C’était l’airdrop le plus attendu du moment. Pourtant, quelques heures seulement après le lancement de la distribution de jetons de gouvernance du protocole Ethereum Layer 2 ZKsync, une vague de ventes massives a déferlé sur le marché.

Selon les données de la société d’analyse Nansen, pas moins de 41% des 10 000 plus gros destinataires de l’airdrop ont liquidé l’intégralité de leur allocation dès le premier jour. Environ 30% ont vendu une partie de leurs jetons, tandis que moins de 29% ont conservé leurs ZK après le claim.

Une chute des prix de 20% du jeton ZK

Sans surprise, cette pression vendeuse intense a fait plonger le cours du ZK de 20% par rapport à son prix de lancement, pour atteindre environ 0,20 $ à l’heure où nous écrivons ces lignes. D’après Nansen, les réclamants de l’airdrop auraient déjà écoulé près de 500 millions de dollars de ZK sur le marché.

Pourtant, les 10 000 plus gros portefeuilles ne représentent qu’une infime partie du plan de distribution total. En effet, ZKsync prévoit de partager 3,67 milliards de jetons entre 695 232 adresses, soit seulement 1,44% de l’allocation pour le top 10 000.

Moins de 50% des jetons réclamés en 24h

Au 17 juin, moins de la moitié des portefeuilles éligibles avaient réclamé moins de 50% de l’airdrop. Un engouement en demi-teinte donc, qui pourrait s’expliquer par la “peur de rater” (FOMO) poussant de nombreux détenteurs à vendre rapidement.

Le farming Sybil, principal suspect

Beaucoup pointent du doigt le farming Sybil comme l’un des principaux moteurs de cette vague de ventes. Cette pratique consiste pour un même utilisateur à exploiter des centaines voire des milliers de portefeuilles pour accumuler un maximum d’activité sur le protocole.

L’objectif final étant d’amasser le plus de jetons possible lors de l’airdrop, qui auraient dû revenir à des portefeuilles uniques, pour ensuite les revendre massivement une fois le jeton listé sur les exchanges. Une pratique décriée de longue date par la communauté crypto.

Pendant que certains protocoles comme LayerZero ont redoublé d’efforts pour endiguer la participation Sybil, ZKsync semble avoir adopté une approche différente.

  • Plusieurs adresses Sybil blacklistées pour l’airdrop de LayerZero ont reçu des milliers de jetons ZK.
  • Mais difficile de savoir si les farmers Sybil sont bien derrière les dumps selon un porte-parole de Nansen.
  • Matter Labs, développeur de ZKsync, ne semble pas s’en inquiéter outre mesure.

Son PDG Alex Gluchowski aurait déclaré que plus de jetons airdrop arrivent sur les marchés, plus de ZK sont disponibles pour les vrais participants à la gouvernance. Affaire à suivre donc pour ZKsync, qui espère devenir un acteur majeur des solutions de scalabilité Ethereum.

Lâcher son airdrop, c’est un peu comme nourrir des pigeons. Certains mangent tranquillement pendant que d’autres se jettent sur la nourriture avant de s’envoler.

Prof. Xiao Wei, économiste

Une chose est sûre, le feuilleton ZKsync est loin d’être terminé. Entre farming Sybil, chute des prix et volume record, les prochains chapitres s’annoncent palpitants pour le protocole de scaling Ethereum. Mais au final, ce sont peut-être les utilisateurs légitimes qui risquent d’en faire les frais.

Pourtant, les 10 000 plus gros portefeuilles ne représentent qu’une infime partie du plan de distribution total. En effet, ZKsync prévoit de partager 3,67 milliards de jetons entre 695 232 adresses, soit seulement 1,44% de l’allocation pour le top 10 000.

Moins de 50% des jetons réclamés en 24h

Au 17 juin, moins de la moitié des portefeuilles éligibles avaient réclamé moins de 50% de l’airdrop. Un engouement en demi-teinte donc, qui pourrait s’expliquer par la “peur de rater” (FOMO) poussant de nombreux détenteurs à vendre rapidement.

Le farming Sybil, principal suspect

Beaucoup pointent du doigt le farming Sybil comme l’un des principaux moteurs de cette vague de ventes. Cette pratique consiste pour un même utilisateur à exploiter des centaines voire des milliers de portefeuilles pour accumuler un maximum d’activité sur le protocole.

L’objectif final étant d’amasser le plus de jetons possible lors de l’airdrop, qui auraient dû revenir à des portefeuilles uniques, pour ensuite les revendre massivement une fois le jeton listé sur les exchanges. Une pratique décriée de longue date par la communauté crypto.

Pendant que certains protocoles comme LayerZero ont redoublé d’efforts pour endiguer la participation Sybil, ZKsync semble avoir adopté une approche différente.

  • Plusieurs adresses Sybil blacklistées pour l’airdrop de LayerZero ont reçu des milliers de jetons ZK.
  • Mais difficile de savoir si les farmers Sybil sont bien derrière les dumps selon un porte-parole de Nansen.
  • Matter Labs, développeur de ZKsync, ne semble pas s’en inquiéter outre mesure.

Son PDG Alex Gluchowski aurait déclaré que plus de jetons airdrop arrivent sur les marchés, plus de ZK sont disponibles pour les vrais participants à la gouvernance. Affaire à suivre donc pour ZKsync, qui espère devenir un acteur majeur des solutions de scalabilité Ethereum.

Lâcher son airdrop, c’est un peu comme nourrir des pigeons. Certains mangent tranquillement pendant que d’autres se jettent sur la nourriture avant de s’envoler.

Prof. Xiao Wei, économiste

Une chose est sûre, le feuilleton ZKsync est loin d’être terminé. Entre farming Sybil, chute des prix et volume record, les prochains chapitres s’annoncent palpitants pour le protocole de scaling Ethereum. Mais au final, ce sont peut-être les utilisateurs légitimes qui risquent d’en faire les frais.

Partager

Passionné et dévoué, je navigue sans relâche à travers les nouvelles frontières de la blockchain et des cryptomonnaies. Pour explorer les opportunités de partenariat, contactez-nous.

Laisser une réponse

Exit mobile version