l’investisseur crypto sud-africain ou celui qui regarde l’Afrique avec intérêt, cette décision a plusieurs conséquences immédiates :

  • Pas de concurrence directe d’un rand numérique public avant longtemps
  • Renforcement probable de la régulation sur les exchanges et stablecoins dès 2026
  • Maintien d’un terrain favorable aux solutions privées (Luno, VALR, AltCoinTrader)
  • Opportunités dans la tokenisation wholesale (obligations, commodities)

En résumé, l’Afrique du Sud choisit le pragmatisme plutôt que le prestige technologique. Et dans un continent où l’argent mobile a déjà révolutionné les paiements bien avant les CBDC, cela n’a rien de choquant.

La porte n’est pas fermée définitivement. La SARB précise qu’à long terme, un CBDC retail pourrait redevenir pertinent – notamment pour garantir l’accès du public à la monnaie de banque centrale dans un monde de plus en plus numérique.

Mais pour l’instant, le message est clair : priorité à la stabilité, à la régulation et aux infrastructures qui marchent déjà. Une leçon de modestie dans un secteur où l’hyperbole est souvent la règle.

Et pendant que les banques centrales du monde entier continuent de rêver à leur monnaie magique, les Sud-Africains, eux, continueront probablement de transférer leurs rands via WhatsApp, USDT ou PayShap. Comme quoi, parfois, la révolution est déjà là… elle ne porte simplement pas l’étiquette CBDC.

Imaginez : vous êtes en 2025, Bitcoin flirte avec les 100 000 $, les stablecoins sud-africains explosent à 80 milliards de rands de volume et, au même moment, la Banque de Réserve d’Afrique du Sud (SARB) annonce tranquillement qu’elle range au placard son projet de CBDC retail. Pas de panique dans les rues, pas de communiqué alarmiste. Juste un rapport de 40 pages qui ressemble à un enterrement de première classe. Et pourtant, cette décision discrète pourrait bien redessiner toute la carte des paiements en Afrique subsaharienne.

Pourquoi l’Afrique du Sud dit stop au CBDC pour monsieur Tout-le-Monde

Le 28 novembre 2025, la SARB a publié un position paper qui a fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu pourtant habitué aux retournements de veste. Après des années d’études, de proof-of-concept et de consultations tous azimuts, la conclusion est sans appel : il n’existe pas de besoin immédiat fort pour une monnaie numérique de banque centrale destinée au grand public.

Techniquement, tout était prêt. Les tests ont démontré que c’était faisable, sécurisé, et même aligné avec les objectifs réglementaires. Mais la banque centrale a préféré la realpolitik à l’effet d’annonce.

« L’analyse ne révèle pas de besoin immédiat fort pour un tel instrument » – South African Reserve Bank, novembre 2025

Les trois raisons cachées derrière ce rétropédalage

Première raison : le système de paiement sud-africain fonctionne déjà plutôt bien. Entre les applications bancaires ultra-performantes (Capitec, TymeBank, Bank Zero) et les solutions fintech locales, l’inclusion progresse à bon rythme sans avoir besoin d’un CBDC retail.

Deuxième raison, plus lourde : l’explosion des stablecoins. En trois ans, le volume est passé de moins de 4 milliards à près de 80 milliards de rands. Pour la SARB, c’est une menace directe sur la souveraineté monétaire. Plutôt que de se battre sur deux fronts (lancer un CBDC retail + réguler les stablecoins), elle a choisi de concentrer ses forces sur la régulation.

Troisième raison, rarement évoquée : le coût politique. Lancer un CBDC retail dans un pays où 30 % de la population reste non bancarisée aurait nécessité des investissements colossaux en éducation, en infrastructures hors-ligne et en protection de la vie privée. Trop risqué pour un bénéfice incertain.

Le wholesale CBDC devient la nouvelle priorité absolue

Ne vous y trompez pas : la SARB n’abandonne pas les monnaies numériques. Elle change simplement de terrain de jeu. L’avenir, c’est le wholesale CBDC – une version réservée aux institutions financières, aux banques et aux gros acteurs des marchés.

Les chantiers prioritaires du wholesale CBDC sud-africain :

  • Amélioration de l’efficacité des règlements interbancaires
  • Programmabilité des paiements (smart contracts institutionnels)
  • Réduction des coûts et délais des transferts transfrontaliers
  • Interconnexion avec les systèmes régionaux (SADC, Panafricain)
  • Expérimentation de la tokenisation d’actifs réels (obligations, minerais)

Ces projets sont déjà bien avancés. La SARB participe activement au projet Dunbar du BIS (Bank for International Settlements) et teste des corridors de paiement avec Singapour, la Malaisie et l’Australie.

Stablecoins et crypto : le vrai cauchemar de la SARB

Le rapport est sans ambiguïté : les stablecoins représentent aujourd’hui le plus grand risque systémique pour la stabilité financière sud-africaine. Et les chiffres donnent le vertige.

En octobre 2025, le volume mensuel de stablecoins a atteint 80 milliards de rands – soit l’équivalent de 4,6 milliards de dollars. C’est vingt fois plus qu’en 2022. Et tout cela se passe en grande partie hors du radar réglementaire.

« L’absence de cadre réglementaire clair expose le système financier à des risques majeurs » – SARB, novembre 2025

La banque centrale pointe du doigt plusieurs dangers concrets :

  • Risque de ruée sur les réserves en cas de perte de confiance dans un stablecoin
  • Blanchiment d’argent facilité par la nature transfrontalière
  • Concurrence déloyale avec les banques commerciales
  • Perte de contrôle sur la politique monétaire

Résultat : la SARB et le Trésor national accélèrent la mise en place d’un cadre réglementaire complet prévu pour 2026, avec obligation de licence, réserves 100 % et supervision renforcée.

Et l’inclusion financière dans tout ça ?

C’est le grand paradoxe. L’un des arguments historiques en faveur d’un CBDC retail était justement l’inclusion financière. La SARB reconnaît que des millions de Sud-Africains restent exclus du système bancaire traditionnel.

Mais la réalité est cruelle : même les CBDC déjà lancés (e-Naira au Nigeria, Sand Dollar aux Bahamas, DCash dans les Caraïbes) peinent à décoller. Adoption faible, volumes ridicules. Le constat est partagé par le FMI et la Banque mondiale : un CBDC retail n’est pas la baguette magique qu’on croyait.

La SARB préfère miser sur d’autres leviers :

  • Développement des paiements instantanés (PayShap)
  • Ouverture du système national de paiement aux fintechs et opérateurs mobiles
  • Interconnexion avec les wallets régionaux (M-Pesa, etc.)

Comparaison internationale : où en sont les autres ?

Sur les 130 pays qui explorent les CBDC selon l’Atlantic Council, seulement trois ont franchi le pas pour le retail. Et le bilan est mitigé :

  • Nigeria (e-Naira) : lancement en 2021, moins de 1 % de la population l’utilise
  • Bahamas (Sand Dollar) : adoption confidentielle
  • Jamaïque (Jam-Dex) : mêmes difficultés

À l’inverse, la Chine avec son e-CNY avance à grands pas, mais dans un contexte autoritaire très différent. L’Europe (euro numérique) et les États-Unis (FedNow + explorations) restent eux aussi prudents sur le retail.

Ce que cela change concrètement pour vous

Pour l’investisseur crypto sud-africain ou celui qui regarde l’Afrique avec intérêt, cette décision a plusieurs conséquences immédiates :

  • Pas de concurrence directe d’un rand numérique public avant longtemps
  • Renforcement probable de la régulation sur les exchanges et stablecoins dès 2026
  • Maintien d’un terrain favorable aux solutions privées (Luno, VALR, AltCoinTrader)
  • Opportunités dans la tokenisation wholesale (obligations, commodities)

En résumé, l’Afrique du Sud choisit le pragmatisme plutôt que le prestige technologique. Et dans un continent où l’argent mobile a déjà révolutionné les paiements bien avant les CBDC, cela n’a rien de choquant.

La porte n’est pas fermée définitivement. La SARB précise qu’à long terme, un CBDC retail pourrait redevenir pertinent – notamment pour garantir l’accès du public à la monnaie de banque centrale dans un monde de plus en plus numérique.

Mais pour l’instant, le message est clair : priorité à la stabilité, à la régulation et aux infrastructures qui marchent déjà. Une leçon de modestie dans un secteur où l’hyperbole est souvent la règle.

Et pendant que les banques centrales du monde entier continuent de rêver à leur monnaie magique, les Sud-Africains, eux, continueront probablement de transférer leurs rands via WhatsApp, USDT ou PayShap. Comme quoi, parfois, la révolution est déjà là… elle ne porte simplement pas l’étiquette CBDC.

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